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Leçons de vie

Chapitre 6 CHAPITRE 5

Nombre de mots : 4289    |    Mis à jour : 09/09/2021

en D

nnais parfaitement. Elle voit un enfant de riche et veut automatiquement lui coller la grossesse pour caler l’avenir de l’enfant. Je suis sure qu’elle t’a piégée et toi comme un rigolo tu es tombé dans les filets ! Moi : j’ai essayé de lui faire entendre raison mais c’est impossible ! Maman : donne-moi son numéro. Moi (surpris) : pourquoi ? Je t’en prie ne va pas ajouter plus qu’elle ne peut supporter actuellement. Elle est déjà assez triste par ma faute Maman : n’importe quoi ! Je te dis de me donner son numéro tout de suite Je capitulais et lui donnais le numéro. Je connaissais ma mère et souvent elle pouvait être tellement crue au point de vous blesser sévèrement. Je l’ai plusieurs fois vue à l’œuvre avec les servantes qu’elle engageait chez elle. Je n’imaginais pas ce qu’elle allait raconter à Melissa. Je m’en voulais tellement de lui faire autant de mal. Je me sentais tellement coupable. Si seulement elle était moins têtue. Si seulement elle était conciliante et nous laissait nous débarrasser de cette grossesse ! Nous pourrions continuer notre relation comme s’il ne s’était jamais rien passé et faire plus attention les prochaines fois. Mais non madame restait tellement bornée et ferme sur sa décision. Je sortis de ma chambre pour me prendre une canette de Coca Cola. Ludovic était assis dans l’un des fauteuils. Ludovic : tu peux venir une minute ? Moi : je viens ! Je pris la canette dans le frigidaire et vins prendre place près de mon frère Ludovic : Melissa est enceinte ? Je hochais la tête en guise de oui ! Ludovic : man Paul Desoto va te faire la peau ! Moi : impossible ! Il n’en saura rien car je me lave les mains de cette grossesse. Elle ne veut pas avorter alors que je ne veux pas de cet enfant Ludovic : c’est facile pour toi de dire ça ! C’est elle qui porte l’enfant dans son sein. As-tu déjà fait un tour sur internet pour voir les effets liés à l’avortement ? Les risques que peuvent courir les femmes qui s’y adonnent ? Elle peut ne plus pouvoir faire d’enfants alors que tu l’abandonneras pour une autre qui pourra te donner des enfants. Julien un homme c’est d’abord prendre ses responsabilités dans les situations. Je te parle en tant que grand frère ! Papa va peter les plombs c’est vrai ! Tu risques de frôler la mort oui ! Mais crois-moi, tout ça ne sera rien face au fait de voir ton enfant et de te rendre compte que tu l’as renié sans scrupule. N’oublie pas la partie où elle se mariera et c’est un autre que ton enfant appellera papa. (Se levant) en tout cas réfléchis bien avant de prendre une décision définitive. Ludovic et ses conseils ! Il avait ce don-là en lui. Il n’était pas du genre à ne pas prendre position. Si c’est mauvais il vous dira clairement que C’est mauvais et il avancera. Malgré tout ce qu’il avait dit, malgré toute la véracité de ses propos, je ne comptais pas changer d’avis par rapport à cette situation. Si le monde entier veut qu’on me fasse une prière comme le nôtre père et qu’on dise « rejeté sous Julien Desoto » je m’en fiche. Je n’étais ni le premier à avoir refuser la responsabilité d’une grossesse et je ne sûrement pas le dernier à le faire. ...Windi... Aujourd’hui j’étais descendue bien plus tôt. Je devais faire un tour chez ma tante. Cette dernière avait demandé à ce que je m’arrête un peu chez elle. Je conduisais donc doucement jusqu’à sa maison. Ma tante n’avait pas eu la chance en amour. Elle s’était mariée à deux reprises. Deux mariages qui s’étaient soldés par un échec car elle n’arrivait pas à concevoir. Ces maris avaient fini par avoir des enfants dehors et par épouser ces femmes. Je pense qu’elle voyait en moi l’enfant qu’elle n’avait jamais eu et moi la mère qui m’avait été arrachée à la naissance. Elle avait toujours été là pour moi. Je m’arrangeais aussi à être présente pour elle. Je prenais de ses nouvelles chaque jour. J’avais plusieurs fois insisté pour qu’elle vive avec moi mais elle me sortait toujours « je ne veux pas déranger le type qui viendra te voir ». Si seulement elle savait qu’il n’y avait même pas de type. Je garais ma voiture et sonnais. Sa fille de ménage m’ouvrit la porte et me salua avec vivacité. Je lui retournais tout l’enthousiasme. Moi : et maman ? Elle : elle est dans la chambre. Je peux aller l’appeler Moi : non laisse je vais la rejoindre. Elle : d’accord Je pris le couloir qui menait aux chambres et m’arrêtais devant la porte de la dernière au fond. Je frappais avant d’entrer. Je trouvais la bonne dame assise, son miroir en main en train de se peigner les cheveux. Elle afficha un sourire en me voyant arriver. Tante Jeanne : oh tu es déjà là ? Ne reste pas à la porte rentre ! Je m’assis sur son lit et la pris dans mes bras pour un long câlin. C’est fou comme cela faisait du bien. J’avais drôlement besoin d’affection. Et elle était une banque d’affection. Tante Jeanne : comme tu vas ma chérie ? Moi : je vais bien maman ! Et toi ? Tante Jeanne : ça va je suis là ! Moi : tu te fais toute belle la ! Dois-je comprendre par-là que tu te sois trouvé un Jo black Tante Jeanne : oh ce n’est plus de mon âge ça ! (Regard appuyé) C’est vous la relève... Moi : hum... Tante Jeanne : vraiment hum ! En parlant de relève, voici le pagne du mariage coutumier de ta cousine Huguette. Il faut que tu le fasses coudre pour la cérémonie Moi : maman ! Tu sais que ce côté-là je ne suis pas très familier surtout comment ils se sont comportés envers papa de son vivant jusqu’à sa mort. T.J : il y a des choses que tu ne maitrises pas Windi ! Laisse les querelles à notre généra

li

quel que soit ce par quoi je passerai, que Julien m’accompagne ou pas. J’allais tout de même finir par en parler à ma famille car je ne pouvais pas gérer toute seule déjà qu’il n’y a pas de père. Je ne comptais plus lui courir après. Je l’attendais seulement au tournant. Pour le moment, il fallait que je bosse avant que les choses ne s’accumulent dans ma main. Je regardais mes cahiers en sachant au fond de moi que je n’allais rien toucher. J’étais prise d’une grande paresse les matins. Il n’y avait que les soirs que j’arrivais à faire quelque chose. Je me brossais les dents après avoir vomi tous mes intestins puis sorti dans la cuisine me faire un bol de céréales et du jus d’ananas dans un verre. J’en raffolais en ce moment. Comme à chaque fois il fallait que je trouve une émission pour manger sinon c’éta

? All

ui je s

jambes mais ce n’est pas à mon fils que tu vas attribuer cette grossesse. Ne pense pas une seconde qu’il va mettre son avenir en sus

: ...

ment on se couche dans le lit des hommes jusqu’à prendre la grossesse ? Ta mère a dû rater ton éducation sinon seulement tes études allaient t’intére

nner mon numéro à sa mère pour faire le sale boulot comme lui-même n’arrivait pas à m’atteindre. J’avais vraiment mal face à ce comportement aussi puéril. Appeler un enfant qui pouvait être le vôtre et se mettre à la traiter de personne de mœurs légère

nt) : A..al

sa qu’est-ce

mama

l D

oment que je ne les ai pas vues par ici Moi : lorsqu’elles auront un congé je les enverrai.

pars ou tu resteras

le champ. J’étais juste

ler prendre mon verre de vin de palme avec

argent à la servante que mes sœurs avaient prise pour lui. Depuis que maman n’était plus de ce monde, il avait déménagé dans sa maison de retraite qui se trouvait à environ deux heures d’Abidjan. Avant de m’en aller mon père me donna un billet de dix mille pour le carburant d’après lui. Il était têtu ce monsieur. Cela me fit sourire. J’avais quitté Abidjan à cinq heures pour être ici à sep

in) : vous devez être monsieu

a main) : c’est exa

avier Adingra et

mais ne reste

lissa et souhaitons nous entretenir a

ez-vous je

nte notre fille et refusé la paternité. Sa mère a

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