Manipuler par mes sentiments
de la SNCF a cessé le travail. Ce train est terminus Gare du Nord. » Les voyageurs pour Roissy doivent rejoindre les q
ps ? Souvent, on me demande de l'aide, sans doute à cause de mon air cosmopolite, un type
, j'aurai gravi et dévalé une demi-douzaine d'escaliers, arpenté des kilomètres de rues et de couloirs, croisé des centaines de visages déjà oubliés, absorbé des millions d'ondes de téléphone, du rap, du rock, du slam, des microbes et des virus. J'achète deux croi
ue débute
montre au paresseux sa propre paresse, à l'indifférent son ennui. Pas la peine de s'épuiser
es de l'enthousiasme, ravive les braises mourantes, il éveill
inutes. Trois fois par heure pendant trois heures, toujours les mêmes erreurs aux mêmes endroits. Les gamins sont amenés dans cette salle, bruyante car donnant sur la rue, par leurs mères,
ourtant, il est au programme de l'examen, c'est donc cette musique et rien d'autre que je dois leur enseigner. Accorder leur guitare, corriger les erreurs, bailler discrètement,
un vieil homme, misérable statue affalée sur le trottoir, a écrit sur un carton déchiré « SVP, j'ai faim ». Je m'enfonce dans le métro. Les sans-abri sont toujours là, dans les couloirs, sur les quais, dans les rames, où l'un d'eux, d'une voix
scope. Apparemment, le ciel est gris, et je suis
emie de rangement, de grognements contre Michel, s'il est encore là. Mais il dort sûrement ou il
nflements en provenance de la chambre. Ariane et Michel sont là, debout, habillés, et ils ont tout nettoyé. La table e
pas d'incendie, pas de désordre, pas de voisins
c'est que tu prends tout trop à cœur. Tu n'as même pas
verres, dit fièrement Ar
suis invité chez mo
ne rien faire. C'est mon anniversaire.
faisait rien, ce serait trop comme les autres
n'en fais pas une habitude, hein, c'est jus
À côté de lui, Ariane, bien que de taille moyenne, semble minuscule. Ses cheveux bruns bouclés, de la même teinte que ceux de mon fils, encadrent ses petites lunettes en amande qui épousent parfaitement la forme de ses yeux noisette. Elle est vive, rieuse, avec un fond d'inquiétude qui me ressemble
nécessaires pour travailler dans des centres aérés ou des colonies de vacances, et s'imposent occasionnellement quelques petits boulots. Ariane a fait des enquêtes, été ouvreuse de théâtre. Michel, lui, a livré des pizzas, servi des burgers dans des fast-foods douteux. Ses études, c'est surtout lire des romans anglais o
nir, on sait où on va. » Et en effet, elle y alla. Pour vivre avec lui. Ce qui posa la question épineuse du divorce. Mariés sous le régime de la communauté des biens, j'étais en droit de lui réclamer la moitié de son cabinet de kiné, que j'avais contribué à financer. Il semble alors que Christian, si franc et direct, ait incité Karen à exploiter mon sens détestab