Une rencontre émotionnelle
s du lycée sans attirer l'attention. Ce n'était pas qu'il fuyait la lumière, mais plutôt que la lumière semblait ne jamais se poser sur lui. Il évoluait dans
les échanges bruyants de la cour, tout cela sem
d'éviter les interactions inutiles. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas les gens, mais il trouvait les échanges sociaux épuisants. Les petites con
jours soutenu, il n'avait jamais vraiment réussi à s'ouvrir à eux. Ils ne comprenaient pas pourquoi leur fils se montrait aussi distant, et chaque tentative d'approche ne faisait que renforcer c
rire éclatant et ses cheveux bruns bouclés qui dansaient à chaque mouvement, elle illuminait chaque pièce dans laquelle elle entrait. Maria n'était pas seulement populaire, elle était profondémen
orte qui, d'instaurer un climat de confiance dès les premières paroles échangées. Malgré toute cette effervescence autour d'elle, Maria cachait elle aussi des blessures, même si elle le faisait avec beaucoup plus de discrétion. Derrière son sourire cons
dans le même univers, foulant les mêmes couloirs, respirant le m
-
journée
r les oreilles. Le monde autour de lui semblait flou, presque irréel, tandis que la musique remplissait ses pensées. Aujourd'hui, il
cutaient bruyamment. Il aperçut quelques visages familiers, mais ne fit aucun signe. Cela faisait p
rder les arbres bouger sous la brise, ou bien perdre son regard sur l'horizon, là où le ciel semblait toucher le sol. Les cours n'avaient jamais été un problème pour lui.
lontairement devenait un fardeau qu'il ne pouvait plus ignorer. Chaque sourire, chaque rire qu'il entendait autour de lui le rendait un peu plus conscient du vide qu'il porta
-
journée
hangeant des blagues et des nouvelles. Elle aimait ces moments, cette sensation d'être connectée aux autres. C'était une bouffée d
ses meilleures amies, en lui tendant un
nt les rires de ses amis. « Oh, tu sais b
tait devenue froide depuis le départ de sa mère, et Maria se retrouvait à gérer seule cette situation. Pourtant, elle n'en parlait jamais à personne. Elle était Maria, la fille forte, cel
n elle s'intensifier. Elle regarda autour d'elle, ses amis, les élèves qu
-
sement de l
Maria, chacun dans leur routine respective. Mais ce fut pendant la
. Il s'assit sur un banc à l'ombre d'un grand arbre, sortit son livre et se perdit dans sa lecture. Pendant
ara en s'approchant du banc où se trouva
dans son livre. C'était un visage qu'elle avait vu plusieurs fois, mais
e t'avait pas vu, »
cha la tête en signe de reconnaissance. « Pas de
avec ses amis, mais son esprit restait fixé sur ce jeune homme. Pourquoi ne l'avait-elle jamais remarqué avant
l n'était pas habitué à être remarqué, encore moins par quelqu'un comme elle. Il ferma son livre, un peu mal à l'ais
en se levant pour l'aider. « Dés
est rien, » répondit-il, san
ards se croisèrent vraiment. Un
'étrange et d'inexplicable dans ce moment. Maria sentit son cœur s'acc
» demanda Maria, tenta
livre, puis répondit si
s yeux. « J'adore les livres aussi, » dit-elle.
lqu'un manifestait un intérêt sincère pour lui, et il ne savait pas comment
avec une étrange sensation. Il n'était pas sûr de ce qui venait de se passer,
-
s et de Maria. Bien qu'ils ne le sachent pas encore, cette rencontre allait déclencher un
ant la rencontre entre Hans et Maria et les premie
-
Présentation de Han
adresse la parole, encore moins une personne comme elle. Sa solitude, d'habitude réconfortante, lui paraissait soudain étouffante. Il marcha rapidem
es. Ce bref échange avait suffi à troubler l'équilibre fragile qu'il s'était construit. Hans avait toujours réussi à rester en dehors
, espérant que le silence et les murs de livres autour de lui parviendraient à calmer l'agitation intérieure qui le secouai
-il. « Elle ne me connaît pas, je suis invis
ir enterrées depuis longtemps. Il se demandait pourquoi une fille aussi rayo
-
t les pensées
quelque chose de mystérieux chez lui, une profondeur qu'elle n'avait jamais rencontrée chez les autres élèves du lycée. La plupart des garçons qu'elle côto
n rôle de leader charismatique, une part d'elle restait toujours en retrait, dissimulée sous son sourire. Avec Hans, même si elle ne le connai
demanda Clara en riant. « T'as
t Maria, légèrement embarrassée. Elle esquissa un sourir
senti une fragilité en lui, une sorte de douleur cachée derrière ses yeux sombres. Et cela la fa
-
effet pa
ans et Maria continua d'agir comme un effet papillon dans leur esprit respectif.
tête. Il éteignit la lumière tôt, espérant que le sommeil apaiserait l'agitation dans son cœur. Mais même les ténèbres de la nuit ne parvinrent
ent bombardée de messages tout au long de la soirée, mais elle ne répondait que par de brèves phrases. Sa mère n'était pas encore rentrée du travail, comme d'
issait parce qu'elle la portait elle-même chaque jour, dissimulée derrière son sourire éclatant. Peut-être, se di
-
ain : un change
la revoir. Tout ce qui lui restait en tête, c'était ce court échange et la chaleur de son sourire. Il se préparait à affronter une
s au fond de son esprit, elle attendait de croiser Hans à nouveau. Leur échange n'avait duré que quelques secondes, mais il avait la
s, absorbé par son livre, ne la remarqua pas tout de suite. Quand il leva les yeux et la vit, il eut un sur
dit-elle
t, hésitant. « Salut, » répondi
ourire. « Tu lis q
son livre avant de répondre. « C'est un r
nt à côté de lui sans même demander la permission.
la spontanéité de Maria. Pourtant, une partie de lui appréciait cet intérêt qu'elle lui portait, même s'il ne
-
sation timide ma
intrusive, et Hans, bien que toujours sur la défensive, commençait à se détendre légèrement. Ils échangèrent su
tait sincèrement curieuse à son égard, mais il craignait de s'ouvrir, de dévoiler ce qu'il cachait. Quant à Maria, elle comprenait que Hans
-
n de la
mais quelque chose avait changé en lui. Peut-être qu'il n'était plus aussi invisible qu'il le pensait. Maria, elle, se surprit à sourire plus que
bien qu'ils l'ignorent encore, cette re