Reconquérir mon ame-soeur perdu
qui je venais de signer un contrat, affichait un sourire satisfait. Il avait apposé sa signature, et je ne pouvais qu'
ment pour mes affaires, et même si je n'étais pas un grand connaisseur du quartier de Wall Street, je savais que hé
elle de la chambre 812. Une fois à l'intérieur, je passais quelques coups de fil, puis je prenais un bain pour me détendr
cinq ans. Le trajet d'une heure trente me permettait de récupérer ma voiture sur le parking et de filer
, rien ne se pa
i 11 juin 2004, je me souviens parfaitement de cette date. C'est celle où j'ai rencontré Nelson, comme in
t liées à leur journée de travail. J'étais dans le même état d'esprit. Totalement plongé dans ma trans
gard d'une femme qui marchait sur le même trottoir. Une brune élancée, avec un regard profond. No
le. La retrouver était impossible, mais quelque chose en moi était convaincu que ce n'
s jambes flageolaient, et un homme qui me suivait trop près m'a bousculé. Les gens autour m
éel était un décor. Je n'étais plus que partiellement présent, entre ici et ailleurs, entre maintenant et un autre temps. Cette clarté soudaine, cette conscience aiguisée, ce n'était pas de la confusion. C'était une
on image, nette comme dans un miroir, m'a renvoyé à l'étrangeté de ce qui venait de s
. Mais je n'étais plus sûr que ce soit elle. Sa silhouette s'éta
de ce que j'avais vu : un corps longiligne, des cheveux bruns abondants, un visage fin, des traits r
e. Le véhicule s'est arrêté à ma hauteur, et j'ai posé ma main sur la poignée. Mais quelque chose m'a retenu, et
étrange de vivre un moment crucial... Tout cela ne pouvait être qu'un coup de foudre. Ce n'était pa
venaient d'être envoûtés par une beauté ; une beauté à la fois banale et exceptionnelle. Banale, parce que les rues sont pleines de
ne manquait ni de charme, ni de mystère. Elle m'avait lancé un regard insistant et plein de langueur. Il n'y avait donc ri
n gars qu'une femme pourrait aimer juste en le croisant. Yeux verts, bouche un peu large, nez droit. Je n'ai jam
vent dit que je portais le costume avec élégance, et je savais que j'avais assez de charme pour qu'une femme pui
position d'affirmer que le regard qu'elle m'avait jeté était aussi chargé de sens que celui que je lui avais lan
ace, ma déception a été à la hauteur de mes attentes : celle que je cherchais n'était plus là. Si son charme m'avait
llait certainement pas rester plantée là, à attendre sur un trottoir bondé. C'était à moi d'agir plus vite, de prendre l
e regretter. Si j'avais manqué de spontanéité, je ne pouvais plus rien y faire. Il n'était plus question
'une femme, et après ? J'avais ressenti un malaise en la voyant, mais cela ne prouvait rien ! Il me fallait simplement m