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Paraph' et Chloé: Histoire d'un bain fantasmatique en trois parties

Paraph' et Chloé: Histoire d'un bain fantasmatique en trois parties

Auteur: promotion
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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 4175    |    Mis à jour : 20/04/2023

éf

phrène, personnage principal du roman, invite le lecteur à rompre avec la mono

rencontrer. Un écho aux personnages Colin et Chloé de « L'Écume des Jours » ? Peut-être ! Aux amours de Daphnis et Chloé ?

us de vingt ans tout simplement parce qu'il en avait envie, envie soudaine de prendre la plum

ncore l'expression de la soif d'amour. Le roman ne serait rien sans les diverses formes d'amour des uns

tal

s 2

ère p

un voleur (de sac de légumes). Si seulement j'étais parti dix minutes plus tôt au lieu de regarder cette femme, j'aurais maintenant

or

est loin d'être terminée, je prendrai un aut

est décidée pour la seule petite table encore libre, juste à côté de la mienne. Évidemment, elle ne s'est pas assise sur la chaise la plus proche de moi, mais s

d'une voix légère, avec un je ne sais quoi d'un peu f

sacs, se pencha, prit un

egard, év

otée. Il me semblait bien percevoir un parfum, mais lequel ? Le garçon posa le cappuccino sur l

un ? C'est-à-dire, att

: pas d'alliance. Trois heures sonnèrent. Il fallait vraiment que je file. Je ramassai mes sa

lis

es mains. Et je vis le troisième, le sien, celui qui est en tissu bleu, avec des

ne soit pas par

e entre les mains. Elle fume. La ta

bouche est lumineuse malgré la main qui la dissimule mal, ses yeux verts pétillent, elle pose son livre et regarde par terre ; oui, ses

tiez déj

avec un simple oui

gare ? » Je n'ai pas

r un train pour quelque

e, elle

te ! » et elle

n air idiot. Soudain, je ne la trouve plus joli

yez-vo

haise, pousse ses sacs et me so

Toulouse ? Je le prends parfois. Il y en a un

que ça peut bien lui faire ? Ell

eux bien vous offrir un deuxième choc

cino, s'il

et se remet à rire. Je dois avoir l'ai

e ? C'est votre train ?

i ?

it à n

z rester, mo

jours, une v

avait besoin de moi, voilà. Et puis, avec ce beau soleil et cette terrasse pleine de mo

x tasse

souvent des c

ement. Elle rit encore un peu : « Moi no

n'attend pas la réponse,

st comme pour le cappuccino, je c

va me raconter sa vie sans mêm

usain, vous ne ve

'est moi qui

, et Toulouse n'est pas bien loin de toute

s'éteint. Elle regarde sa tasse, un ange p

a refr

urne ; sans un mo

ai pas

gts sont fins, le contact furtif, doux. Je me sens calme. Mais que ce briquet est petit ! Allons, je m'y prends bien, je le repose sur la table. El

llez-les

mieux c'est. Je la sens à mon côté, elle absorbe le soleil, sirote son cappuccino, fait des nuages de fumée, je crois qu'elle s'amuse,

eoir à la table à côté de la mienne avait-elle un sens ? Que cherchait-elle ? Elle n'avait même pas l'air de me draguer, simplement de s'amuser avec cette histoire de sacs.

e sais pas. Je ne me rappelle pas avoir jamais été dans cette situation. Mon silence doit être lassant. Elle reprend son li

grand-chose, vous

n, n

raît neutre cette fois-ci, elle se tai

trouve

e réag

pas ce que

éagit tou

il faut être

'inter

aviez-vous

doux ; a-t-elle des enfants,

soleil pour rentrer dans votre grande ville et v

i ; je suis sûr qu'

e vais pas attendre le dernier moment. Il faut que j'apporte son ravit

us ai invité. Il faut que

oudain son regard s'illum

ientôt ! » et l

profil ! En se levant, elle a défilé verticalement comme ces plantes filmées au ralenti, qui se déploient avec force, fragilité et grâce. Je la regarde assise sur la chaise vide. Je me sens bien. Mon épaule dro

ire du patron. Déjeuner avec le représentant de chez Ducard. Et puis la livraison de ces nouvelles chaussettes de foot ; ou après-demain ? Bof... La routine ; tranquille. Son épaule. Le soleil lui allait si bien. Les femmes qui ont une jolie bouche devraient toujours mettre du soleil sur leurs dents. Il fait bon dans ce train. On ne se croirait vraiment pas en hiver. Quelle journée ! J'arriverai avec la nuit. Je n'ai pas envie de marcher jusqu'à la Garonne. Ni d'attendre le

ouvez m'

es yeux.

toire de sac, mais celui

rde sans c

vous pl

ds son sac, le range à côt

s'ass

it à n

n, je n'étais pas pressée. Et puis je n'avais pas très envie d'aller à Toulouse. De temps e

heure, elle se laisse aller contre le dossier de la banquette, mais je n

hotti

arde en sil

e ça, non ? Et ça aurait

assent, s'installent, parlent, déplient le journal, toussent, les portes claquent, un enfant fait un caprice, un autre rit. Je me redresse un peu, je tire sur le pant

êtes fa

u trop près, il faudrait que je mette mes lunettes et alors je serais un peu

ent avec moi ? Elle n'arrête pas de parler, ou presque, elle semble deviner tout ce que je pense, elle se comporte comme si nous nous connaissions déjà. Je ne suis pas au

ns un peu

me ça, au moins, je n

ain d

z jusqu'à M

endre la rue Bayard à p

i au

un peu, se penche vers la fenêtre. Au fait, elle a pris ma place, je ne m'en é

llongé. Les premiers amand

usculature de ses cuisses apparaître discrètement sous le tissu bleu, elle repose ses pi

me trouvez p

ce qu'elle v

êtes-v

ça, je n'ai vrai

appelle

able pour une agence de publicité toulousaine, qu'elle y va un peu quand elle veut, que son travail con

'ai une pièce très ensoleillée qui

n travail à te

en s

que vous

sou

vous appel

t allumées ici ou là, dans la campagne, sous un ciel que la vitre sale défigure. Il doit faire f

bie

m'appelle

araît

z d'autres

Paraph

en. J'aurais au moins gagné ça. Mais ça ne d

vous pla

n tour, a

si ! Di

bien enquiquiné toute la famille pendant de longues années, et que comme j'étais moi-même un casse-pieds de p

t ça s'é

s si j'ai eu

harmacie,

aphrè

ui p

vers moi, à nouve

; mieux qu'Adrien. Vo

rmation. Non, je ne suis pas fâché, j'ai

qui vous f

ne, son épaule s'appuie franchement sur la mienne, elle pousse un petit cri amusé, recti

hrène,

refermer les yeux, pour retrouver mes rêves tranquilles en attendant de m

je me

sa cigarette, sa tasse. Je retrouve l'odeur des navets. Elle bouge à côté de moi, sur la banquette. Je rouvre les yeux.

s je sais que leurs vérités et les nôtres ne coïncident pas toujours, même si les mots sont identiques. Surtout à cause de ça, d'ailleurs. Si elle n'était pas venue s'asseoir à côté de moi, j'aurais pris l'autre train, je serais passé à la boîte et à cette heure je rentrerais tranquillement chez moi. Et puis, dans le train de 15 h 15, j'aurais très bien pu faire une rencontre sympa

regarde

y a-t

; c'est vrai, elle m'agace un peu, je

alo

lors,

, puis ses chaussures, puis par la f

s bientôt ar

éponse, un g

de vous, Pa

ort ? Passionnant ! Et elle n'a pas besoin de savoir que je gagne bien ma vie, elle est forcément comme les autres, et en plus, je ne la connais pas ! Eh bien, non, je n'ai rien à dire, et puis elle me casse les pieds ; oui, elle est pot d

elle s'est déjà retournée, je n'ava

eux replie lentement son journal et le range soigneusement dans sa gabardine. Ça, c'

videmment. On n'a pas idée aussi de se brancher co

près de me chiper mo

non, vo

e inventé ? Je parie qu'e

vrai, je vo

regard, soudain. Le

'aider à redesc

hant un peu de la fenêtre et en me tournant vers le filet, et soudain je la vois assise deva

assis sur la banquette d'en face avec son sac sur les genoux. Eh non, pas d'écl

pas fait mal avec ce gros sac ? On veut faire le

ils ont tous

nnez

prend s

erc

e vous en

ue je suis

rev

us Paraphrène. Elle

voir, C

regarde avec un sérieux que je trouve bizarre, qu'est-

ard

urs, elle m'agace. Je regarde par la fenêtre. À cette heure-ci, il y a toujours du monde dans les gares. Elle marche d'un pas décidé ! Si elle avait levé les yeux, elle aurait pu me faire un petit a

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