Mariage arrangé : Sous l'emprise de la mafia
s, mon père me défendait d'entrer dans son bureau. Mais moi, j'ai jamais écouté, trop curieux, trop avide de découvrir ce qui se cachai
olés de mon cœur. J'ai vu le corps d'un homme, allongé sur le tapis persan, une m
m'avait écouté, silencieuse, passant une main rassurante dans mes cheveux, et tout c
us tard, j'ai entendu mon père parler d'un garçon qui, à seize ans, com
n ? » avait demandé papa d'un ton teinté d'une peur inh
il a seize ans, à peine moins âgé que moi, et pourtant, il inspire la terreur. Quand j'ai raconté ça à ma sœur, elle m'avait juste lancé un regard am
de meute, il fait pa
erçant, aux crocs acérés, et bien qu'il ne lâchait jamais ma trace, il se tenait toujours à quelques pas derrière moi. Je courais, trébuchant dans cette mare épaisse, et le bruit de ses griffes
s ma sœur Ana me croyait. Il y avait de plus en plus d'hommes dans notre maison, de plus en plus de tapis changeaient pour en masquer l'usure, ou peut-être pour dissimuler quelqu
omme si elle tissait des liens invisibles entre nous, un secret, une alliance silencieuse contre ce monde qui nous écrase. Nous regardons un autre de ses films préférés
genre d'histoires ? » je marmonne entre d
aveugle en ces contes d'amour m'échappe. Ana est un rayon de soleil, brillante, candide, presque irréelle dans cet univers qui nous écrase. E
ire, la voix de notre père gronde depuis l'escalier. « Anaya ! » Son appel est urgent, presque féroce. M
échapper. Chez nous, les filles ne sont que des pions dans le grand jeu des alliances. C'est ainsi que notre fam
une odeur âcre de fumée, celle qu'il nous a promis d'abandonner depuis des années. J'a
ne dans ses réunions, comme une ombre menaçante : Paden Wilson. Mon père lui doit quelque chose, et apparemment, ce n'est
rien, mais ses yeux parlent pour lui, emplis d'une étrange détermination. J'étouffe. Les images de no
rop jeune, Nancy. » Ce ton autoritaire, implacable, il l'a toujours eu. J'aurais dû savoir qu'il refuserait. Ana a peut-ê
", sa petite renarde qu'il garde à l'écart. Pendant ce temps, Ana est condamnée. Je retiens une grimace en voyant l'assurance de m
dans les couloirs, les secrets échangés derrière des portes closes. Ce monde ne pardonne
point de briser ma sœur. Mes doigts se serrent autour du médaillon en argent autour de mon c
e, mais cette fois-ci, il ne s'agit pa
d'entendre les mots pour comprendre : "Montre-moi ce que tu sais." Mais moi, je reste figé, le corps tendu, l'envie de reculer gravée da
un geste incertain, j'avance, reculant tout de même un peu avant de la voir disparaître, filant derrière maman vers le bureau. Ana, fi