Mariage arrangé : Sous l'emprise de la mafia
ntant en arrière, aux souvenirs flous de mon enfance, à quand j'écoutais déjà leurs conversations interdites. Derrière moi, les sons étouffés de la nuit devienn
coiffés, le dos droit comme s'il appartenait à un autre monde. Mais il y a cette façon glaciale qu'il a de regarder Ana,
que tout ça finirait mal, que cette nuit signerait notre vie entière. Maman, elle, pose une main douce sur le dos d'Ana, comme pour lui rappeler de sourire, de paraî
éteste ce type, ce Paden. Je le hais d'une rage aussi noire que l'encre des serments chuchotés dans le bureau de
vaguement sur la porte, et je jurerais qu'il sait que je suis là. Papa le regarde comme si de rien n'était, prenant cet air dé
e vouloir s'assurer qu'il ne trébuche pas. Le sourire sarcastique de Paden se dessin
du papier, et je le regarde se trahir devant moi. Les mains de maman se posent fermement sur les épaules d'Ana, son sourire aussi dur que du marbre. E
n malaise insoutenable. J'entends des pas dans le couloir et vois la silhouette d'Ana qui se glisse dan
ts, des promesses vaines. "Ça va aller," elle me
estion de me montrer. C'est la fête de fiançailles de ma sœur Ana, un moment que je devrais partager avec elle, assis à ses côtés, lui tenant la main pour lui murmurer des mots doux. Pourtant, je suis là
, il m'a finalement relégué au garage, avec l'ordre solennel de ne pas m'approcher de la réception sous aucun prétexte.
nt j'aimais m'y perdre. Avec le temps, l'odeur de la graisse et du cuir est devenue une sorte de refuge, un endroit où je
e des Wilson. Elle s'apprête à devenir leur prisonnière, une pièce dans leur jeu d'influence. C'est injuste. Ana mérite mieux q
etant un coup d'œil à travers la porte à moitié fermée. C'est Ben. Ses boucles châtain clair et son sourire doux forment un contraste déco
usé. "Je savais bien qu
poque, il venait me chercher en douce pour qu'on aille patiner, un de nos petits rituels secrets. Mais aujourd'hui, sa prés
r perplexe. "Ils m'
pas que sa simple présence ici pourrait lui coûter cher. Instinctivement, je m'approche de lui, le p
ué. "Tu vas venir demain
ous. Une sensation de révolte me tord le ventre, mais je me reprends. L'important, c'est de faire partir
"Tu me manques, tu sais ? Ça fai
réalité me rattrape. « Je viendrai, d'accord