Le feu à l'âme
amie
u Congo, m'a permis de puiser
rt
arreau de la f
v
dix fois, sans plus de résultat : on ne traverse pas
son petit bruit m'exaspère : le supplice de la g
mon visage de gamine. « Tu veux quoi ? De l'aide ? OK ! Je vais voir ce que je peux faire... Mais je te préviens : ici, tu ne risques rien ou p
petit déjeuner me d
i m
es, a repris son combat, inutile et têtu, contre la vitre. L'a
etite made
...
maman. Je tente : « Il fait trop chaud.
pas ! À cette heure-ci, vous allez pre
S'il vou
, je ne vais pas me plaindre : c'est un avoc
m'exonère de répondre et de remercier. La mouche ne peut invoquer une quelconque excuse à sa propre ingratitude. L'ap
oir du Service. Par la porte de la chambre restée entrouverte m
s la moindre appréhension, comme
est pédiatre. Je ne me souviens pas l'avoir déjà vue en blouse blanche, stéthoscope autour du cou. Ou alo
? » La question n'est adressée à personne et l'incongruité est vite réparée. Trop tard ! Le forfait est accompli d
a v
man, à pe
ble. Le son de sa voix me semble dénué de chaleur affectueuse, comme si j'étais une patien
là : tu travailles dans un autre hôpital de Brazzaville et tu n'es pas homme à laisser les malades qui t'attendent, même pour accompagner ta
endresse, ta vigilante protection dont je suis la seule bénéficiaire qui t'ont fait préférer te n
, je ne l'ai pas connue. Lorsque mes parents se sont séparés, je n'avais que huit mois. D'aussi loin qu
de plus. Et ça dure
eurs insupportables, tu le dis. Si c'est la nuit, tu nous réveilles... » Ils dormaient et ce n'était pas « insupportable ». Alors, je suis allée aux toilettes et je me suis recou
te, ils ont compris : « pourq
t pas insup
le tourbillon : retour dans ma chambre, auscu
t encore nuit et les rues désertes, maman a battu tous les records au volant de son 4x4. Pas le temps d'avoir peur
arr
epli stratégique en urgence. Je m'abandonne dans le brouhaha des voix, des ordres, des bras qui se tendent et me soulèvent. Puis, s
enêtre... Vous connaissez la suite... Mais pas la fin : je m'appelle Esth