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Paraph' et Chloé: Histoire d'un bain fantasmatique en trois parties

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 3020    |    Mis à jour : 20/04/2023

tte casse-pieds. Elle a dû rejoindre son agence de pub. Ces gens-là travaillent très tard, c'est bien connu. Elle rentrera... au fait, quand rentrera-t-elle ? Pas ce soir, si ? Elle a quelqu'un à Toulouse. Pas sa mère, évidemment, mais quelqu'un d'autre. Peut-être son père si ses parents sont séparés. Ou quelqu'un d'autre. Eh oui. Je suis sûr d'avoir déjà senti ce parfum. Vers les Jacobins, un fourgon bloque la circulation, j'ai presque du mal à passer avec tous ces piétons, ces jeunes qui sortent déjà. Ce n'est pas une heure pour

elle sous son coude droit et elle se tient le menton de la main gauche, elle semble réfléchir. Je n'en reviens pas. Je rêve. C'est quelqu'un d'autre. J'aime bien rêver. Et j'imagine que c'est elle, qu'elle

e n'est plus là. J'ai rêvé, ou elle est repartie. Vers où ? Je ne l'aperçois nulle part. Ça va mal dans ma tête. Je remonte. Le café est froid. Mon cœur bat trop vite. Pourtant, j'ai pris l'ascenseur pour remonter. Je repose la tasse. Et pourquoi pas, après tout ? J'ouvre la porte-fenêtre, il fait froid sur le balcon. La Garonne s'est parée de tous les reflets de la ville et du ciel. Je referme. J'ai quand même vu quelqu'un en bas. Le téléphone sonne. Le patron râle. Les nouvelles sont bonnes, il se

nue. Qu'est-ce qu'une femme peut bien faire toute seule à une heure pareille, dans la nuit, le froid, avec un sac lourd comme ça sur l'épaule, appuyée contre le mur de la digue, à se gratter le menton ? Sous mon balcon. C'était quelqu'un d'autre. Enfin, ça ne change rien. C'était quelqu

restaurants de l'Atlantique à la Méditerranée. Peut-être finira-t-il par rencontrer une femme capable de rivaliser ? Ou de lui tenir tête des heures durant dans une cuisine ? Quand il en a une, il se plaint sans cesse. Elles n'ont auc

ds cherch

ire attention, il s'excuse, bon, quand même ! Je me retourne : elle me regarde, assise dans le bistrot, derrière la vitrine, son sac à ses pieds. Fixement. Comme moi. Un instant de pétrification. J'ai à nouveau

pard

», il me regarde sans comprendre, « Un autre café », dit-elle. Il s'en va. Elle baisse les yeux. Pire qu'un orphelinat. Elle serre les dents, ses zygomatiques se tendent, e

se quitt

, froid

iche

« Dix-huit Francs les deux ! » Je cherche la monnaie, une poche, deux poches, que c'es

st bo

s'en va. Elle n'a pas

Je sens que je me calme. Elle doit le sentir ell

a-t-i

dans ce bruit de bistrot. Le mien. Petit à petit, quelque chose passe entre elle et moi, timidement. Je ne

lez pas poser

regardent droit dans les yeux, sans crainte, avec franchise, netteté, sûres d'elles. Je sens que son regard absorbe le mien, que mes épaules retomben

usez-

pas une

oute-t-elle, « J

Elle ne va pas m

y a-t

aire, j'ai vraiment posé une question, sa

la main, le coude sur la

ir. Je pensais venir demain, en fait

arrive s

No

le

m'avez

h o

urqu

e sais

, elle

cela une

uition

quelqu'un qui ne cr

bas, contre le para

Ou

pourrais bien avoir d

ge. La balle est dans mon camp. Je n'en demandais pas tant. Je su

s ne faites

la pre

je me débattais avec les accords : masculin, féminin,

invite à

us croyez

i fai

rappo

ai, qu'est-ce que je

ut ! Je n'avais pas l'intention d'aller a

me fait là ? Il me semble être assis à côté de

ez-vous

pas, je n'ai

non

le

'avez pa

un p

ur de me déran

Ou

quoi vous inv

ça lui paraît évident.

nez souve

l'humeur, des c

viez prévu de dîner

je ne sais pas pourquoi

e raison. Il

pour appeler

peut-

é tout que ça continue à passer e

ferez plaisir, parce que j'en ai assez d'être là à ne rien faire et à ne rien comprendre et puis ce bruit m'agace et puis vous allez m'aider à choisir un bo

chose. Eh zut, je ne vais pas la supplier. D'ailleurs, je sens qu'el

e bonne bouteille, j'ai envie

buvez s

ement ; rendez

tend

x est

vous aviez mauva

re de sac ! Je n'y p

t moi. J'ai l'impr

che le

ule, et moi, je ne mangerai

ise et en même temps sur ses gardes. Elle fuit mon regard. Visiblement, quelque chose l'embête. Je ne suis pas sûr d'avoir raison. En plus, je ne sais pas très

moi votre

rcher un cintre dans la penderie. Son sac est au milieu du tapis. E

fouil

ds qu'elle crache son morceau. Elle écoute la musique. Sa main droite p

sse à t

ied sur le sofa, me regarde : « Finaleme

juste asse

i, votre bonn

a, un Sy

naissez l'

. Je la regarde. Elle déguste ses trois gouttes de Porto. J'attends. Derrière e

brûle, a

a porte sur la table, retourne chercher le lapereau à la crème qui sent vraime

tte fois-ci

tte, la pose sur ses genoux, pose les coudes de part et d'autre d

appé

commence ; alors, j

uteille, je nous sers. Elle met sa

a vôt

roche, sourit bouche fermé

n cho

connais mes classiques

mme de terre, s'interrompt, me regarde, sourit, goûte ; à la radio je reconnais Ruhe de Pur. Endlich, die Ruhe kehrt ein und läßt sich nieder von u

lötzliche Ruhe hier, bei dir, und möchte dich um V

nt, j'aurais moins sursauté. Elle chante l

en Schauer auf meine Haut. Dein Herz an meiner Brust schl

le veut me prouver ? En tout cas, sa prononciation es

n Bavière, j'ai b

reau. Elle a un air grave. Et moi,

ch wußte schon, ich würde diese Stimmung bei dir geni

dain aux joues lui va merveilleusement bien. Rien

proche, me prend l

âch

ment ? Certai

elle retourne à sa

m'éc

aben ? Ich danke dir für das unerwartet

monde en quel

x tout s

un vrai lac forestier en

icieux. Et puis, nous n'allons pas passer la soirée à nous remer

eille. Il fait bon chez moi. Je ne me demande

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