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Leçons de vie

Leçons de vie

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Chapitre 1 Prologue

Nombre de mots : 2989    |    Mis à jour : 09/09/2021

uis bien longtemps, même mon assistance. Cette petite qui cherchait à se faire une place me faisait de la peine. Elle devait conjuguer avec une patronne comme m

sée sur ma coiffeuse. J'aimais bien cette robe mais je devais encore prendre un bain, ce que je ne pouvais pas faire en l'ayant sur le dos. Le cœur brisé, je coupais cette robe sur le côté puis me délivrais. Je filais rapidement sous la douche. ... ... ... Sophie : ça ne te tuera pas ! Moi : je sais mais ça reste tout de même une perte de temps. Un temps que je pourrais utiliser pour... Sophie (me coupant) : pour rester au boulot jusqu'à X heure ? Moi : au moins je serai productive ! Sophie : arrête-moi ça s'il te plaît ! Va à ce rendez-vous je t'en prie. C'est un bon type crois moi. Moi : il peut être bon selon toi mais pas pour moi... Sophie : arrête d'être négative ! Tu ne pourras le savoir que si tu y vas. Je l'aurais bien gardé pour moi-même mais je suis déjà mariée. Promets-moi que tu iras. Moi : Sophie... Sophie : promets-moi sinon je débarque chez toi tout de suite ! Moi : ok ok ! Sophie : yes ! Je lui passe ton contact ! Moi : bye ! Elle devait être super contente d'avoir réussi son coup. Depuis quelque temps maintenant elle essayait coute que coute de me caser. Et me voilà aujourd'hui engagée dans un rendez-vous à l'aveugle. Quelqu'un que je ne connaissais même pas. En un si beau samedi, j'aurais pu terminer la pile de dossiers que j'avais ramenée avec moi à la maison. Mais non j'irai passer mon temps avec un certain Guillaume. Je savais déjà que j'allais m'ennuyer. Ces choses-là ne se passaient jamais bien, si je me fiais aux films que j'avais regardés. Pourquoi ces amis ne voulaient pas comprendre que je me consacrais à ma carrière. Avoir 30 ans dans un an et être célibataire n'est pas une mauvaise chose. Pourquoi cette pression à l'approche de cet âge spécifique ? C'était comme si la femme atteignait une date de péremption, si je pouvais m'exprimer ainsi. Pour moi, avoir vingt-neuf ans et être à la tête d'un laboratoire d'analyse médicales de renom était bien plus important que d'avoir vingt-neuf ans et être mariée. J'avais vingt-quatre ans lorsque mon père mourrait ! Je venais de terminer mon master en biologie et je souhaitais poursuivre un doctorat. Il était mon tout. Il avait rendu lame à la veille de la remise de diplôme. J'étais tellement anéantie que je n'avais pas participé à la marche pour le diplôme. J'étais perdue, déboussolée d'autant plus que nous vivions reclus. J'avais vu des parents à lui rarement. Seule tante Jeanne était fréquente. C'était elle qui avait aidé dans les différentes démarches. Mon père n'avait pas eu de funérailles, il avait été enterré sans que sa famille ne participe. Tante Jeanne était passé chez chacun d'entre eux et ils s'en étaient lavés les mains. Je me retrouvais seule au monde. Heureusement que j'avais une filière en science qui me permettait de travailler sur le sol américain pendant trois années. Je débutais donc dans un laboratoire de plasma comme technicienne laborantin. Ce boulot me permettait de me prendre en charge et de subvenir à mes besoins sans déranger tante Jeanne, même si me fins de mois étaient limites. Puis j'ai eu cette chance inouïe de participer à une convention intitulée « women thou art loosed » cette convention était organisée par un célèbre pasteur et réservée aux femmes de tous les pays. Cette année-là , la convention se tenait à Dallas alors que je vivais dans le Minnesota. Je devais donc prévoir le billet d'avion, l'argent pour le logement la nourriture et en plus de ça les frais de participation s'élevaient à $250. J'avais hésité mais finis par y aller. Jusqu'aujourd'hui je ne regrettais pas cette décision car elle avait changé ma vie. J'avais été marquée par deux oratrices : Nely Galán et Tiffany Aliche. La première avait énoncé plusieurs règles * - Le prince charmant n'existait pas : la femme ne devait pas attendre qu'un homme travail pour ensuite dépendre de lui * - Le pouvoir est acquis et non donné * - Pense comme un chef d'entreprise même si tu bosses dans un petit poste * - N'achetez pas que des chaussures mais aussi des bâtiments et des stocks La deuxième était une africaine comme moi, plus précisément Nigériane qui avait réussi à se faire une place dans le système financier américain. Elle parlait de comment organiser son budget et mettre l'argent sur le côté. A la fin de la convention je m'étais ruée pour me procurer leurs œuvres. Pas à pas j'avais mis ma stratégie sur pied. Je me serrais la ceinture. J'étais une fêtarde avec plein d'amies, mais lorsque j'avais commencé à réduire les sorties pour mieux économiser, ces amies disparaissaient. Seules Sophie, Emmanuelle, Alida, Roland étaient restés avec moi. Trois années s'étaient écoulées et je devais rentrer chez moi. Mon compte en banque était plein sans me vanter. J'avais mis un plan de business sur pied et m'étais présentée au « corporate office »de la société. J'avais demandé à parler au CEO. Sa secrétaire m'avait envoyée paître. Je ne m'étais pas découragée. J'étais revenue le lendemain et le jour d'après. Je venais à chaque fois jusqu'à ce que le CEO lui-même me remarque et demande à ce qu'on m'autorise. Je l'avais rencontré et lui avais détaillé mon plan. Je souhaitais qu'il ouvre une succursale eh Côte d'Ivoire. Une sorte de franchise dont je serai le propriétaire. Il installerait lui-même les différentes machines en accord avec les principes de la société et je lui déversais des frais. Je lui présentais même mes relevés bancaires. Il regarda à peine mes relevés et me lança « nous n'investissons pas en Afrique ». J

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