Un Milliardaire Solitaire
le soleil couchant sans but précis, sans rien à faire d'autre que d'accepter les règles imposées par sa mère et cette vie qu'elle n'avait pas choisie. Les tâches journa
comme un film en noir et blanc où elle
emblait voler quelque chose d'indéfini, quelque chose de précieux. Elle n'était pas faite pour cette tranquillité, pour cette lenteur. Elle se sentait étrangère à t
endit compte qu'elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle allait, mais peu importe. Peu importait tant qu'elle s'éloignait. Elle tra
t au fur et à mesure qu'elle s'enfonçait dans la forêt. Le parfum de la terre humide, le crissement des feuilles sous ses pieds, tout cela semblait l'apaiser un peu, mais le tourbillon de frustration à l'intérieur
res devenaient plus denses, la lumière du jour se dissipant dans l'ombre épaisse des branches. Louisa s'arrêta un instant, se sentant soudainement un peu perdue. Elle se retourna pour re
à voix haute. « Tu t'es juste un peu éloignée. Ce n'est qu'un petit détour. » Mais au fond d'elle, Louisa savait que ce n'était pas vra
brissait peu à peu. Après une bonne heure de marche, Louisa commençait à ressentir la fatigue dans ses jambes. Le silence de la forêt semblait se densifier, comme si le monde autour d'elle s'
tourna rapidement. Un frisson lui parcourut l'échine en voyant une silhouette s'approcher entre les arbres.
erdue, made
la pénombre, ses bras croisés, et son regard perça les ténèbres comme une lame de rasoir. Il ne semb
e, là, dans l'obscurité, tandis qu'elle, perdue dans ses pensées et dans cette forêt qui l'engloutissait, n'avait auc
erté dans la voix, bien qu'elle sache au fond d'elle qu'elle ne pourrai
vaincu par sa réponse. « On dirait que tu n
t capable de me débrouiller seule, » dit-elle
t tout simplement. Elle se sentit de plus en plus mal à l'aise sous cette attention inébranlable. Il ne disait rien, mais il
-il enfin, ses mots brisés par le bruit de l
e chemin qu'elle avait emprunté lui semblait désormais un souvenir lointain, une illusion. «
l se tourna, semblant ne pas hésiter une seconde
es leur seul témoin. Chaque mouvement de Raphaël semblait calculé, maîtrisé, comme s'il connaissait cette forêt bien mieux qu'elle ne pourr
» demanda-t-elle, brisant e
e je veux être, » répondit-il calme
ur infranchissable. Tout ce qu'elle savait, c'était que cette rencontre la perturbait. Elle avait
in, faible mais rassurante. Elle se sentit soudainement vide, comme si toute l'énergie qu'elle avait mise à s'éc
e des arbres. Il la regarda une dernière fois, ses yeux somb
plus difficile que de partir, »
es talons et s'éloigna, laissant la silhouette de Ra