Les regrets de mon ex-mari
L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Ex-mari, je ne t'aime plus
Mariage avec un zillionnaire secret
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Le retour de l'héritière adorée
Le diamant poussiéreux brille à nouveau
Chant d'un cœur brisé
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Le retour de l'épouse indésirable
Point de vue de Victoria
« Cher journal, aujourd'hui c'est le dernier jour de ma présence ici. Cela fait exactement un an que l'improbable incident s'est produit. On n'arrête pas tous les jours de me dire que toutes mes décisions sont toujours impulsives et irréfléchies. Mais je pars d'ici pour poursuivre mes études, et peut-être aussi pour faire une pause. N'est-ce pas ce que voulaient mon père et ma mère ? Que je mène une vie heureuse ?
Je sais que cet endroit va me manquer, mais je pense que j'ai besoin de changer de vie et d'endroit, sinon, je ne pense pas que je pourrai jamais me remettre du fait que tous les deux m'ont laissé me battre toute seule dans ce monde.
Je déménage avec ma tante Marla dans sa ville Pearly Canines. Le nom est bizarre, n'est-ce pas ? Mais c'est la plus proche de l'université que j'ai aimée et cela lui permettra aussi de mieux s'occuper de moi. Elle est géniale et super cool. Au fait, j'avais toujours pensé vivre avec elle et m'amuser, mais je n'avais jamais imaginé que je le ferais dans ces circonstances. J'espère juste que je ne l'importunerai pas trop.
Je dois faire mes bagages maintenant.
Bisous.
Vic. »
Lorsque j'ai terminé d'écrire la dernière ligne, j'ai rapidement placé mon journal dans le compartiment caché de ma chambre, qui se trouvait derrière mon armoire.
En effet, tout comme aujourd'hui était la fin de mon séjour chez moi, mon journal a aussi touché à sa fin, parce que c'était la dernière page. Il n'y avait aucun doute que j'allais devoir m'en acheter un autre lorsque je serais arrivée à destination.
Ce serait une nouvelle vie, un nouveau journal, des nouveaux souvenirs... C'était mon plan pour l'avenir, rien de très compliqué.
J'espérais juste que les choses se passent comme je le souhaitais.
Après avoir vérifié une dernière fois que tout était parfaitement placé, j'ai fermé mon sac de voyage et pris ma valise. J'avais décidé de ne prendre que quelques affaires, comme mes vêtements préférés, des objets de première nécessité comme l'album photo de mes parents, et toutes les autres petites choses qui me rendraient heureuse et me feraient me sentir chez moi.
Pour ce qui est du reste des choses, je me suis juste assurée qu'elles étaient bien placées et ne risquaient pas de tomber.
Même si je déménageais de cet endroit, je n'avais pas l'intention de vendre cette propriété pour le moment. Elle abritait des souvenirs de maman et papa avec moi. Peut-être qu'après la fin de l'université, je reviendrais y continuer ma vie.
Avant de partir, je me suis assurée que tous les robinets et toutes les fenêtres étaient fermés. Puis, j'ai jeté un dernier coup d'œil à la maison avant de sourire tristement et de verrouiller la porte.
« Tu t'en vas, Victory ? », m'a demandé la tante de mon voisin, qui servait dans la police.
« Oui, ma tante. Je vais devoir te demander de t'occuper de la maison », ai-je dit poliment.
« Ce n'est pas un problème, ma chère. Je suis prête à te prendre sous mes ailes et à me débarrasser de mon fils inutile si tu es d'accord », a-t-elle plaisanté.
« Hé ! J'ai entendu ça, maman ! », a crié une voix à l'intérieur de la maison.
« C'était dit tout haut pour que ce soit entendu », a-t-elle crié à son fils, avant de me montrer un sourire.
J'ai souri tristement à l'interaction mère-fils. Mon père et ma mère me manquaient trop. Même s'ils n'étaient pas mes vrais parents, jamais je ne les avais moins aimés.
Je lui ai fait un dernier signe de tête, puis j'ai fait le tour de la maison où un taxi m'attendait déjà.
Transportant le sac de voyage et une valise, un dans chaque main, je suis partie pour l'aéroport.
La ville était à trois heures de route de l'aéroport. Vu mon vol qui était de quatre heures environ, et le trajet vers l'aéroport, j'ai dû subir presque neuf heures de voyage en tout.
C'était tout simplement génial !
En voiture, j'ai branché mes écouteurs, puis j'ai rapidement téléchargé quelques chansons supplémentaires et trois livres audio à écouter lorsque j'allais être dans l'avion. Je savais qu'il n'était pas autorisé d'utiliser son téléphone dans l'avion, mais je pouvais toujours écouter les chansons téléchargées, tout en mettant mon mobile en mode avion.
Me sentant très satisfaite de mon idée, j'ai embrassé l'idée d'un voyage macabre.
___________Neuf heures après__________
J'ai demandé au chauffeur du taxi de s'arrêter devant l'adresse dont je me souvenais encore et j'ai sorti mes bagages avant de lui payer la course.
Je ne savais pas pourquoi, mais j'ai ressenti une sorte de lien bizarre dès que j'étais entrée dans la ville.
C'était comme si quelque chose m'attirait.
Et ça n'a pas beaucoup aidé quand le chauffeur m'a regardée comme si j'étais une personnalité bizarre lorsque je lui ai annoncé que je voulais me rendre à Pearly Canines.
Il m'a facturé le double de la course, ce qui m'a fait rouler des yeux face à sa manigance. J'ai compris que c'est comme cela qu'il fallait agir avec les nouvelles personnes du coin.
Sans trop me soucier, j'ai accepté son offre car personne d'autre n'était prêt à m'y emmener.
Je me suis tenue debout devant la maison, me demandant si c'était la même adresse ou non. Je n'étais venue là qu'une seule fois, quand j'étais enfant, et je m'étais presque battue avec un enfant, et depuis, mes parents ne m'ont plus autorisée à venir ici.
La maison dont je me souvenais il y a environ neuf ans n'était pas comme ça. Mais d'après mes souvenirs, ça devait être l'endroit exact.
De plus, le carillon à vent suspendu au balcon de la chambre du premier étage était trop difficile à ignorer, car il avait été personnellement fabriqué par moi.
J'ai regardé la maison exceptionnellement bien construite et j'ai sonné deux fois, mais personne n'a ouvert la porte.
J'ai sorti mon téléphone, j'ai fait défiler ma liste de contacts et j'ai vu quelques numéros enregistrés sous un même nom. J'ai appelé tante Marla sur le numéro qu'elle avait utilisé pour m'appeler la dernière fois. J'espérais juste que ce soit le même qu'avant, car elle avait l'habitude de garder de différents numéros, et personne ne pouvait prédire lesquels fonctionnaient quand.
« Allô ? Est-ce Mlle Marla Gibberson ? Oh, Dieu merci! Marla, je suis devant ta maison. Peux-tu, s'il te plaît, venir et ouvrir la porte, si tu es à la maison ? »
« Salut, ma chérie. Je suis vraiment désolée. Je suis au supermarché voisin pour faire des courses pour toi. Je serai là dans une demi-heure. Est-ce que je peux te demander de t'asseoir dans le café d'à côté en attendant ? », a proposé maladroitement Marla.
Selon ses habitudes, elle était probablement occupée à acheter aux derniers moments des provisions, des snacks et des chocolats pour moi, et elle était en train de se demander si j'allais les aimer ou pas.
« Pas de soucis ; prends ton temps. Et ne te dérange pas trop. J'aime tout ce que tu choisis. » Sur ce, j'ai terminé l'appel.
« Elle a dit un café à proximité ? » J'ai regardé à ma gauche et à ma droite pour vérifier s'il y en avait un, et assez vite, j'en ai trouvé un. L'enseigne du café était trop difficile à ignorer.
En posant mes bagages derrière la porte principale, j'ai sorti mon portefeuille, avant de me diriger vers le café.
Ce café avait l'air bien. De l'extérieur, il n'était peut-être pas très beau, mais l'intérieur était une toute autre histoire. C'était à la fois accueillant et élégant.