Des nouvelles de la posthistoire
os à dos, dess
ncre de Chine, v
onnus, fouler un sol vierge, scruter des espaces i
mais ça ne l'est pas autant qu'on pourrait le croire. J'en sais quelque chose, j'ai fait plusieurs fois le tour du monde à pied sans pouvoir m'arrêter. Je marchais depuis s
er entre un chameau et un dromadaire. J'imagine qu'il suffit de savoir que les uns et les autres ont existé pour se convaincre de la nécessité de marcher droit devant soi quand on veut traverser la mer de la Tranquillité. J'aurais d'ailleurs de nombreuses suggestions à faire à quiconque souhaiter
levers de terre, cette orange bleue qui est en fait mon unique soleil. De nombreux postes de guet balisent le territoi
ive secrètement ou se prélasse au soleil. Leurs cités rivalisent en complexité avec les plus grandes mégalopoles de la galaxie, bien qu'elles ne mesurent jamais plus
'y fait à la longue, mais seulement jusqu'à un certain point et
la mer des Pluies. Mare Imbriumporte le nom le plus incongru qui soit, puisqu'il n'y pleut jamais ; mais j'affirme que c'est une région t
er, loin des chemins les plus fréquentés, loin des sentiers de la guerre et des dictatures impéri
s, je me suis parfois gavé de cette cendre poudreuse de basalte noir qu'on trouve en abondance sur tout le territo
le provoque chez vous des ulcères d'estomac, rest
eu, mais je suis le plus frugal des marcheurs que je connaisse. Ici, je dois préciser q
utrefois. Je n'ai jamais vraiment su son nom. En tout cas, impossible de me le rappeler. Me l'a-t-elle jamais dit ? Même si, de
ne nous sommes jamais approchés l'un de l'autre. Ici, la moindre distance paraît considérable, et
aintenant ; on dirait presque la réminiscence tenace d'une vie antérieure ou simpleme
dire. Si je parle, tu balaies l'espace avec ton petit doigt d'un geste large et r
peux inventer. Ou plutôt : je
? Il est si facile de mentir quan
ermer les yeux, le temps de fredonner un air d
ê
pourrissant au bord du sentier. De la carcasse émanait une odeur de putréfaction si infecte que les disciples se détournèrent de la charogne en faisant un détour et en se couvrant le nez et la bouche d'un pan de leur vêtement. Le relent fétide de la mort leur
'écart et soufflaient péniblement à trave
s au bout d'un long moment. Pourquoi rest
tre se retournait et posait sur elle ce regard à la fois sévère
atroce, n'est-ce pas ? Mais as-tu remarq