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Le feu à l'âme

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 2190    |    Mis à jour : 19/04/2023

e à l'hôpital l'occupait énormément mais son sens de la générosité et sa Foi l'incitèrent à sil

dispensaires pour les populations locales, privées de personnel médical, de soins et de méd

devait aller voir sa famille de temps en temps mais je n'y étais pas conviée, ce qu

à N

able, il nous fallait abandonner la voiture et marcher pendant vingt minutes au rythme de mes petites jambes. Si je devais aujourd'hui refaire le parcours, i

permis de franchir la porte de sa maison. Que maman n'ait jamais eu d'enfant n'apaisa pas notre relation. Au mieux, elle m'ignorait et, finalement, j'en pris mon parti.

e la foule et aux cyclopes des photographes. Les trois ans d'écart avec le plus jeune frère de maman permettaient de partager la banalité des jeux et

is pas les c

quement, probablement. À la suite de déboires économiques, lors d'une visite de ma grand-mère à Pointe-Noire, cette branche de l'arbre généalogique se rappela subitement l'existence

emière au lycée. Pascaline, dix ans, s'ennuyait franchement en

du premier incident. Arguant de son âge, l'aînée revendiqua l'usage de la pièce pour elle seule, sa sœur trouvant refuge dan

es aux yeux, je commençai à vider l'armoire et à empiler mes affaires sur le lit, ruminant le chagrin de devoir quitter mon petit univers tout autant que l'agressivité de Christiane. Évidemment, ma mine dé

sagacité de Pascaline. Elle se fit une joie de communier au péché de gourmandise. Pour la première fois, dès le samedi, la réserve

me félicita pour mon bon cœur, même s'il mit bientôt quelques limites à ma générosité. Menacée de représailles douloureuses en cas de mouchardage, je pliais devant leurs exigences qui ne se contentèrent pas longtemps des friandises. Ainsi, ma consommation de crayons, cahiers et autres fournitures scolaires prit

s bras pincés, les tantes s'ingénièrent à varier les brimades quand nous étions seules à la maison. Ainsi, lorsque l'une ou l'autre é

ucre sur une étagère hors de ma portée. Il me restait à choisir entre le jeûne et l'escalade d'une chaise, en proie à un vertige tenace. Lorsque

r de mes caresses et tout le bonheur affiché sur mon visage réjouissait ma généreuse Nka-Nka. En relevant la tête, je croisai le regard courroucé de mes tante

tordu. Papa le rectifia en un tournemain : « Tu vois, ce n'était pas

rvenaient tout aussi fréquemment pendant mes absences. Il n'était pas question d'émettre le moindre doute sur l'origine des mésaventures de mon pauvre engin. J'avais fini par comprendre qu'elles

de s'y jucher toutes les deux. Les deux roues voilées, le pédalier cassé et le cadre tordu, mon père constata le décès avec les condoléances d'usage : « Ne pleure pas...

patience : on ne m'a j

*

n, tu ch

maman, je l'avais ra

pas encore eu le temps de mettre et déjà pe

partout et pas seule

niversaire et on ne retrouve même pas son emb

a solution qu'au bout de plusieurs mois. La source des achats au supermarché tarie, mes

èrent une fouille minutieuse de leur chambre qui, évidemment, s'avéra infructueuse : Ch

r leurs biens de valeur. Pire, ils doutaient de mes accusations à peine suggérées. Nka-Nka était moins naïve. Elle m

ur et un immense soulagement. Souvent, elle m'emmenait sur le marché où j'étais censée l'aider

rsation se limitait au minimum : « Mboté, Esther... Kolélé ? » (Bonjour, Esther... Ça va ?) Ce qui n'appelait que la traditionnelle réponse convenue : « éé... » (ça va...) Ma bien modeste prestation la

ont j'avais besoin, il était donc normal que cette somme toute symbolique lui revienne. Bien sûr, au début,

fectua bientôt avant la transaction finale. Les deux Diaboliques s'étaient rendu compte – j'ignore comment – que le retour d'une journée avec m

*

dans mon

tèle privée officielle mais qu'un patient – généralement démuni – se présente à la maison, il était certain d'être r

l'achat de ces médicaments. Lorsqu'il prévenait maman que ses revenus du mois seraient large

temps nécessaire pour rater trois fois son bac. Et elle était responsable de ces entrevues dont papa se serait bien passé : des créanciers ! Lorsqu'elle avait besoin d'argent, elle empruntait. Si elle ne pouvait rembourser ses dettes, m

son portefeuille lorsque les sommes dues auraient pu valoir un procès à cette parente pour le moins indélicate. Les remontrances n'eurent guère d'effet : Christiane pleurait (beauc

la poursuite des études et aux difficultés financières de la famille de Christiane. S'éloigner présentait surtout l'avantage de se faire

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