PDG: Dingue de ma patronne
cimetière et que nous buvions un verre en son honneur lors du déjeuner qui suit. Mon père n'aurait jamais accepté qu
écouter encore une fois les histoires que notre mère raconte
ontre son costume ridicule. Je descends dans la rue, cherche
is c
ns les rues désertes. Un dim
de si je n'aurai pas perdu mes orteils
ai l'impression qu'elle l'aime plus que moi. Il est mignon avec sa pet
terrasse et une pelouse bien entretenue. Les couleurs sobres qui habillent les pièces n'ont rien à voir avec la maison de mon enfance. Ma mère en a fait un lieu digne d'u
j'aie le temps de sonner. Elle me prend immédiatement dans s
r la banquette arrière, nous
tous les trois et marchons jusqu'au columbarium de mon père. Ma mère remplace les fleurs fanées par des neuves, aussi sobres que les précédentes. Elle vient beauc
là, puis nous repartons. Je sais que cet exercice est bien plus diff
ci. Une fois attablés, mon frère s'amuse à replacer une mèche de
que t'avais une grande
détourne le regard, comme si
t dans une agence de presse. Je comme
uis content que tu p
rité pour bien peser ses paroles. On a toujours été proches tous les deux. Il m'a longtemps vu comme une figure paternelle, e
cheveux bruns de notre mère... Y'a pas de doute, on est bien du même sang. Il est le plus jeune, mais il a plus d'assuranc
e sujet, parlant de son boulot et du chiot qu'il vient d'adopter. Enco
histoires que notre mère nous raconte chaque année. Ce mêm
moment avant qu'on se sépare et nous
que mon frère me fixe. Je devine qu'il a des questions
qu'est-ce qu
ce que tu veux... Je suis perdu et ça me fout la trouille de devoir faire attention à c
même qu'avant. Va falloir que vous vous y fassiez. J'en
sion que t'as arrêté de te batt
ation. Je sais qu'il a raison au fond. Mais m
ut de cette conversation. Je me sens tellement coupable de les entraîner dans cett
e les précédentes années, parce qu'
t calme. Je ne suis presque pas sorti de mon appar
ité pour m'annoncer son mariage prévu l'été prochain. Je suis content pour lui. C'est un
Je n'ai même pas pris la peine de répondre, parce que j
ue ce boulot était une chance de redémarrer ma vie, de me battre de
cer mon premier jour de travail, mai
u travail. Mes proches seront sûrement déçus que je ne sois pas retenu, mais au moins, personne ne m'en voudra directement.
l'instant, je suis perdu. Je ne sais plus qui je suis ni ce que je veux devenir. J'ai besoin de temps,
à ce que je vais porter. Même si je ne veux pas être embauché, je ne me sens pas capable de me présenter n
chez moi, c'est bien le seul avantage. Plus
e transparent laisse entrevoir les bureaux. L'endroit a du charme et d
rouve une femme d'une quarantaine d'années. La pièce est lumineuse et un des murs est entièrement recouvert par le slo
tête aux pieds. À en juger par son sourire, elle m'imagine déjà dans son lit. Une fois de plus,