Les dames de Corrèze
dans cette maison en pierres. La grande cheminée nous servira à faire la cuisine et aussi à nous chauffer quand viendront les grands froids. No
e savoir comment nous allons passer la nuit. Je l'attends depuis tellement de temps. J'a
venue de ce qui pourrait se passer. Elle ne savait pas si Émile avait déjà connu des femmes. Mais il était assez courant que les pères, ou au moins un homme plus âgé, amènent un jeune garçon auprès d'une professionnelle. Il existait des maisons de passe à Brive. Elles se reconnaissaient à la lanterne rouge suspend
dresse. Ça se passera bien si tu le laisses faire. Comme vous êtes amoureux tous
c'était
petite sœur. Et ma mère m'avait prévenue que si j'étais enceinte avant le mariage, je serais une fille perdue. Mais nous avons attendu sagement et du coup la première
eur, maman, du
eur maison. Elle riait autant de joie que de bonheur d'être enfin sa f
entre. C'était trop bon et trop doux. Elle se souleva pour l'aider à défaire sa robe. Elle voulait le contact de sa peau sur la sienne. Elle lui arracha sa chemise. Il était beau, musclé, jeune. Comme elle l'aimait encore plus à cet instant... Sa petite chemise de peau ôtée, elle se retrouva nue sur le lit
avait qu'il ne fallait pas le faire car Monsieur le curé avait dit un jour au catéchisme que ce n'était pas bien de se toucher.
lle eut une étrange sensation qui n'était pas une vraie douleur, mais comme un corps étranger, lisse, chaud, raide. Elle se cambra pour mieux le recevoir. Elle ne voulait pas qu'il arrête son va-et-vient. C'était magique. En
sensation. Elle resta pantelante. Émile se coucha près d'elle et la prit dans ses bras. Ils
battre, c'est comme d
e allait enfin pouvoir aménager sa maison. Elle avait aussi l'intention de faire un potager derrière dans le jardin, il fallait b
ison avec un corps de ferme attenant et une cour entre les deux, au milieu de laquelle trônait un puits. Le toit était recouvert de lauze, pierre plate typique de la région. Un banc en pierre se trouvait devant la porte. Toutes
notre Simone qui est partie se marier depuis tellement longtemps. Elle habite à Brive et on se voit s
e-mère, ça sera plus difficile. Germaine Moreau est une femme, sèche, pas très avenante. La bonhomie naturelle du Docteur Moreau compense avec la rigidité de s
toucher souvent. Au milieu, ce sera la vaisselle, le beau service de sa marraine, puis les verres, les tasses, le broc à eau, la ménagère en argent offerte par les parents d'Émile, avec leurs initiales entrelacées gravées sur chaque couvert. Et enfin en bas, elle dispose leur linge, à droite les chemises et les
n ma
ce nouveau nom. L'ampleur de la tâche ne lui fait pas peur. Elle n'est pas seule, elle peut compter sur la présence et l'amour d'Émile. Elle fera tout pour qu'
u fromage. Elle préparera des gâteaux avec ses propres œufs et son lait, pour son Émile. Elle aura dans son jardin, des tomates, des fraises, des framboises. Des pommes de terre aussi, de
it le journal ou un magazine mensuel « le chasseur français ». Il ne chasse pas et ne pêche pas non plus, mais il y a toujours des articles intéressants. À la fin du magazine, il y a aussi les annonces matrimoniales. Ces pages avaient été créées après la Première Guerre vers 1919 après l