Manipuler par mes sentiments
pas une immense Walkyrie ; je l'appelle souvent « mon passereau » dans l'intimité, tant elle est légère. Nous nous émerveillons souvent lors de nos
te sur le quai de la gare : un grand chapeau rouge, une cape noire, une écharpe rouge. En dessous ? Je ne sais pas encore. Elle se jette à mon cou, m'embrasse avec effusion, en perd même son chapeau. «
s l'air si é
ques jours sans chanter, sans bouger, avec toi. Dîner aux chandelles, rien que nous deux. C'est surt
ne qu
ousculé par les voyageurs et trébuchan
jours autant l
tout la voiture, je ne viens plus guère que pour t'accueillir, toi ou Michel.
tendre, et j'en profite p
. Tu t'es coupé un peu les cheveux, non ? Et tes grands ye
ressuscitée deux heures
éger sa voix du froid, de la pollution, de l'humidité, des virus, de la climatisation, du temps qui passe, et de la mauvaise nourriture. Paris lui paraît aussi une ville grise du Nord. Elle veut aller dans un resta
laissant entrevoir une promesse au mâle affamé par une longue abstinence. Mais une fois chez elle, ses bagages transportés précautionneusement jusqu'à l'as
café, on comprend pourquoi ils boivent du thé, comme disait... je ne sais plus qui. Si ça ne te dérange pas, caro, je vais me recoucher après ce délicieux petit déjeuner. Et toi ? »-Je rentre à Arcueil, po
gue journée m'attend. Ce soir ? »-Bien sûr. Je comprends. Je ne bouge pas d'ici. Tu finis à
s pieds (pas pour ceux du gigantesque Michel) me confirment qu'Ariane est avec mon fils. Ils dormiront sans doute jusqu'à lundi. Quelle injustice ! me dis-
aisantez ? Deux mois sans vous toucher, e
hristiane. Tu n
r aussi plan-plan. Vous vous contentez de si peu, vous
'opéra en tournée. Toujours changer de train, d'avion, d
Allez, parl
t. Lynda a appris le violon, acquis une bonne technique au clavier. Elle chantait dans les chœurs, et la beauté et la clarté de sa voix l'ont vite distinguée. Sa carrière semblait toute tracée. Elle a remplacé une vedette mal
mour,
. Même à 120 décibels, on n'a pas l'i
rer une telle star, toi qui te
ble. En dernier recours, ils lui ont proposé un guitariste, moi. Elle a protesté. Une guitare n'est pas un luth, et les puristes allaient la critiquer. Sa r
mmen
ne remarque sur
settes ? Sé
Elle ne voulait pas que l'on voit un bout de
ne le sa
concentré sur mes partitions. Ce qui n'était pas facile, car sa voix me troublait beaucoup. Elle, de son côté, me lançait des regards insistants en chantant, ce qui
tare... mai
ll. Elle a terminé par « O Solitude My Sweetest Choice ». On osait à peine respirer dans la sal
s, elles étaient co
e Britten. On lui avait dit qu'il existait une partition de lui : le « Nocturne » pour guitare dédié à Julian Bream.
mpes japonaises, vous l'avez invité
ne franchit jamais le périphérique. Alors je suis allé chez elle, et de fi