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Le feu à l'âme

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1630    |    Mis à jour : 19/04/2023

e, les souvenirs sont rares ou fabriqués avec ce qui m'a été raconté. La

poisson séché. Elle ne se plaignait pas mais c'était certainement très dur. Régulièrement, elle partait, en train, s'approvisionner sur le marché de gros de Pointe-Noire, soit mille kilomètres, aller-retour. Elle y séjournait quelques jours da

une boutique dans son petit garage. Ainsi, dans son village, elle exercera plus ou moins officiellement la profession de comm

e fils unique et souvent absent à cause de son métier, Nka-Nka était donc à l

nts, cherché à refaire sa vie. Mais si une ou plusieurs femmes sont venues vivre à la maison, elle

ute seule ! Papa m'y emmenait et revenait toujours me chercher. Il est grand, j'étais toute petite mais je me d

n âge. Même si je n'en souffrais pas, la maison avait des allures de prison dorée. Je crois que papa était terrorisé à l'

à l'é

é. Non seulement le retard se combla rapidement mais elle m'ensei

a confiance. En parallèle, je commençais à aller à l'école toute seule et à a

*

s'appelait... Amand ! Je ne savourais pas alors la coïnci

i, au rythme du système scolaire. Ne connaissant personne, n'ayant pas l'habitude de jouer avec d'autres

s matières. Ce combat acharné nous rapprochait dans une saine émulation qui ne s'embarrassait d'aucune jalousie. Nos brillants résulta

rations tout aussi définitives. C'est lui qui a commencé : « Quand on se

iption aussi détaillée qu'enthousiaste des festivités qu'il n'eut aucune difficulté à me convaincre. Mais, « grands », c'éta

n et le mur de l'école était exigu mais néanmoins suffisant pour nous deux. L'atout majeur était

d décréta qu'il revêtirait le tee-shirt reçu à Noël : « Il est blanc avec une

lletant, je découvris la photo du mariage d'une actrice de cinéma française. J'en restais éblouie et admirat

tout ou presque, y compris le panier de linge sale. Tout se mélangea a

ugeais trop courte, trop petite, à sacrifier sur l'autel de ma croissance. Pour achever de convaincre, je testais allègrement la résistance des deux boutons survivants qui cédèrent rapidement. L'accroc se révéla minime et réparable en quelques

Tant bien que mal, je reconstituai approximativement les piles sur les étagères. Ce n'est qu'en admirant mon travail que je réalisai que le panier de linge sale était vi

*

maison : le visage fatigué de papa s'éclairait d'un large sourire et ses yeux se mettaient à briller. Il ne me res

ottir contre sa large poitrine tout en l'abreuvant des preuves de ma tendresse. Lorsque je le

tu as assez de vêtements comme

ais pas de

es... Il me

t trop petite

u vois bien tous ces enfants qui n'ont pas ta cha

l'école, le lendemain, la robe de m

absence du maître, il dévissa le robinet d'eau, subtilisa le joint et le revissa. Il faut préciser que, pour éviter tout gaspillage, l'arrivée d'eau était systématiquement coupée. La maîtresse qui l'utilisa la

tion de solliciter l'un ou l'autre de nos camarades :

tout de même ! La messe, faute de temps, se résuma à la lecture d'un texte. La dictée de la veille fit très bien l'affaire. Au beau milieu de notre cérémonie, mo

ssi païenne que secrète. Nul doute que mon père l'aura

lic. J'étais ainsi séparée de l'Amand de ma prime jeunesse. Il n'y eut pas d'adieux déchirants et même pas d'adieux t

'ai jam

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