Un si je savais.
is vraiment vide comme si j'avais eu un grand trou dans la poitrine. Je marchais le long de la ru
esoin de surmonter leur tristesse seule, un rien suffisait à les en délivrer. Mais grandir signifie comprendre que la vie a aussi sa face d'ombre, et le malheur m'
is, je me plongeai dans une série de réflexion interminable. Je ressentis une fois encore la tristesse comme au jour du décès de m
ours qu'à mon âge, je devrais beaucoup faire attention puisque les hommes rôdaient déjà autour de moi. De son vivant, il avait diverses techniques pour les renvoyer loin de moi. Il n'employait jamais la force mais, mes prétendents l'écoutaient, le c
ans le village avec sa voiture. Plusieurs fois, mon bienfaiteur m'avait envoyé à sa rencontre à la place publique où presque tout le monde venait acheter son pain. Nous avions l'habitude de prendre chaque jour deux baguettes de pain. Parfois il me
ue. Il était encore là, en train de crier à gauche à droite. Prenant l'argent chez celui-ci et remettant le pain à celui-là. Les baguettes de pain étaient bien rangées dans deux gros parniers qu'il mettait à l'arrière de la voiture. Arrivée sur place, je
r depuis ma place. Il y avait aussi une sorte de brouillard dans la voiture. La fumée qui sortait derrière revenait encore à l'intérieur par je ne sais quel moyen. La chaleur battait son plein. Je suffoquais en si
Je me fis alors du chemin en cognant ma tête un peu partout et contre la vitre arrière ensuite, je me glissai douce
sa voiture qui m'a amené là. Je décidai de l'attendre pour qu'il vienne me voir là. J'étais un peu fatiguée, je voulais que tout ça finisse, qu'on me réveille
u là, cria t
retour du liv
mais plus tard, je l'ai compris car, quelques minutes après son
s-tu arrivé
e fit entrer dans sa maison. Sa femme et ses enfants étaient sidérés par mo
recevais ma dose de correction. Les soirs, quand tout le monde revient à la maison, c'est moi qui courait dans tous les sens pour préparer et servir le repas. La moindre erreur était impardonnable. Elle avait sa manière de faire son travail. Des coups de fouet, de pied; des insultes et injures à l'endroit de mes parents. Je subissais tout sans broncher. Le père de la famille n'était pas du tout d'accord pour les coups qui pleuvaient sur ma tête mais sa voix ne sonnait pas plus fort que le miolement du chat. Plusieurs fois, je les avaient surpris en train de se disputer à cause de moi. Ils élevaient parfois la voix l'un sur l'autre en proférant