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Là où va le feu: 1er Journal

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1593    |    Mis à jour : 28/07/2023

az

ous terre : S

image spécialisé dans la protection de l’environnement. Sorte de paparazzi défenseur de la cause environnementale et animal si vous voulez. Métier ingrat mais enfin quelque chose qui me fait vibrer, une vraie bataille

vive. Elle qui saigne du nord au sud et d’est en ouest, elle aurait besoin d’un bon garrot, mais à la place nous décidons de l’amputer toujours un peu plus haut vers les po

forêt amazonienne est l’atout économique majeur du Brésil. Il est donc tout naturel que l’on ne puisse en observer l’exploitation de trop près, et cela vaut d’autant plus pour les journalistes

, centre vierge de la main de l’homme constituant un ultime refuge à la vie sauvage. 70 % de la flore a été ravagé au cours des 100 dernières années, je contemple alors avec à la fois émerveillement et tristesse les derniers remparts de mère Nature qui entonne doucement son chant de mort. Un jour ou

e historique de la déforestation amazonienne. En chemin, les abords boisés de la rivière se font de plus en plus silencieux jusqu’à en devenir totalement muets sur qu

dans les troncs, les feuillages, au sol. Je trouve une route goudronnée et monte à l’arrière d’un pick-up d’ouvriers incrédules qui m’emmène droit en première ligne. Les yeux rivés sur la rou

ongue clôture et d’un mirador avec en contrebas, un grand baraquement de taule faisant office de quartier général lui-même entouré d’un lieu de camp rudimentaire destiné aux ouvriers. Je photographiais la centaine de travailleurs armés de tronçonneuse qui – comme l’infanterie précédant les blindés – suivaient les camions à grue déjà en route pour décrocher leurs premiers troncs. Le jour se levait à peine et tous partaient à

sse en direction des rebelles désormais à couvert et prêts à combattre. Une première volée de javelots et de flèches blesse grièvement plusieurs soldats tandis que le reste d’entre eux déchargent leurs armes automatiques en direction du peuple des bois. Ces guerriers redoutables occupent parfaitement l

détonations résonnent encore dans ma tête. Les soldats ramassèrent leurs blessés et capturèrent une dizaine d’indigènes n’ayant pu échapper à la contre-attaque. La bataille était perdue, mais le sabota

s très récemment lorsque leur territoire se retrouva directement menacé par l’avancée dévorante de la déforestation. Le quatrième soir, un petit commando indigène armé de sarbacanes lança un raid victorieux pour libérer ses prisonniers et je pris la fuite avec eux. Ils se débarrassèrent de nos gardes en une poignée de seconde et en un léger contre temps, Tupyaawo s’infiltra à l’intérieur du baraquement pour récupérer mes affaires. Nous marchèrent dans l’obscurité d’une nuit sans Lune à travers la forêt Amazonienne

que part derrière un amas d’arbres millénaires que nous traversâmes en file indienne. En descendant un sentier invisible, je débusquais du regard des sentinelles à la respiration immobile qui – ornées de leur camo

evai alors mes yeux vers la cime des arbres et découvris au-dessus de moi un village suspendu. Des bâtisses, des terrasses, des lieux de vies… Encastrés dans l’épaisse écorce des arbres millénaires, tout un réseau relié par des passerelles de bois et de lianes. Un cocon de paix. Le peuple d’en haut me fixait furtivement, la présenc

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