Le visa
après
ait avec gourmandise et bonheur, de la feuille de manioc avec de la viande de bœuf, du gibier boucané mitonné avec de la pâte d'arachide. Toute cette mangeaille à gogo était toujours accompagnée par des assiettes sur lesquels trônaient majestueusement de grosses boules de gozo-manioc. Certaines personnes ne rentraient p
les vivants. Imbibé d'éthanol, les gens s'agitaient au rythme des tam-tams qui fredonnaient le kpolingbo, le gbadouma a serré.
nt le départ sans retour de sa mère. C'était comme s'ils voulaient lui c
cadavér
ment triste
urs comme un voleur dans la nuit ? Quand il y pensait, le cœu
ue tu me fasses ça ? Hein, mortelle-mort ! Sais-tu qu'on n'a qu'une seule mère ? Et ma mère-là, elle est l'unique de sa mère tout comme moi je suis son unique garçon. Si seulement tu étais un vrai-vrai quelqu'un, j'allais te mettre au garde-à-vous devant moi pour que tu me dises à quatre-z'yeux pourquoi tu lui as fait a
eu dans trois jours ou quatre... Il fallait conserver le corps de Nzékunzé qui n'était pas morte de sa belle mort. Afin qu'il reste en bonne santé en attendant les o
ur, pas comm
son âme. Les trois camps opposés s'invectivaient et voulaient même en arriver aux mains pour s'esquinter. Les vieux-vieux s'étaient donc réunis pour trancher. Et ils avaient tranché. Et le palabre était tranché. Parce que « même si la bouche du vieillard pue, les paroles
et sérigraphiés-gravurésavec finesse : « Nzékunzé nous ne t'oublierons jamais». Monzoko avait son uniforme à lui, on pouvait lire sur son tee-shirt : « Chère maman, je ne t'oublierais jamais ». Au fur et à mesure que le temps passait, les percussions redoublaient d'intensité. Les voisins transportèrent le cercueil sur leur tête. Monzoko leur emboîtait le pas. Tout le quartie
avait bea
à ses yeux. Il voulait les chasser de sa tête, de ses yeux, de ses oreilles. Histoire pour lui de
s du tout fac
qu'il avait passés en sa compagnie. Parce qu'elle avait été l
u chanter sa
ariage. Sans cesse, on l'invitait par ci et par là. Elle jouissait d'une grande popularité. Sa voix c
ou avait aim
ait souvent accomp
les médicaments des blancs et en plus avec les décoctions des nganga. Sans succès. Les parents ne savaient plus quoi faire. Nzékunzé avait rassemblé ces enfants sous un manguier. Puis, elle s'était mise à psalmodier longuem
arents qui l'aimaient beaucoup. Il était pour eux un bijou de petit-fils. Pour eux, c'est lui qui garderait leur vieillesse. Rien à faire. Personne ne pouvait leur enlever ça de la tête. Quand ils voyaient leur petit-fils, ils voyaient aussi Nzékunzé. Mais, lui Monzoko, quand il regardait profondément ses grands-parents de pied en cape, les y
Monzoko l'écoutait religieusement, son cœur s'orageaitcontre son grand-père et même contre le monde entier. Tout simplement parce que l'ombre de sa mère était devenue son ombre. Tout simplement parce que toutes ces paroles ne rentraient pas trop bien ni dans sa tête ni dans ses oreilles. Tout simplement parce que même si elles rentraient dans le trou de son oreille gauche, elles sortaient directement de l'autre côté. Tout simplement parce que dans sa tête et dans ses oreilles, il ne comprenait pas le pourquoi du comment son grand-
après
ire la tristesse de la mort de son unique fille qui se lisait sur le visage de son petit-fils. Qu'il ne se lassait p
rtne craint jamais le tombeau. Dieu a repris ta mère, ma fille. Si tu cont
blait ne ri
peut crier sur celui qui a fourragé sa queue leu spermatique avec sa grand-mère pour engendrer sa mère q
ontinuait sans j
s jours sur la terre récolt