J'étais architecte, marié depuis cinq ans à Éléonore.
Je veillais sur son père, gravement malade, à l'hôpital.
C'était notre anniversaire de mariage, mais ma femme célébrait avec un autre homme.
Elle organisait une fête somptueuse pour Antoine, son amour de jeunesse, à Bordeaux.
La couverture de Paris Match hurlait la vérité : Éléonore radieuse, dans les bras d'Antoine.
Mon beau-père, convalescent d'une opération à cœur ouvert, a vu la photo.
La douleur dans ses yeux, non chirurgicale, fut saisissante.
Il m'a tendu un chèque : « Julien, quitte-la. Fais-le pour toi. Tu es meilleur qu'elle. »