Vivre ou mourir par amour ?
ications liées à mon insuffisance rénale avaient pris un tournant inquiétant. Les médecins nous ont convoqué pour
vité de ma situation, je devais faire face à une décision impossible : soit je choisissais de surviv
ns l'air. Nous nous sommes regardés, nos regards emplis d'incrédulité et de choc. C'était un choix qu'aucun
été longue et douloureuse, marquée par des discussions profondes et des larmes. Luke a été le premier à me proposer un
es importants, et je ne voulais pas courir le risque de compromettre la santé de Luke et de notr
s. Tous étaient en prêts à se porter volontaires pour une greffe de rein, mais j'ai rejeté chaque offre avec une détermination résolue. Ils ont to
e quiconque parent aimant un être désiré aussi profondément aurait fait le même choix. Au cours de mes discussions avec Luke, je lui ai expliqué les raisons qui m'ont animé à prendre cette décision aussi difficile soit-elle pour lui que pour moi et aussi compréhensif qu'il est, il a adhéré à ma décision. De toute façon, je partirai tôt ou tard car les médecins n'ont pas vraimen
garderai mon bébé, peu importe les risques. Luke a respecté ma décision et m'a soutenue, promettant d'être à ses côtés quel que soit l'avenir. Seuls les proches ont contesté cette d
ur me soutenir et pour garder, moi et le bébé, en vie et en bonne santé. Les semaines qui ont suivi ont été remplies
nt avec un amour et un dévouement inébranlables. Nous avons aussi pu compter sur le soutien et l'amour de nos proches qui ont peu à peu compris le fait que je prenne cette décision dont ils ont plutôt mal digéré auparavan
ns mon ventre. Et chaque petit geste de sa part était un mélange de joie et de tristesse pour moi car certes, la vie nous a fait cadeau de notre petite fille mais malheureusement je ne serai plus lâ pour la voir grandir... La vie grandissait en moi, une vie que j'étais prête à protéger à tout prix.