Paraph' et Chloé: Histoire d'un bain fantasmatique en trois parties
tte casse-pieds. Elle a dû rejoindre son agence de pub. Ces gens-là travaillent très tard, c'est bien connu. Elle rentrera... au fait, quand rentrera-t-elle ? Pas ce soir, si ? Elle a quelqu'un à Toulouse. Pas sa mère, évidemment, mais quelqu'un d'autre. Peut-être son père si ses parents sont séparés. Ou quelqu'un d'autre. Eh oui. Je suis sûr d'avoir déjà senti ce parfum. Vers les Jacobins, un fourgon bloque la circulation, j'ai presque du mal à passer avec tous ces piétons, ces jeunes qui sortent déjà. Ce n'est pas une heure pour
elle sous son coude droit et elle se tient le menton de la main gauche, elle semble réfléchir. Je n'en reviens pas. Je rêve. C'est quelqu'un d'autre. J'aime bien rêver. Et j'imagine que c'est elle, qu'elle
e n'est plus là. J'ai rêvé, ou elle est repartie. Vers où ? Je ne l'aperçois nulle part. Ça va mal dans ma tête. Je remonte. Le café est froid. Mon cœur bat trop vite. Pourtant, j'ai pris l'ascenseur pour remonter. Je repose la tasse. Et pourquoi pas, après tout ? J'ouvre la porte-fenêtre, il fait froid sur le balcon. La Garonne s'est parée de tous les reflets de la ville et du ciel. Je referme. J'ai quand même vu quelqu'un en bas. Le téléphone sonne. Le patron râle. Les nouvelles sont bonnes, il se
nue. Qu'est-ce qu'une femme peut bien faire toute seule à une heure pareille, dans la nuit, le froid, avec un sac lourd comme ça sur l'épaule, appuyée contre le mur de la digue, à se gratter le menton ? Sous mon balcon. C'était quelqu'un d'autre. Enfin, ça ne change rien. C'était quelqu
restaurants de l'Atlantique à la Méditerranée. Peut-être finira-t-il par rencontrer une femme capable de rivaliser ? Ou de lui tenir tête des heures durant dans une cuisine ? Quand il en a une, il se plaint sans cesse. Elles n'ont auc
ds cherch
ire attention, il s'excuse, bon, quand même ! Je me retourne : elle me regarde, assise dans le bistrot, derrière la vitrine, son sac à ses pieds. Fixement. Comme moi. Un instant de pétrification. J'ai à nouveau
pard
», il me regarde sans comprendre, « Un autre café », dit-elle. Il s'en va. Elle baisse les yeux. Pire qu'un orphelinat. Elle serre les dents, ses zygomatiques se tendent, e
se quitt
, froid
iche
« Dix-huit Francs les deux ! » Je cherche la monnaie, une poche, deux poches, que c'es
st bo
s'en va. Elle n'a pas
Je sens que je me calme. Elle doit le sentir ell
a-t-i
dans ce bruit de bistrot. Le mien. Petit à petit, quelque chose passe entre elle et moi, timidement. Je ne
lez pas poser
regardent droit dans les yeux, sans crainte, avec franchise, netteté, sûres d'elles. Je sens que son regard absorbe le mien, que mes épaules retomben
usez-
pas une
oute-t-elle, « J
Elle ne va pas m
y a-t
aire, j'ai vraiment posé une question, sa
la main, le coude sur la
ir. Je pensais venir demain, en fait
arrive s
No
le
m'avez
h o
urqu
e sais
, elle
cela une
uition
quelqu'un qui ne cr
bas, contre le para
Ou
pourrais bien avoir d
ge. La balle est dans mon camp. Je n'en demandais pas tant. Je su
s ne faites
la pre
je me débattais avec les accords : masculin, féminin,
invite à
us croyez
i fai
rappo
ai, qu'est-ce que je
ut ! Je n'avais pas l'intention d'aller a
me fait là ? Il me semble être assis à côté de
ez-vous
pas, je n'ai
non
le
'avez pa
un p
ur de me déran
Ou
quoi vous inv
ça lui paraît évident.
nez souve
l'humeur, des c
viez prévu de dîner
je ne sais pas pourquoi
e raison. Il
pour appeler
peut-
é tout que ça continue à passer e
ferez plaisir, parce que j'en ai assez d'être là à ne rien faire et à ne rien comprendre et puis ce bruit m'agace et puis vous allez m'aider à choisir un bo
chose. Eh zut, je ne vais pas la supplier. D'ailleurs, je sens qu'el
e bonne bouteille, j'ai envie
buvez s
ement ; rendez
tend
x est
vous aviez mauva
re de sac ! Je n'y p
t moi. J'ai l'impr
che le
ule, et moi, je ne mangerai
ise et en même temps sur ses gardes. Elle fuit mon regard. Visiblement, quelque chose l'embête. Je ne suis pas sûr d'avoir raison. En plus, je ne sais pas très
moi votre
rcher un cintre dans la penderie. Son sac est au milieu du tapis. E
fouil
ds qu'elle crache son morceau. Elle écoute la musique. Sa main droite p
sse à t
ied sur le sofa, me regarde : « Finaleme
juste asse
i, votre bonn
a, un Sy
naissez l'
. Je la regarde. Elle déguste ses trois gouttes de Porto. J'attends. Derrière e
brûle, a
a porte sur la table, retourne chercher le lapereau à la crème qui sent vraime
tte fois-ci
tte, la pose sur ses genoux, pose les coudes de part et d'autre d
appé
commence ; alors, j
uteille, je nous sers. Elle met sa
a vôt
roche, sourit bouche fermé
n cho
connais mes classiques
mme de terre, s'interrompt, me regarde, sourit, goûte ; à la radio je reconnais Ruhe de Pur. Endlich, die Ruhe kehrt ein und läßt sich nieder von u
lötzliche Ruhe hier, bei dir, und möchte dich um V
nt, j'aurais moins sursauté. Elle chante l
en Schauer auf meine Haut. Dein Herz an meiner Brust schl
le veut me prouver ? En tout cas, sa prononciation es
n Bavière, j'ai b
reau. Elle a un air grave. Et moi,
ch wußte schon, ich würde diese Stimmung bei dir geni
dain aux joues lui va merveilleusement bien. Rien
proche, me prend l
âch
ment ? Certai
elle retourne à sa
m'éc
aben ? Ich danke dir für das unerwartet
monde en quel
x tout s
un vrai lac forestier en
icieux. Et puis, nous n'allons pas passer la soirée à nous remer
eille. Il fait bon chez moi. Je ne me demande