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La sauvagerie des anges

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 1984    |    Mis à jour : 30/10/2023

à une autre, et son pas ne fait que s’accélérer. Elle est tendue, car mon père n’est toujours pas rentré… Enfin, on entend le ronronnement de sa voiture. Il va en prendre cher. Il v

i. » Je jette un coup d’œil à ma mère, surveillant ses réactions et m’interrogeant sur la bonne attitude à adopter. Son regard vert me mitraille joyeusement tant et si bien qu’il envahit la quasi-totalité de son globe oculaire, au point

fit, C

ui, mais il resserre encore plus ses doigts sur elle. Intriguée, elle le regarde de nouveau, cherchant le mari soumi

st que cette comé

que notre fille me suive. J’ai u

ue tu voulais lui achete

oi mai

tement, mon pauvre ami ! Personne ne me fera t

r et tu vas aller te cou

u m’as prise pour u

genoux heurtent le sol. Elle pousse des cris atroces alors qu’il essaie de la maîtriser en agrippant tout ce qui lui passe sous l

e ne me l’a jamais appris. Au bout d’interminables minutes, il finit par prendre définitivement le dessus. De loin, il me fait penser à un prédateur qui ramène son gibier dans sa tanière. À cet instant, je le trouve beau, mon père. Il y a encore quelques insultes, puis en

ns avec moi, que je t

pans du carton à l’aide d’un couteau, puis il m’interpelle pour que je découvre son présent. Il doit être bien important pour qu’il ait osé se révolter. Je me penche au-dessus. Un jappement me

e voudr

n’est pas son problème. Et tu as touj

’est

fera pens

? Tu t’

e comme une évidence. Il passe la main sur son

, je te le jure. Pour toi, uniquemen

emmèn

mme

… Tu n’y as même p

tard, peut-être ? Je t’

d sur moi, si bien que sa mine compassée vire aussi sec à ce masque qu’il portait tout à l’heure. De la comédie, tout ça. Rien d’autre qu’une lamentable comédie. Il ne lui faut pas moins de cinq minutes pour retourner à l’étage, ouvrir et fermer des portes, repasser devant moi pour, au final, s’installer dans sa voiture sans m’adresser ni un geste, ni même un simple au revoir. Il part en laissant les portes du garage béantes. De lui, il ne reste à cet instant que des traces crantées dans la neige accumulée sur le chemin, et une

C’es

ans l’estomac remon

Je te

se déplacer vers le couloir. Cette ombre grandit et ma peur avec. Je me cache sous le grand buffet du salon. Dans ma hâte, une chaise se fracasse contre

au ? Hein, dis-moi, il te l’a donné ?

e je cale mon visage dans mes bras. Lorsque je relève la tête, ses jambes sont juste devant mon nez. Je s

et la traîne derrière elle. Les pieds crissent sur le carrelage. Elle l’i

is où tu es, ma belle. Et tu vas me fâcher. Ta jolie petite robe va être pleine de pou

amment comme un m

en des petites larmes et un nez qui renifle que j’entends là. Tu as cru qu’il t’emmènerait ? Ah ! Comme je te plains. Moi je n’ai jamais douté qu’il te laisserait ici. C’est un dégueulasse, c’est tout. En même temps, on n’a pas besoin de lui. Hein, Ève ? En tout cas, moi je n’ai pas besoin de lui ! Ni de toi. Ni de personne d’ailleurs. Regarde, même là, je peux me faire la causette pendant des heures, alors… Vraiment, quelle vie de merde ! Comme je le dis t

o

répondre « Non » ! Tu s

e à moi… ou au chien. Je n’y suis

Allez, sors de là !

que c’est pas vr

sent. Finalement, au bout d’une bonne demi-heure, elle se lèv

iment fatiguée. Reste sous ton meu

cco

en, trè

ma

enc

Je peux

en ? Tu me soûles…

et y dépose le chiot. Il bâille et se roule en boule contre mes jambes. Nous nous contemplons. Le « cadeau » a, dans l’intensité de ses pupilles, une émotion qui m’est étrangère. Je crois y déceler de l’amour. Qu’il est beau

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