Reconquérir mon ame-soeur perdu
ur un interrogatoire interminable. Au moment où je pensais qu'elle en avait fin
r ? Mais pourquoi la retiendraient-ils aux États-Unis ? Elle était Française, elle rentrait chez elle
dit. Je n'ai pas posé de questions, et nous avons passé les derniers contrôles sans encomb
t je l'ai attendue au salon VIP. En feuilletant le New York Times, je suis retombé sur l'article concernant l'hôtes
s présentée pour son vol retour d'Air France et qu'elle était introuvable depuis. Évidemment, les aéroports d
décidé de rester ? Qu'elle avait le droit d'abandonner son équipage et de ne pas rentrer à Paris ? Qu'elle n
qu'elle était ravissante. C'était le mot juste : je partais pour Paris sur un coup de tête avec une femme que je con
arqué dans une cabine luxueuse. Un steward élégant et une hôtesse stylée ont pris soin de nous. Nous avons b
passion pour les musées était née tardivement, lors d'une visite au Louvre avec des amis où un portrait l'avait
n de Mireille ajuster ma couverture et retirer mes écouteurs. Je me suis laissé aller au sommeil, bie
r le hublot pour voir Paris se profiler sous les nuages. Des petits immeubles apparaissaient peu à peu, mais imp
çais peu après le lever du soleil. Un soleil qui avait accompagné notre voyage, mais que le p
t-vient des véhicules sur la piste. J'étais en France, un pays qui m'était étranger et qui, dans mon esprit
nous conduire au centre de Paris. «À quel hôtel ?» a-t-il demandé, un peu grognon. Mireille, avec un sourire, a dit qu'elle
u monde et il n'était pas surprenant qu'elle ne soit pas étrangère à leurs hôtels. Maintenant, je comprenais mieux pourquoi elle v
justice !» J'ai hoché la tête sans poser plus de questions. Si je ne savais rien de sa vie, ce n'était pas par
léchi un instant, puis a donné l'adresse de l'hôtel du Louvre, dans le 1er arrondissement. J'ai brièvement pensé que
des meubles de style, des tentures aux fenêtres, une ambiance feutrée et des couleurs sobres, bien moins criardes que ce
ne nouvelle robe achetée au duty free de l'aéroport de New York. Elle était élégante, ne montrant aucune fa
t mieux ne pas dormir si nous voulions nous adapter à l'heure locale. Le Palais du Louvre, tout proche, nous attendai
de visiteurs piétinait devant la grande pyramide de verre. Après quelques minutes de queue sous u
ent s'être donné rendez-vous ici. Chacun prenait son billet et consultait le plan géant des s
ns donc erré dans les salles au gré de nos envies, parfois admirant une œuvre ensembl
ion. La femme peinte semblait me regarder, ses yeux me suivant à chaque mouvement. Intrigué, j'ai
a suivi. C'était impossible ! Pour en avoir le cœur net, j'ai fait quelques pas supplémentaires et constaté q