Un Milliardaire Solitaire
ndues de champs et ses petites maisons éparpillées ça et là, était loin de l'agitation de la ville et de la sophistication de son monde habituel. Sa mère, dans sa volonté de la
ttendait. Elle sourit, un sourire qui semblait tout à fait naturel et sincère. Il n'y avait aucune trace d'hypocrisie, aucun artifice
serrant dans ses bras avec une douceur q
is partie. Odile sentait la lavande, et son parfum enveloppa Louisa, comme une caresse inattendue. Ses cheveux, argentés par l'âge, étaient tressés en une coupe simple mais
ici ? » demanda Odile, son sourire e
nt. « Je suppose que j
mplicité, ma chère. Ici, i
vie n'était pas une question de simplicité. C'était une question de conquête, de réalisation, d'ambitions. La campa
n regard se perdit dans le paysage, son esprit naviguant entre la frustration de devoir être là et le sentiment étrange qu'elle
ile, comme pour briser le silence qui s'était installé. Louisa leva les yeux vers elle, attendant de voir si la co
espirer la tranquillité, mais elle lui paraissait presque trop tranquille. Les volets étaient ouverts, et l'odeur de pain frais flottait dans
t'ai préparé quelqu
nir, des fruits de saison. Louisa mangea en silence, distraitement, jetant quelques regards furtifs autour d'elle. La maison était décorée avec goût, mais il y avait une simpli
te paraît... étrange, » d
vraiment chercher à cacher sa g
utre genre de vie, mais il
ré elle. Elle se dirigea vers la fenêtre et aperçut une silhouette qui s'éloignait dans la rue principale du village. C'ét
elle à sa tante, une pointe
C'est Raphaël Belmont, » répondit-elle d'un ton neutre, mais il y avait une sorte de rete
. Il avait les traits marqués par les années, mais ses yeux, cachés sous des sourcils broussailleux, semblaient insondables. Sa
pagnie, ne s'intéresse à personne, sauf lorsqu'il doit acheter des produits p
détail lui revint à l'esprit. « Pourquoi v
é le monde des affaires. Il est resté là-bas, à
ntre inattendue. Raphaël Belmont. Elle avait l'impression qu'il portait un secret. Son regard, ce soir-là, était encore gravé dans
it si ce village allait réellement changer sa perception du monde, ou si c'était simplement une autre étape imposée par sa mère. Elle
ues et les visages souriants des habitants formaient un tableau que Louisa trouvait à la fois apaisant et un peu ennuyeux. Il n'y avait pas de place
t, presque hors de portée. Elle s'arrêta un instant, hésitant, mais avant qu'elle ne puisse faire un mouvement, il tourna la tête et leurs regards se croisèrent. Ses yeux sombres la
e danger naissait en elle, comme si cet homme avait quelque chose à lui offrir, quelque chose de dangereux