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Le visa

Le visa

Auteur: promotion
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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 2063    |    Mis à jour : 23/10/2023

eveux. Tellement pas bien, qu’elle gardait le lit et n’allait plus au champ pour labourer la terre afin de trouver la nourriture pour elle

fil des jours, elle ne mangeait presque plus. Et elle vomissait… quoi ? Tout ce que sa bouche avalait. Elle était pâle comme si elle s’était lavée avec

nnais mon corps comme la faim de mon vent

i avait dix-sept ans. Elle l’avait engendré avec un homme pas du tout responsable, un homme qui l’avait abandonné quelques semaines avant l’accouchement. Elle ava

ôtés. Son corps gémissait aussi au même rythme que les souffrances de celle qui l’av

coulaient et

ce qu’elle allait toujours de plus en plus mal. Il était inquiet, même si sa mère tentait de le rassurer. Et quand elle arrivait à parler un tou

l’idée de la faire changer d’avis. En vain. Pour elle, aller l’hôpital oui mais où trouver l’argent ? Là-bas, comment acheter sa guérison entre les mains des infirmiers corrompus jusqu’à la moelle épinière ? On le sait, là-bas, aucune blouse blanche diplômée ou pas ne soigne un malade sans qu’on lui mouille la barbe. L’hôpital de Bangassou comme les autres lieux de s

t ça la vie, que c’est comme ça la vie pour quelqu’un comme elle qui avait trois fois rien dans son portefeuille qui était souvent troué par la dèche. C’est pour cette raison que souventes fois, lorsqu’elle tombait malade, elle gagnait la forêt qui ceinturait le champ que ses parents lui avaient légué. Elle y recueillait des plantes médicamenteuses après avoir un peu deviné ce qui maladaitet parasitait son corps et

après le froid, avec vertiges et nausées à n’en point finir. Autour d’elle, personne dans la famille n’avait même pas une pièce de CFA pour lu

eures

e mordillant la lèvre inférieure. C’étaient des moments terribles qui ne pouvaient pas sortir de la caverne de ses yeux. À un moment donné, Nzékunzé ne pouvait plus ouvrir la bouche pour lui parler. De temps en temps, elle esquissait des gestes de la main pour di

uis les tentations du m

de Monzoko, et dit bassement : to

dras grand-quelqu’un artiste. L’homme prospère comme un arbre et

onc ses der

ouche se fermère

ko s’en aperçut. Traumatisé, il secoua sa mère, secoua sa mère, secoua sa mère. Cette

le profon

nder à cette même poitrine de lui dire en des termes clairs si le cœur de celle-qui l’avait naissancecontinuait de glouglouter. Il pensa soudainement à la Bible. À la résurrection de Lazare. Pouvait-il opérer un miracle à l’instant même pour que sa mère passe du trépas à la vie ? Pouvait-i

était p

t de quitt

Mbakoro et Kokondoki se précipitèrent dans la chambre de leur fille.

quoi ? demandèren

son lit de fortune. Mbakoro et sa femme ne compriren

nzé ! N

éclatèrent en sanglots. Monzoko aussi. Des sanglots qui a

te dans les quartiers Tokoyo, Maliko, Bangui-Ville, et vite dans toute la ville de Bangassou. Les parents manche-longue et manche-courte arrivèrent. Du temps de ciller l’œil, il y eut du monde da

é morte

un tri

ait le plu

me elle qui l’av

materné, mamellé, pouponné avec tendresse et affection, lui chantant des berceuses vit

eul le temps pourrait un peu assécher ses larmes qui continu

C’est à peine qu’ils respiraient en pensant à leur fille unique. Ils vivaient au ralenti. Ça se lisait sur leurs visages. Des gens de leur âge défilaient et

: « Nzékunzé était notre sœur à nous ! Elle nous a beaucoup bercés avec sa voix limpide ! Nous devons lui rendre hommage. Elle le mérite. Parce que sa voix sublime nous a fait danser. Parce que sa voix nous a fait marcher sur les nuages. Parce que sa voix qui s’accrochait à la barbe de ses chansons avait guéri nos soucis et karcheriser les angoisses qu

c les mains d

me, des morceaux de gibiers boucanés, des dames-jeannes de kangoya, d’Afrika gin et de ngouli.Les jeunes garçons et filles du quartier s’étaient levés comme un seul homme. Ils firent le porte-à-porte en montrant la photo de la décédée. Pour la quête. Pour la place mortuaire qui allait durer. Ils parcoururent quelques quartiers de Bangassou. Les gens donnèrent et donnèr

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