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Partie 1 (Ombre de mes jours)… “Histoire de famille ?”
Que sais-je? Je ne suis que l’ombre de ces quatre murs qui parle mieux de mon histoire que moi-même.
Je ne sais même pas par où commencer.
J’ai tellement à dire , mais peu de mot dans mon vocabulaire pour vous expliquer cette impression de vide qui règne autour de moi.
Lazare, cet homme qui m’a accueilli chez lui depuis mon jeune âge, devient de plus en plus bizarre au fur à mesure que le temps passe.
Pourquoi doit-il me déshabiller chaque matin et chaque soir?
Pourquoi ne me permet-il pas de monter chez lui et enfin rencontrer cette lumière qui m’éclaire depuis les petits trous du plafond.
Je ne peux pas parler, ni manger pendant ce qu’il appelle la journée. Aussi loin que je me souvienne, je suis toujours entre ces 4 murs. Je pense avoir 22 ans et… »
-“Sors de ton livre de conte de fée miss Aurore, tu as une longue journée qui t’attend.
On débute tout de suite avec un rendez-vous avec ton coach sportif de 10 à 12h, puis on enchaîne avec une conférence dans l’immeuble du PG à 13h.
Et il y’ a aussi une réunion de la plus haute importance…”
- “Ok! ok! Suzanne c’est bon on y va”.
Cette femme d’une classe irréprochable aux épaules carrées et à la posture de star s’appelle Aurore DJANZ.
Au-delà d’être une femme magnifiquement belle, elle était grande femme d’affaires. Il faut dire que la réputation et la carrière de son père lui conférait une certaine aura.
C’était un des plus grands hommes d’affaires au monde. Un magnat de l’immobilier et un géant de la restauration. Il avait également réussi dans l’hôtellerie. Sa réussite était connue de tous.
Malheureusement, ce dernier rendit l’âme le lendemain du 14ème anniversaire de sa seconde fille.
Etant la “tête” de la famille et l’aînée des deux filles de ce grand homme, Aurore reprit les affaires familiales non san mal. Mais tel était la volonté de son père. Mourrant, ce dernier savait qu’Aurore voulait devenir écrivain et certainement pas PDG d’une multinationale, mais il insista pour qu’elle dirige l’entreprise.
Elle attendait que son assistante personnelle lui donne les prévisions de la semaine concernant son habillement. Aurore n’avait même pas le droit de choisir ses vêtements seules.
Aurore se devait d’être toujours à l’affût de la mode, tout comme sa mère, qui d’ailleurs ne tolérait jamais un fashion faux pas.
Elle n’acceptait aucune faute de goût et aucun retard sur les tendances actuelles. Ces filles devaient avoir un style irréprochable.
(Suzanne, l’assistante)
- “Boucles ta ceinture Aurore, nous sommes déjà très en retard sur le planning de la journée”.
- “Ok”, répondit seulement Aurore. De toutes les façons elle ne pouvait rien dire d’autre. Elle ne faisait jamais son programme seule, on le lui imposait.
Elle aurait préféré finir son idée pour son nouveau livre. Livre, qui devait être sans intérêt pour Aurore d’après sa sa famille. Les affaires étaient plus importantes que ses divagations littéraires.
Suzanne lui tendit le téléphone, c’était sa mère:
« Tu es en retard, jeune femme. Je suis déjà à la salle Aurore. Quel est ton soucis ? Dépêches-toi petite sotte », puis elle raccrocha sans lui laisser le temps de s’expliquer.
- “ Une journée comme les autres quoi! “, pensa aurore en soupirant.
(Suzanne)
- “Zut! Nous sommes à peine arrivés et il y’a déjà plein de paparazzi, on va attendre un peu”, dit son assistante.
Aurore ne voulu pas écouter Suzanne et prit l’initiative de descendre immédiatement de la voiture.
Une foule de photographes et de journalistes l’entourait et aucun moyen de s’échapper.
-“Miss Aurore, à ce qu’il parait votre ligne de restaurant a été vendue ?”
- “Miss Aurore, êtes-vous mariée ? -Miss Aurore. Miss Aurore….
Répondez bon saang ! “
Ces agents de sécurité l’entourèrent enfin et l’emmenèrent jusque dans l’immeuble.
Elle ne pouvait pas répondre aux questions des journalistes. Il fallait d’abord que tous les dossiers soient officiellement signés.
- “Bonjour Aurore, tu es en retard. Vas vite te changer pour l’entrainement de.”
- “Ok! J’y vais”
Une rencontre anodine?
Aurore, il faut que tu apprennes à être à l’heure. Te rends-tu seulement compte de l’impact que peut avoir ton retard sur l’entreprise. C’est inadmissible, lui dit sa maman.
- “Mais Mam”...
- “Ça suffit”! L’interrompit sèchement sa mère.
- “Ne perds pas plus de temps. Entraines-toi vite et rejoins-nous en salle de réunion pour préparer la conférence”.
Abigaël, était souvent très dure avec Aurore, pour on ne sait qu’elle raison, elle exigeait qu’elle fasse du sport. Sa devise était “un esprit sain dans un corps sain”.
En fait, elle exigeait toujours plus de son aînée, sans tendresse ni compassion.
Aurore ne la comprenait pas. Mais elle se résignait à faire sa volonté. Elle n’aimait les conflits et ne voulait surtout pas être un problème pour les siens et encore moins pour sa mère.
Elle avait accepté son destin et agissait du mieux qu’elle pouvait pour servir les intérêts de l’entreprise familiale.
Après l’intense séance de sport que le coach lui avait imposé, elle prit le temps de se doucher et de se pomponner.
Toujours impeccable et tirée à 4 épingles, Aurore sortit de la salle d’entraînement pour se rendre directement à cette fameuse réunion.
Suzanne veillait toujours à ce qu’elle respecte le planning.
- “Dépêches-toi stp, Aurore, où je ne répond plus de rien”, rouspétait-elle.
En effet, Aurore traînait des pieds et Suzanne ne pouvait que lui suggérer de montrer plus d’entrain si elle voulait être libérée de ses activités au plus tôt.
Pendant qu’elles avançaient vers l’ascenseur principal, un homme fonça sur elles. Il ne les apparemment pas vu arriver, et était concentré sur le document qu’il avait en main.
Tous les dossiers que Suzanne tenait s’envolèrent suite au choc.
Aurore s’empressa d’aider son assistante à ramasser les feuilles éparpillées sur le sol. Il fallait tout remettre en ordre rapidement, tandis que le jeune homme se confondait en excuses.
- “Ne vous inquiétez pas, ce n’est rien”, dit Aurore calmement en relevant la tête vers son interlocuteur. À l’inverse, Suzanne fulminait.
Il s’excusa à nouveau, en ignorant l’assistante et en regardant Aurore droit dans les yeux. Il lui proposa un déjeuner pour se faire pardonner.
Ce qu’elle accepta immédiatement, car cet homme ne lui était pas indifférent. Pourtant, elle n’en montrait aucun signe.
C’était un homme grand, avec une sacrée carrure. Il devait avoir une trentaine d’années. Il était indéniablement beau, le teint mat et le regard incroyablement profond. Il était parfait dans son costume noir. L’élégance au masculin.
Intérieurement, Aurore bouillonnait. Tout chez cet homme lui plaisait. Son allure, son style, sa voix. C’était électrique.
D’ailleurs Aurore, ne savait plus quoi faire de ses jambes, de ses bras. Elle ne savait plus comment se tenir devant lui. Mais elle savait jouer la comédie mieux que personne et ne laissa absolument rien transparaître de ses émotions.
Son cœur battait pourtant à mille l’heure. Ce sentiment nouveau qui naissait en elle lui était inconnu, tout comme cet homme d’ailleurs.
Ce dernier semblait étonnait car Aurore ne semblait pas intéressait par sa personne.
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