Mon Roi

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K2

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Nous ne sommes pas maître de nos destins ni moins sur les lois de la nature,on ne décide une personne maïs lorsque le cœur choisi c'est qu'il a choisi peu importe la classe,le rang qu'occupe cette personne Notre chronique LE ROI AMOUREUX DE SA DOMESTIQUE nous raconte l'histoire d'un jeune Roi autoritaire,stricte qui mène la justice avec équité peu importe qui a tort ou raison que ce soit dans sa famille ou pas il faut toujours la justice avec droiture... Un jour le jeune fini par tomber amoureux de sa domestique et décide de l'épouser mais la reine mère et la sœur du roi était contre leur mariage à cause de la classe qu'occupe la jeune femme Un mariage qui sera parsemé d'obstacles où le Roi devra lutter en vue de protéger sa dulcinée en essayant d'éliminer les personnes qui essayeront de les nuits La question est de savoir,va t'il arrivé à sa fin ? Découvrez le ensemble dans le chronique

Chapitre 1 Roi 1

Si diriger un royaume prenait du temps, préparer les plats pour le repas du roi en prenait davantage. Adélie fille de jardinier travaillait en cuisine depuis maintenant deux semaines. Elle s'occupait plus précisément des soupes. L'hiver approchait à grand pas et le roi raffolait des soupes dès que les températures baissaient.

Adélie avait intégré l'équipe de cuisine du palais grâce à son père, lui-même jardinier du roi. Elle avait quitté sa mère et sa maison pour vivre au plus près de Sa Majesté. Dans les sous-sols du palais se situait les chambres de bonnes. C'est là que toutes les petites fourmis du palais grouillaient de jour comme de nuit au service de la famille royal.

Adélie partageais sa petite chambre avec Flore, en seulement deux semaines elle était devenue une grande confidente pour elle.

Leur chambre était très basse de plafond et ne possédait aucune fenêtre. Il y avait deux petits lits en bois contre chaque mur, un lavabo et une petite table. Flore avait chipé un pot de chambre lors de ses veillé car on avait volé le leur.

Flore faisait partie de la centaine de bonne que possédait la Reine Mère. Elle avait des horaires quelque peu extravagantes. Elle travaillait quatre heures de suite puis on lui autorisait deux heures de pose et ainsi de suite. Adélie avait la chance d'avoir des horaires plus correct.

Les cuisines fourmillaient, le souper du roi aura lieu dans moins d'une heure et le personnel semblait en effervescence. Adélie tentait bien que mal de suivre la cadence. Le Chef des soupes lui hurlait un tas d'ordre en même temps.

« Mélanger le bouillon ! Mettez le potage sur le feu ! Ecraser les pommes de terre ! Plus vite que ça ! »

Adélie exécutait chaque demande mais elle était trop lente si bien que le chef s'énerva et lui tapa sur les doigts avec une baguette en bois.

« Aïe !, cria-t-elle, vous m'avez blessée ! »

Ses doigts saignaient douloureusement.

« Tu ferais bien d'aller plus vite si tu ne veux pas que je recommence ! »

Les larmes aux yeux Adélie repris son travaille.

Brusquement, la cloche sonna, signe que le souper du roi commençait. Adélie profita de l'inattention du chef pour s'éclipser. Elle partit en direction des cuves à vaisselle. Elle passa rapidement ses doigts sous l'eau et les essuya sur un torchon.

Elle se pressa à vite retourner à son poste mais elle se trompa de couloir. Les serveurs marchaient dans tous les sens e si vite qu'elle fut désorienté, incapable de retrouver son chemin.

Honteuse elle s'approcha d'un homme qui donnait des ordres pour lui demander de l'aide.

« - Excuser moi monsieur ...

- Vous là ! Que faites vous dans cette tenue ? Retirer votre tablier souillé et mettez celui là ! Vous ne pouvez pas servir le roi dans ces guenilles !

- Monsieur vous faites erreur je ne...

- Plus vite mademoiselle ! A moins que vous vouliez être envoyée au cachot pour ne pas avoir obéit ?! »

Adélie décontenancée exécuta, elle retira son vieux tablier pour un propre.

« Bien maintenant dépêché vous, le roi ne va pas attendre éternellement ! »

L'homme lui dit cela en lui tendant une carafe de vin. Il l'a poussa vers deux grandes portes battantes. Adélie sentait son cœur battre à tout rompre. Elle n'avait plus aucun moyen de s'échapper.

Elle entra dans la vaste pièce. La salle à manger de la famille royale. Elle n'eut pas le temps de s'extasier d'avantage car elle devait faire vite, servir le roi et retourner en cuisine, là où était sa place.

C'était la première fois qu'elle voyait le roi en personne. Il était attablé avec sa famille sur une longue table en bois nappé et fleurit avec convenance. Il ne prêtait aucune attention aux domestiques qui virevoltaient autour de lui.

Malgré tout, elle le trouva très beau, aussi beau que le disait les commérages dans les sous-sols.

Adélie s'avança vers la table. Elle observa rapidement les autres serveurs le faire, elle devait se placer à gauche du roi, lui servir un verre de vin puis poser la carafe et se retirer. Un jeu d'enfant mais pas pour Adélie. Elle sentait la panique monter en elle.

Elle servit le roi avec grâce et s'apprêtait à poser la carafe quand celui-ci l'arrêta..

Il l'avait stoppé dans son élan. Adélie n'osait plus respirer, le Roi en personne avait posé sa main sur son avant bras. Cette main si grande et orné de chevalières.

Adélie avait immédiatement baissé la tête à ce contact. La salle était devenue silencieuse et tous attendaient, suspendu aux faits et geste de Sa Majesté.

« Mademoiselle ? »

La voix du Roi, si suave, autoritaire et douce à la fois. Il venait de s'adresser à Adélie. Elle cru s'évanouir à ce moment là mais la main toujours posé sur elle la tenait éveillée.

Elle ne savait si elle devait répondre où si elle en avait l'interdiction. Néanmoins elle se risqua à marmonner un faible « oui ? »

« Qui vous a fait cela ? »

Il pointait les marques sur ses doigts. Les mêmes marques qui l'avaient conduite là où elle était, à coté du Roi.

Adélie regarda sa main, la chaire était à vif. Elle avait honte de s'être présentée avec une main ensanglantée devant la famille royale.

« Je n'étais pas assez rapide en cuisine Votre Majesté... »

Devant le silence de la salle elle répondit doucement. Sa voix était fluette et ses jambes lui semblaient être en coton.

« - On vous a donc fait cela pour vous punir ? demanda-t-il doucement à la jeune femme

- O...Oui Votre Majesté

- Qui ?! »

Cette fois sa voix avait grondé dans toute la pièce. Adélie n'avait toujours pas relevé la tête de peur de croiser le regard de son Roi.

Les autres domestiques avaient eux aussi baissé la tête. Elle ne voulait pas dénoncer le chef des soupes mais elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait mentir à son Souverain.

« - Le chef des soupes, chuchota-t-elle de peur que celui-ci l'entendent

- Pardonnez-moi Mademoiselle, je vous ai mal entendu, pouvez vous répéter ? »

Plus le Roi commençait à s'impatienter, plus Adélie sentait la panique monter en elle. Elle ne devait pas pleurer devant Sa Majesté. Elle prit son courage et répéta ce qu'elle venait de dire.

« Vous dites que le chef des soupes vous a fouetté les mains car vous n'alliez pas assez vite dans votre travail ? Je n'accepterais pas de telles choses dans mon palais ! Qu'on m'amène ce misérable ! »

La main du Roi n'avait toujours pas quitté le bras de la jeune femme. Elle ne pouvait s'échapper, elle allait être confrontée à son bourreau. Et si celui-ci arrivait à convaincre le Roi qu'elle mentait elle serait décapitée sur le champ.

Adélie commençait à voir trouble, la pièce tanguait autour d'elle. Elle se reprit à l'arrivé du chef.

Le pauvre homme arriva les mains jointes derrière le dos, le regard sur ses souliers.

Le Roi se leva, tenant toujours le bras d'Adélie fermement.

« Vous avez osé fouetter la main de cette jeune femme car elle était trop lente à votre goût dans son travail ?! »

La voix du Souverain résonnait dans la pièce personne n'osait ce serait-ce que respirer. Adélie gardait les yeux baissés, elle ne voulait pas regarder le chef des soupes dans les yeux, trop honteuse de l'avoir dénoncé.

« - Votre Majesté, si je n'avais pas fait cela...

- Assez ! Votre acte est impardonnable, je ne tolérerais pas ce genre de pitrerie dans mes cuisines! Amenez le au cachot je déciderais de son sort plus tard ! »

Aussitôt que le Roi avait terminé, deux gardes attrapèrent le condamner et le firent sortir de la pièce. Le calme revenu, les domestiques reprirent leur activité. Adélie était blême devant cette scène. Par sa faute un homme risquait de mourir.

« - Gustave je doute que ce genre de réaction de votre part calme les révoltes dans le pays, vous venez de défendre une pauvre bonne...

- Cesser de m'appeler comme cela mère ! Je suis votre Roi, dois-je vous le rappeler ?

- Pardonnez moi mais je pense que...

- Ma réaction ne regarde que moi maintenant si vous vouliez bien retourner à votre place de Reine Mère et cesser de vous occuper des affaires qui ne sont point les votre. »

Sa voix avait été si ferme que La Reine Mère s'était aussitôt ravisée. Adélie n'attendait qu'une chose : que le Roi la lâche pour qu'elle puisse s'enfuir. Mais visiblement ce n'était pas dans les projets de celui-ci.

Il se tourna vers elle.

« Mademoiselle, je suis navrée de votre situation, si vous voulez bien, ma sœur se fera un plaisir de vous faire soigner et nettoyer. »

Adélie osa pour la première fois depuis l'altercation relever les yeux. Elle plongea dans ceux du Roi. Des yeux bleus comme le ciel et profond comme l'océan. Mais cette vision fut de courte duré car la pièce se remit à tanguer et la pauvre jeune femme affaiblit s'évanouit..

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