Victorine et les évadés de la côte sous le vent
nce de l'entrée en guerre contre l'Allemagne. Comme de nombreux Antillais, il s'était porté immédiatement volontaire p
e Général de Gaulle va lancer, le
glaisMais, au moment de partir, il hésite à laisser sa famille. Son père est affaibli, sa mère est usée p
Turenne, les
es. Elle fréquentait un groupe de jeunes militants commu
utes les manifestations et risquaient à tout moment leur arresta
ers à prendre des risques pour combattre ce
ine et
ait à la nouvelle vie qui s'ouvrait devant elle. Elle allait att
antes des hommes du quartier ne manquaient p
qui l'avait abordée sur le marché alors qu'elle vendait quelques racines, avocat
ncé par quelques regards appuyés, puis quelques éch
*
s la baie du carénage, à Fort-de-France, chez un artisan plutôt spécialisé dans la menuiserie qui œuvrait aussi b
Il se promenait observant les allées et venues des
res des canots, les préparatifs d'appontage des paquebots en provenance de la Métropole. Il s'arrêtait près des anciens qui lançaient leurs lignes ou des gamins qui tendaient leu
nt. Il rêvait lui aussi d'horizons lointains. Ils se retrouvaient su
lme qui fit les premiers pas. Il aimait ces moments d'intimité et un jour, s'enhardissant, il se décida
ter sa famille, et surtout son père Honorin, qui ne s'y oppo
staller en ville, dans la case que son amoureux avait const
dans son n
ginale de
aire de cette dernière, mais aussi quelques jours avant les terribles événements qui allaient boulevers
parents et amis. La période de fiançailles n'avait pas duré
conformé à la tradit
t du logis, c'était le jeune homme aussi qui devait pourvoir aux meubles du séjour : table, chaises, buffet..
ition avait également é
demoiselle d'honneur n'était pas choisie au hasard car elle serait aussi la marraine du premier enfant. Les témoins, eux aussi, étaient choisis avec soin. Ils devaient, soit être cél
ue, blanche avec un long voile. Elle portait à la main un bouquet de fleurs blan
r cette occasion en ajoutant des vérandas, des abris faits avec feuille
ents et amis. Il y avait le déjeuner de noces, toujours avec du mouton. La fête se poursuivait dans la soirée avec pâté en pot, pâtés à la viande, amuse-g