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Le fantôme de ma mère

Chapitre 5 No.5

Nombre de mots : 1621    |    Mis à jour : 22/05/2023

es de

rer « l'autorité parentale », qui s'accompagne d'une foule de

ses droits parentaux. Tu te rends

man, lors de ta longue agonie, tu as plusieurs fois tenu ces propos : « Les enfants ont un père. Ils ne pouvaient

sur son lieu de résidence. Dorénavant, cette autorité sur Éric et moi est conférée à l'État. Âgés de treize et douze ans, nous devenons pupilles de l'État. Sur notre pièce d'identité, l'adresse inscrite est celle du grand commissariat de Bordeaux. Nous sommes devenus enfants de la DDASS (ASE). Notre identité et notre

voix douce enchaîne des mots rassurants et engageants sur notre venue chez elle. J'écoute à peine, je n'y crois déjà plus. Cela fait trop longtemps que les promesses des adultes se sont mutées en mensonges. À peine polie, je clôture cette conversation par u

s-nous, mon frère et moi ? Qu'avons

ns ses pensées. Nous engloutissons nos sandwichs et nous tentons quelques accroches pour engager un sourire chez l'autre. Mais l'amusement est ténu : il s'épuise avec l'anxiété qui monte au fil du temps. Le trajet en train dure une dizaine d'heures, la gare de Bordeaux approche, l'inquiétude s'intensifie. Nous n'osons plus nous regarder. Des larmes viennent saler nos paupières, mais ni l'un ni l'autre ne veut

le reconnaître, souff

qu'il est g

s'appelle-

rna

mense, et si on

est p

ai p

auss

e m'envahit. Embarrassés par les valises, nous commençons avec difficultés à arpenter le quai. Je propose à mon frère de nous asseoir sur un banc et d'attendre. Nous sommes collés l'un à l'autre : la chaleur respective de nos corps nous rassure. Nous ne pouvons compter que sur nous. Nous ne bougeon

is à nous méfier des inconnus. D'une voix grave et agréable, il nous demande si nous sommes bien Éric et Fabiola ? Un petit « oui » étouffé sort de nos bouches. Il se p

d'accueil qui va prendre en charg

coïncidence. Je n'en ferai pas cas puisque je ne t'ai jam

eille. Elle me parle comme à une grande et elle n'a de cesse de me rassurer pour que je me sente bien avec eux. Arnaud est d'une extrême gentillesse. Tout

confiance en eux

de venir dans leur lit pour se câliner. Je n'attendais que cela. J'aime la tendresse et les manifestations affectueuses. Je me glisse au milieu de leur chaleur à eux deux. Arnaud lit. De son côté, Mireille sort de sa table de nuit une petite boîte qu'elle me tend. À l'intérieur, il y a une belle bague argent surmontée d'un

s dans une maison de campagne. J'ai le droit d'amener ma copine Valérie. Mireille n'est pas là. Je ne m'attarde pas sur son absence tant je suis tout à mon plaisir d'être à la campagne avec mon amie. Pendant le séjour, Arnaud souhaite me parler en tête-à-tête. Je

dre à nouveau une tournure précaire. Les yeux embués, je lui dema

je donne toute la tendresse que j'ai dans mon cœur. Je crois ferm

eux. De nouveau, je suis abandonnée et j'endure qu'il m'est impossible

lle histoire qui aura duré deux ans

cumulent ; je perds une

pir. Je suis au collège et je me sens perdue sans son affection. D'autant qu'elle avait un réel plaisir à te raconter et moi je l'écoutais palabrer sur toi... Je cr

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