Un Milliardaire Solitaire
chant des oiseaux et le murmure du vent dans les arbres semblaient l'envoyer dans un autre univers, loin des bruits assourdissants et des préoccupations de la ville. Mais elle, elle n'était pas
ui s'étiraient, lentement, comm
qu'elle semblait dégager à chaque geste. « Aujourd'hui, tu vas m'aider avec le jardin, » disait-elle souvent, comme si c'était la chose la plus naturelle au mo
elle ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi il était si important de cultiver soi-même son propre pain, d'attendre la récolte avec patience,
terre ne ment pas. Elle te donne ce que tu lui donnes. Si tu la tr
prenait vaguement, mais qui semblaient si loin de ce qu'elle avait toujours connu. Elle, elle était habituée à agir, à agir vite, à pren
ité. Parfois, elle arrivait même à apprécier les longues promenades dans les champs, les senteurs d'herbe coupée, les rayons du soleil filtrant à travers les
tait un groupe d'habitants du village, des gens qu'elle n'avait pas encore rencontrés. Ils travaillaient d
ix hésitante. L'un des hommes
essuyant le front. « Alors vous êtes enfi
peu mal à l'aise. « Je suis encore e
avait l'habitude de croiser dans la haute société. Pas de faux-semblants, pas de sourires calculés. Juste des g
ants usés et ses traits marqués par le travail, et pour la première fois depuis son arrivée, elle se sentit un peu coupa
cet univers où la vie se tissait lentement, patiemment, mais sans fioritures. Et, étrangement, cela la perturbait. Pourquoi était-ce
une main sur son épaule. « Il n'y a pas de place pour les faux-semblants ici.
a place de l'effort physique, c'était un autre genre de travail qui l'occupait. Le travail intérieur.
'arrêta un instant, juste pour respirer l'air frais du soir. C'est alors qu'elle le vit. Il était là, sur le petit sentier menant
là, comme un spectre du passé, un homme qui sembla
avec cette intensité qui semblait lire dans son âme. Louisa ne savait pas pourquoi, mais chaque fois que ses yeux croisaient les siens, elle avait l'impress
esque neutre. Mais il y avait quelque chose dans son ton qui
voix un peu plus rauque qu'elle ne l'aurait vou
aux lèvres. « Je me promène. C'est un endroit
caché chez lui, quelque chose qu'il ne révélait pas. C'était comme une force invisi
nt le silence. « Qu'est-ce qui vo
encore. C'est difficile, parfois. Mais je supp
nt ? » demanda-t-il, son re
ce qu'elle était en train de dire. Ses pensées se confondaient. « Je... je c
e venait de dire. Puis, après un moment de réflexion, il répondit
prendre, mais qui la perturbait profondément. Elle n'avait pas le temps pour la sérénité, pour ce