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Les dames de Corrèze

Chapitre 5 1933

Nombre de mots : 2292    |    Mis à jour : 27/12/2023

ic », dans lequel elle suit l’évolution de la mode. Elle ne prétend pas faire des créations, mais elle s’inspire vraiment des tendances qui apparaissent à Paris

mère, et à ses amies de bridge, elle fait des robes, des manteaux et même parfois des chapeaux. Ces dames lui passent des commandes pour aller au bal, pour assister à une pièce de théâtre ou pour toute autre raison, un mariage, un baptême ou même un enterrement. Il est toujours de bon ton d’avoir une nouvelle toilette pour sortir, surtout lorsqu’on sait qu’on va rencontrer les mêmes personnes. Elle est capable d

ges. Elles commandent toujours le détail qui fera la différence a

Il n’y a que vous qui l’aurez, rassure-t-elle

u marron ou du bleu marine, et bien sûr du blanc, des cotonnades fleuries aussi. Avant même d’acheter le tissu, elle sait comment elle ajustera les morceaux. Elle a vu déjà des modèles de « Coco Chanel », cette grande couturière qui fait fureur auprès des Parisiennes. Parfois, elle s’exerce en faisant des modèles réduits pour les poupées de ses filles. Elles peuvent

Il faudra qu’elle aille courir les magasins. Mais elle adore ces moments d’escapade. À Brive, elle retrouve sa belle-sœur Simone. Elles ont appris à se connaître au fil du temps. Elles passent de bons moments entre elles. Simone vient chercher Madeleine à

e bande au bas de la robe. Je fais un rappel sur les manches et aux poignets. Je rajoute un ruban au niveau du col, et le tour est joué. Ça fait de

suis meilleure en cuisine. D’ailleurs, ça se voit. Ces temps-ci, j

’ai aussi tout le t

ns. Du coup, je suis moi aussi obligée de lancer des invitations en ret

rages d’Uzerche. Je vois aussi mes clientes. Sinon, je reste parfois des jours sans voir personne. Juste les filles

oir les tissus

asperge comme lui disait gentiment sa mère. Louise est tout aussi grande et ass

inture tressée. Elle coudra des plis droits sur le devant. Les manches seront larges, el

nt pour la ceinture. Elle lui fera un voile en tulle, qu’elle mai

iage. Elle sait déjà que les essayages seront une vraie comédie. Jeanne sera patiente, le temps que sa mère ajuste tous les détails. Elle montera sur la table de l

J’en ai marre d’attendre. Je v

manqué. Je n’en ai plus pour très longtemps. Si tu veux être la plus belle, il faut ce qu’il faut !

onsieur le curé. Et même hier, elles y ont passé toute la journée. Elles avaient dû emporter un pique-nique pour le déjeuner. Madeleine leur avait fait une jolie tarte à p

la plus dégourdie, c’est pourquoi il

ue j’étais la plus sou

puisque je suis devant tout le monde

e que l’autre. Bon, il est temps de se préparer. Si tu veux Jeanne, je vais te faire des tresses. Toi Louise, tu p

femmes avaient les chapeaux assortis à leur robe. Madeleine reconnaissait quelques-unes de ses créations. En effet, le cortège des petits communiants avait été très réussi. Ils avaient aussi très bi

que le dimanche. C’était un cadeau trop précieux pour le porter tous les jours. Simone et Louis étaient venus de Brive avec leurs enfants. Mais il n’y avait toujours pas de nouvelles de Jean, qui apparemment continuait à

entrer. Je crois que les

tu n’as pas besoin de mo

fois, mais Madeleine avait mis cela sur le compte de la fatigue. Émile travaillait beau

tu veux, ça nous fera une p

ans moi. Amène les fille

s que répondre. Elle s’approche de lui et lui prenant la main, el

boire une dernière goutte avec Émile et il re

e soit une bonne chose,

dis, crie Émile

aque fois qu’elle se dispute avec Émile, ça la rend triste mais elle trouve toujours le moyen de se réconcilier.

jà couchées lorsqu’Émi

u que je passais un bon moment avec mon père et mon beau-frère ? Tu n’avais pas à me pa

veux et lui donne un coup de poing qui lui explose la pommette. Elle ne veut pas crier, elle ne veut pas pleurer non plus, mais la douleur est si forte et si soudaine. Jamais auparavant Émile n’a levé

ue ses filles n’ont pas été réveillées par l’altercation. Quand elle se regarde dans le miroir, elle ne se reconnaît pas. Elle se déshabille et se couche sans attendre qu’Émile rentre. Ce soir-là, elle pl

lle ne veut pas le contrarier. Louise a alors demandé à sa mère comment elle s’étai

fourche dans l’étable. Et je me suis cognée sur une poutr

Ils ne s’embrassent pas. Ils ne se regardent même pas. Ils ne sont pas comme d’habitude, même si Émile con

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