Je venais de rentrer épuisée d'une journée de travail, et la première chose que j'ai vue fut Hugo, le visage déformé par la colère, fixant les débris de porcelaine de ma grand-mère.
Autour de moi, des « commentaires » transparents flottaient dans l'air, m'ordonnant de m'excuser et de me soumettre, comme d'habitude.
Mais cette nuit-là, la fatigue a submergé ma culpabilité et j'ai refusé d'aller chercher sa tarte au citron à une heure du matin.
Son sourire cruel, et plus tard, le message qu'il a posté sur tous les réseaux sociaux, me dépeignant comme une « muse cruelle » qui « étouffait son art », ont mis le feu aux poudres.
En quelques heures, j'ai tout perdu : mon emploi, mes amis.
Puis, la voix douce et persuasive de Léo Zola, un mystérieux « conseiller en relations », a résonné, me dictant mon destin de « femme forte et dévouée » au service de la gloire d'Hugo.
Quand mes propres parents, étrangement manipulés, l'ont réinstallé chez moi, exigeant que je l'épouse, je me suis sentie sombrer dans l'abîme.