La relation secrète du milliardaire
ressenti. J'ai voulu crier son nom, mais aucun son n'est sorti de ma bouche, seulement une respiration haletante et coupée. C'était comme si David avait pris mon dernier souffle pour
ise en garde nous rappelant de ne jamais téléphoner au volant. Comme une sorte de leçon à laquelle on aurait répondu « promis, on a compris, on ne recommencera plus, rendez-moi juste l'amour de ma vie, s'
e, une punition accompagnée d'un goût de sang qui remplissait ma bouche, comme si j'étais en train de mourir. Le souffle me manqua, je ne pouvais plus respirer. Mon corps me lâchait, tout en moi se déconnectait. J'étais sur le point de mourir, mon cœur s'était brisé en mille morceaux. L'angoisse
prit était resté dans l'obscurité. Il n'était que six heures du matin, l'herbe était encore humide, cela se voyait de la fenêtre. Le soleil ne tapait pas encore en ce début d'été, le moment parfait pour prof
indien, notre premier feu d'artifice du 14 juillet, notre voyage au Danemark, la première fois que je l'ai présenté à ma famille, notre première nuit ensemble. Seule dans ma cuisine, je revis ces moments de bonheur, ceux qui m'avaient comblé de
gris. De la fenêtre, j'espérais qu'aucun enfant ne viendrait jouer dans le parc ce jour-là. Si je ne pouvais pas être heureuse, il n
jà présents sur le parvis de la cathédrale se pressèrent pour se mettre à l'abri, ce n'était pas le jour pour faire des photos de Strasbourg sous le soleil. J'espérais qu'il pleuve toute la journée, voire tous les jours suivants. Métaphoriquement, cette pluie, venue de nulle part, brisa ce qui
ie résonnait également dans le téléphone. Cette même pluie tombait sur la voiture de David, peut-être même sur son corps. Moi, j'étais à l'abri, au sec. David, lui, était dehors, dans une voiture probablement en mille morceaux, sans pr
vid, même si j'aurais voulu y croire. Non, c'était un autre homme, sa voix
qu'il y a quelqu'un ? Je vous entends resp
nquait cruellement, et je n'avais aucune force pour répondre, ni même
ndez-moi. J'ai besoin d
restait de volonté, j'
oui, je
ous. C'est très sérieux ici, cet homme est décédé. Si vous ê
à haute voix ce que je redoutais au plus profond de moi. Il venait de m'envoyer sans retour possible dans un monde de souffrance. David était mort, sa
es, les insectes, les serpents, et parfois même des oiseaux, ces créatures dont les formes et mouvements peuvent sembler étranges. Pour d'autres, ce sont les poissons qui provoquent des frissons d'horreur. Peut-être parce qu'ils sont visqueux, ou avec le
lle pouvait me pétrifier, me rendre incapable de bouger, me paralysant de terreur ? Nos espr