Manipuler par mes sentiments
était comme si j'étais invisible à vos yeux.
artement sombre et froid, je me demande s'il s'agit vraiment de mon chez-moi. Les fêtes de Michel transforment chaque fois mon refuge en un champ de bataille. Je suis hanté par l'idée d'un désastre : trop de drogue, une overdose fatale
pace, en particulier la chambre avec la belle guitare. Vous êtes allé à la cuisine, avez rapporté des soucoupes que vous
s éventrés sur la table, et en entendant ce brouhaha assourdissant, accompagné de ce que vous appelez de la musique, j'ai
s êtes réapparu, furieux, les cheveux en bataille, le
que l'appartement était en feu. Il dev
dans la cuisine. Vous l'avez débranché en jurant. Et là, je vous ai
le « encore »
et nettoyé le désordre autour du gau
une nouvelle journée épuisante ? Et je savais qu'en plus de mes
t, c'était elle qui devait nous préparer des crêpes, pas ces croûtes carbonisées qui on
? Moi,
J'ai même pensé qu'elle allait vous caresser entre les o
de rire, espiègl
ent dans cette histoire pour me
vue biaisés, dénoncer vos mensonges, dévoiler vos silences. Nous somme
mauve sèche au-dessus de la baignoire. J'en déduis qu'Ariane a passé la nuit ici avec Michel. Les autres invités ont
ranger, faire la vais
mmh
veux que tout soit impeccable. Et faite
mmh
ar une chaîne massive, ce qui reste de mon vélo : le cadre et une roue. La selle et l'autre roue ont été « empruntées » par un cycliste dans le besoin. La pelou
es, les séismes, les bébés congelés, le président qui promet de sauver le pays, le football et la bourse à
n soi, presque une épreuve de survie. Excluez-en enfants, personnes âgées, femmes enceintes, claustrophobes, et bien sûr guitares. Sur le quai, on attend parmi des centaines d'autres âmes, toutes entassées dans ces wagons qui les écrasent de moitié. Les regards fi
ontractez tous les muscles, et poussez. Ne vous arrêtez pas aux grognements et cris de douleur de vos voisins, ils peuvent encore céder un peu de place. Un sac vous enfonce dans les côtes, un parapluie vous pique le mollet, une jeune fille pâlotte menace de vous vomir dessus. Glissez quelques
ons, poireaux, et épinards. Je n'ai jamais été aussi proche des autres êtres humains : je distingue les pellicules sur les manteaux, les boutons sur la peau, les poils dans les oreilles, le nez, le cou. Un voisin me torture avec un rap qui s'échappe de ses écouteurs.
aussitôt par une nouvelle vague. Miracle, une place se libère et je m'y affale. En face de moi, un homme en cravate lit le Figaro. La bourse reprend des couleurs, le CAC 40 au sommet. Les sonneries de téléphones massacrents du Vival
nes pour prévenir d'un retard. Les écrans des portables éclairent faiblement l'obscurité comme des lucioles dans la nuit du métro paris