Dans un village simple, quelque chose attire l'attention des habitants : ils croient que le royaume est maudit, que les femmes ne peuvent plus tomber enceintes, et qu'ils pensent que l'humanité est vouée à disparaßtre... Le monde est envahi par des monstres et tous redoutent un grand mal. Au milieu de cela, seules deux familles pourront procréer, et l'une d'entre elles sera la famille de Cateline. La jeune Cateline, lors d'une nuit de climax avec un homme mystérieux, tombe enceinte, et lorsqu'elle découvre de qui il s'agit, sa vie bascule... Elle ignore que l'homme avec qui elle a vécu une nuit d'extase et de passion n'est pas un homme ordinaire. Pour que la vie de la jeune femme ne soit pas en danger, elle devra accepter un contrat de mariage avec l'homme avec qui elle a eu une liaison seulement une fois...
- Je suis impatiente que le jour de la fĂȘte arrive... J'ai besoin de coudre une nouvelle robe !
Dit Lucinda en sautillant joyeusement tout en tournoyant en tenant l'ourlet de sa jupe, imaginant la robe qu'elle allait confectionner.
- ArrĂȘte de jacasser et recommence Ă remuer cette cuillĂšre. On ne veut pas brĂ»ler les bonbons !
RĂ©pondit Cateline, se concentrant sur le brassage du bois pour intensifier les flammes du feu.
Son visage était couvert de taches de charbon. Chaque fois qu'elle essayait de nettoyer avec ses mains, cela devenait encore plus sale. On pouvait voir à quel point la jeune femme était concentrée. Elle fronça les sourcils, vérifiant de prÚs si elle avait suffisamment ajouté de bois.
- Tu ne trouveras jamais de mari, pas de cette façon !
Dit Lucinda, reprenant la cuillĂšre qu'elle avait laissĂ©e de cĂŽtĂ© et remuant lentement Ă nouveau la marmite. Elle regarde sa sĆur avec un large sourire audacieux sur les lĂšvres et continue.
- Tu sais ! Tu es dĂ©jĂ assez grande pour te marier... Je suis sĂ»re que nous trouverons de beaux prĂ©tendants riches Ă la fĂȘte. Peut-ĂȘtre Ă©pouserons-nous un marchand, ou mieux, quelqu'un de l'armĂ©e... Mon Dieu, ce serait splendide, sĆur !
Lucinda parle joyeusement, tandis que sa sĆur semble sĂ©rieuse. Cateline pense qu'il est difficile de trouver un homme qui ne soit pas blessĂ© ou fou Ă cause de la guerre. Lucinda est ambitieuse et veut plus que juste le mariage. Cateline soupire, prend une autre cuillĂšre Ă proximitĂ© et se dirige vers la marmite pour aider sa sĆur, qui Ă©tait perdue dans ses pensĂ©es et avait presque arrĂȘtĂ© de remuer les bonbons.
- Tu sais qu'on ne va pas Ă la fĂȘte, n'est-ce pas ?! Nous resterons Ă l'entrĂ©e, Ă vendre des sucreries, ou as-tu oubliĂ©, sĆur ?
Cateline dit un peu déçu de sa sĆur. Elle sait Ă quel point Lucinda voulait y aller.
- Je sais, mais et si on vend tout ? Qui sait ? MĂȘme si c'est Ă la fin de la fĂȘte... Qu'en penses-tu ?
Lucinda répond avec une expression triste sur son visage qui disparaßt bientÎt. Elle se concentre pensivement sur les bonbons.
- C'est ça ! Vendons tous les bonbons avant la fĂȘte !
Elle sourit à nouveau, apportant de la gaieté à l'endroit.
Cateline sourit en regardant sa sĆur. Elle savait Ă quel point la jeune fille Ă©tait vive et ne renonçait jamais.
- Ăcoute, ça ne me dĂ©range pas de vendre juste les sucreries, tu peux aller Ă la fĂȘte...
Quand Cateline dit cela, Lucinda se tourne vers elle et répond.
- Hors de question que je te laisse seule ! Hors de question... On vendra tout ensemble, et si un voleur ou quoi que ce soit d'autre, un pervers, vient, je ne te laisserai jamais seule Ă vendre les sucreries, jamais sĆur.
Lucinda était toujours responsable, tout comme tous les autres membres de la famille. Elle se souciait toujours en premier lieu de la sécurité et de la santé de tous. Avec toutes ces guerres et ces catastrophes, la famille devait rester soudée de plus en plus.
- D'accord... Alors vendons tous ces bonbons...
Cateline dit, confiante dans ce qu'elle venait de dire. Elle sourit sincĂšrement Ă sa sĆur.
Les deux enveloppent les sucreries dans des feuilles de bananier et de maïs, qui sentent délicieusement bon. Il ne leur restait que quelques confitures à faire. Malgré le dur labeur, les jeunes femmes récolteraient bientÎt les fruits de leur travail.
Tous les revenus de la propriĂ©tĂ© dĂ©pendaient de leurs recettes et des articles qu'elles produisaient. La fĂȘte dans le village serait une excellente occasion de gagner de l'argent supplĂ©mentaire, alors les filles travaillaient dur pour produire autant que possible pour un tel Ă©vĂ©nement.
Deux jours passent et le moment de la fĂȘte tant attendue est arrivĂ©. Lucinda prĂ©parait avec enthousiasme le petit chariot, mettant tout ce dont elles avaient besoin pour vendre. Elle fredonnait doucement, souriante. Elle porte la robe qu'elle avait dit avoir confectionnĂ©e spĂ©cialement pour ce jour-lĂ . C'Ă©tait une robe verte, faite avec des tissus qu'elle avait achetĂ©s avec ses Ă©conomies lorsqu'elle Ă©tait allĂ©e au village.
Lucinda était toujours trÚs belle. Ses cheveux blonds foncés et ses yeux verdùtres étaient frappants, tout comme son corps. Elle était trÚs petite. Cela attirait toujours les hommes.
La jeune femme Ă©tait prudente. Elle voulait quelqu'un de riche, ou du moins avec beaucoup d'argent, donc elle ne donnait jamais sa chance Ă qui que ce soit.
Cateline, en revanche, avait des cheveux couleur miel comme ceux de son pĂšre, des yeux verdĂątres rappelant ceux de sa mĂšre, tout comme ses frĂšres.
Cateline Ă©tait beaucoup plus grande que sa sĆur, avec un beau corps Ă©galement, mais en raison d'un manque de dĂ©licatesse et de sensibilitĂ©, les hommes ne faisaient jamais attention Ă elle. La fille portait toujours des vĂȘtements usĂ©s et ne prenait pas bien soin d'elle-mĂȘme, mais cela ne lui posait jamais de problĂšme, car elle ne se souciait pas de l'opinion des autres. Cateline Ă©conomisait son argent pour acheter la maison qu'elle attendait depuis longtemps, avec un Ă©norme espace pour des plantations.
- Tu es magnifique !
Dit Milenna, mĂšre de Lucinda, Cateline et Martin.
Elle venait juste du jardin avec son plus jeune fils Martin, oĂč elle rĂ©coltait des lĂ©gumes pour le dĂźner, il Ă©tait Ă©tonnĂ© de voir sa sĆur.
- Maman, Lucinda est devenue une princesse ?
Demanda Martin en tirant un morceau de la robe de sa mĂšre, qui Ă©clata de rire avec Lucinda aprĂšs avoir entendu la question.
- Non, chĂ©ri... Mais qui sait, peut-ĂȘtre un jour, n'est-ce pas ?
Dit-elle en posant le panier de nourriture par terre.
Cateline prend quelques paniers pour le chariot. Elle transporte du pain qu'elle vient de cuire pour le vendre. Ses vĂȘtements sont sales de farine.
- Ne me dis pas que tu sors comme ça ?
Demande Lucinda en s'approchant pour essuyer la saletĂ© des vĂȘtements de Cateline.
Cateline porte une robe usée, bleu foncé. On aurait dit qu'elle l'avait portée pendant des années ; elle était déjà effilochée et on pouvait voir quelques trous de mites.
- On va juste vendre comme d'habitude. Ce n'est pas grave...
Dit Cateline en soulevant le lourd panier de pain pour le mettre dans le chariot, Lucinda tient une sorte de paquet enveloppé dans un vieux tissu.
- Qu'est-ce que c'est ?
Demande Cateline Ă sa sĆur, Lucinda lui tend la main pour lui remettre l'objet.
- C'est une fĂȘte ! Et je te connais, je ne te laisserai pas gĂącher ma chasse au mari, tu ferais mĂȘme peur aux clients comme ça...
Dit Lucinda, souriant Ă sa sĆur en agitant le paquet pour que Cateline le prenne.
- Une robe...?
Dit-elle aprÚs avoir déroulé le tissu.
- Va l'essayer. Comme je n'ai pas pris tes mesures, je ne sais pas si ça ira...
Dit Lucinda, un peu inquiĂšte, mais avec entrain.
- Merci beaucoup. Tu sais que tu n'aurais pas eu besoin de le faire, sĆur.
Cateline fait un gros cĂąlin Ă sa sĆur qui continue de se dĂ©pĂȘcher en insistant pour qu'elle essaie immĂ©diatement la robe.
- DĂ©pĂȘche-toi ! On va ĂȘtre en retard, aprĂšs, tu me remercieras !
Dit Lucinda, poussant sa sĆur dans la maison.
Cateline essaya la robe, elle était longue et d'une couleur claire, quelque chose de trÚs simple. Habituellement, les tissus sans couleur étaient beaucoup moins chers, Lucinda avait peu d'argent et Cateline le savait, donc la simplicité ne la dérangeait pas. Malheureusement, la robe était un peu serrée, exposant légÚrement la poitrine de Cateline, mais rien qu'une cape ne pourrait résoudre pour couvrir ses courbes marquées.
Cateline avait une longue cape à capuche pour couvrir les parties découvertes de son corps. BientÎt, il ferait froid, donc elle n'aurait aucun problÚme à la mettre en avance.
Chapitre 1 Forth
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Chapitre 2 2
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Chapitre 3 3
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Chapitre 4 4
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Chapitre 5 5
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Chapitre 6 6
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Chapitre 7 7
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Chapitre 8 8
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Chapitre 9 9
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Chapitre 10 10
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Chapitre 11 11
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Chapitre 12 12
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Chapitre 13 13
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Chapitre 14 14
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Chapitre 15 15
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Chapitre 16 16
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Chapitre 17 17
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Chapitre 18 18
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Chapitre 19 19
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Chapitre 20 20
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Chapitre 21 21
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Chapitre 22 22
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Chapitre 23 23
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Chapitre 24 24
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Chapitre 25 25
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Chapitre 26 26
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Chapitre 27 27
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Chapitre 28 28
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Chapitre 29 29
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Chapitre 30 30
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Chapitre 31 31
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Chapitre 32 32
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Chapitre 33 33
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Chapitre 34 34
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Chapitre 35 35
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Chapitre 36 36
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Chapitre 37 37
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Chapitre 38 38
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Chapitre 39 39
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Chapitre 40 40
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