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La relation secrète du milliardaire

Chapitre 4 Chapitre 4

Nombre de mots : 1345    |    Mis à jour : 17/08/2024

ait-ce à cause des médicaments que je prenais à longueur de journée ? Je m'abreuvais d'anti-dépresseurs, il m'en restait encore quelques boîtes dans la pharmacie. Au lycée, une dépression s

ent emmenée voir un médecin. On m'avait prescrit des médicaments. Grâce à eux, j'ai pu sortir la tête de l'eau et terminer mes études. Je n'en parlais à personne, mais je n'avais jamais réussi à me débarrasser de mon stock de médicaments. Et me revoilà, des années plus tard, replongée dans le même gouffre. Gra

ait que tôt ou tard, je finirais par redevenir folle. Comme une bombe à retardement, prête à exploser au moment où on s'y attend le

trop sur la vie des autres. On se bourre de médicaments, on devient dépressif, puis on fait une overdose, c'est ça ? C'est tellement cliché, mais malheureusement, c'était la seule méthode que j'avais trouvé sur le moment pour éviter de me jeter par la fenêtre. Tout ce qui pouvait anesthésier cette douleur profonde en moi, je le prenais, sans me poser de questions. Une solu

s toujours seule, dans mes rêves. Des camions lancés à toute vitesse, des corps sans vie couvrant des routes entières. Des nuées de libellules s'abattant sur le corps sans vie de David. Et David, avec ses yeux éteints, me suppliant de raccrocher. Je m'infligeais cette torture toute seule, ces images sortaient tout droit de ma propre tête. Étrange, car je n'avais jamais eu beaucoup d'imagination, sauf pour écrire de la poésie, souvent romantique d'ailleurs. Dans tous ces cauchemars, un brouillard revenait sans cesse. Comme une sorte de mét

s durer éternellement, j'avais besoin d'aide, mais je ne pouvais pas penser correctement. Seuls le froid, la douleur et l'engourdissement de mon corps me rappelaient que j'étais encore en vie. Quand le désespoir devenait insupportable, je sortais juste pour aller au supermarché, remplir un chariot d

Je ne me souvenais pas en avoir autant, ma pharmacie semblait sans fin. Les somnifères ne suffisaient plus, alors je suis passée à autre chose. Tout un tas de médicaments, petits et grands, colorés et blancs, se sont retrouvés dans mon estomac. Et je ne lisais pas les étiquettes. Je n'avais aucune idée de ce que j'ingurgitais, mais ça passait bien avec la vodka. Est-ce que ces médicaments allaient avoir un effet ? Je n'en savais rien, et ça ne m'effrayait même pas. J'étais impatiente de voir ce qui allait se

coulées depuis que j'avais avalé

itais ardemment que cette même lumière vienne me chercher, moi aussi. Dans l'autre monde, on peut sûrement conduire à toute allure sans risque, c'était probablement ce que David faisait à cet instant. Conduire, boire en même temps, sans aucune conséquence. Le rêve pour quelqu'un comme moi, qui perdait la tête. Peut-on imaginer un s

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