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Là où va le feu: 1er Journal

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 1628    |    Mis à jour : 28/07/2023

o

ine (peut-être juin 2054)

ense qu’il fut simplement venu l’âge où, la vie était devenue tempête pour tout homme foulant la terre et où, le vent ne s’épuisait guère plus à balayer les frasques de notre passage. Dès son premier feu, l’homme enclencha les ro

je vis ici. Confiné dans ma crypte, j’écris ces lignes, pour sortir de l’ennui et pour ne pas m’embourber dans l’oubli. J’attends que quelque chose se passe, miracle, catastrophe, pfff plus m’importe. Ces ligne

é là et las sur ma dépouille. Mais certainement qu’à ce temps-là, les mots seront déjà tombés dans l’oubli. Tel un alphabet hiéroglyphique… Alors, à quoi bon écrire dans ce cas ? La chance de trouver u

e juin 2054, au

is des guerres… Sur sa propre échelle d’évolution, l’homme fut d’abord un survivant alors la terre était son cocon. Par la suite, il devint chasseur et cultivateur alors la terre était sa ferme. Lorsqu’il devint artisan, la terre était son atelier. Le temps filant, il muta en mineur, naturaliste, conquérant, sci

que je ne peux que m’efforcer de prolonger à travers ces lignes. Néanmoins, il y a des (r)évolutions dont on ne se relève pas. L’h

u tout réinventer. Mais que faire quand le capitaine du navire n’a d’yeux que pour l’huile des baleines tandis que ses sbires chargent les mutins ? Seuls diri

sagez-la, piétinant allégrement mère Nature au dos de sa fidè

bstinément vers le progrès. Horizon vague qui nous échappe toujours plus à mesure que nous nous en approchons. Ce n’est pas grave, il est là, on le voit, il se montre en vapeur de mirage alors on le suit, on l’observe, on le fantasme… L’ultime progrès, un jour je le sa

. Vous cherchez l’humanité ? Suivez notre crottin d’ordures nous nous débarrassons souvent du démodé. Vous cherchez votre azimut ? Notre nuée de poussière toxique vous guidera même dans la nuit. Que Tornada s’épuise et nous lui greffons une nouvelle paire de jambes à propulsion mécanique. Qu’elle ralentisse encore, qu’

dépecé la peau mais il ira jusqu’à irradier les os. L’ultime progrès s’éloigne, il gagne devant nous, il se dérobe sous nos yeux secs de larmes. On ordonne de redoubler en coups d’éperons mais rien à faire, à bou

rtirait de l’épiderme de la terre désormais, il avait été cyclé qu’elle n’offrirait plus gîte au vivant pour les qu

nt je ne connais même pas le nom. J’ai creusé mon trou dans l’arrière jardin d’une maison

urquoi je ne transformerais pas toutes ces rations en grand festin d’adieu. Néanmoins, ayant hérité de cette inextricable accroche à la vie si chère aux humains, j’ai opté pour la survie et donc le rationnement dans l’attente de jours meilleurs. Les nuits sont courtes, 4 à 5 heures tout au plus selon les jours, le soleil ne semble jamais se coucher car même si sa lueur faiblit elle ne s’éteint jamais. Quelques exercices physiques pour maintenir mon corps en état de forme. Un pot en guise de litière que je remplis de terre u

ut… Envahissant nos murs comme s’ils étaient des temples Maya. J’entends parfois la terre qui craquelle discrètement, et dans ma hutte, les murs s’effritent. Signe d’un nouvel âge qui gronde, il est le son des plaques tectoniques entrant en

es et quand reviendra ce temps où les arbres vous feront ombre et oxygène, faites en vos d

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