Les regrets de mon ex-mari
L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Ex-mari, je ne t'aime plus
Mariage avec un zillionnaire secret
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Le retour de l'héritière adorée
Le diamant poussiéreux brille à nouveau
Chant d'un cœur brisé
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Le retour de l'épouse indésirable
Peut-on vivre sans avoir aucun contrôle sur son existence ? Peut on vivre sans savoir si oui ou non on a un avenir ? Peut on vivre en redoutant constamment les coups du soir ? Peut on vivre en sachant qu'un jour ou l'autre on mourra sous les coups de notre tuteur ? Peut on vivre en sachant que nous sommes vulnérables à tout sortes de dangers et confrontés à toutes sortes de maladies ? Qu'en est il de nous lorsqu'en grandissant nous sommes délaisser à notre propre sort ? Qu'en est il de nous lorsque l'on ne trouve aucun soutien quand notre monde s'écoule ? Qu'en est-il de toutes ces fois où sou
s le chaud soleil, nous marchons pieds nus pour mendier ? Qu'en est-il lorsque l'on nous chasse comme des animaux ? Est-ce des comportements de méchanceté ou de méfiance ?
Tels sont les questions que moi Karim je me pose et dont je ne trouve malheureusement aucune réponse.
Vous vous demandez certainement qui je suis mais je crois que vous le savez tous déjà. Je suis celui qui habillé d'haillons tenant un pot de tomate à la main trimbale avec ce sourire innocent pour avoir de quoi mettre sous la dent, je suis celui que vous croisez tous les jours au bord de la route parce que vous allez travailler, celui à qui vous n'addressez aucun regard alors que je cours vers vous pour seulement quelques pièces, je suis celui qui vous regarde avec envie lorsque sac à dos vous vous dirigez dans un endroit qui m'a été dérobé, l'école. Je suis celui qui quand vous ressentez le besoin de me faire démarquer, vous m'appelez au nom de ''Talibé'', je suis celui qui vous regarde acheté à des prix impressionnants des chaussures, des vêtements et des accessoires alors que je ne demande qu'une pièce, je suis pratiquement cet être dont vous ne vous souciez le mal être. Vous savez qui je suis ? Eh bien je suis l'humain que vous avez jeté, humilié, frappé et crié pour qu'il s'en aille loin de vous.
Douleur, solitude, craintude, souffrance et désespoir me tourmentent au quotidien mais vous ne le voyez pas et ne le comprenez pas tout cela pour un but qui m'est moi même inconnu et surtout pour un homme que je ne connais même pas. Tout ce qui me revient en mémoire c'est la confiance que mes parents lui ont accordés pour faire de moi, un homme de foi mais hélas depuis le début, il n'en fut jamais rien.
Quelques fois je me suis demandé si j'étais à ma place dans ce monde où rien ne me semble familier et j'ai été tenté par l'immigration clandestine, par le banditisme, l'agression, le trafic de drogue mais heureusement de tout ça je n'en ai choisi aucun.
Néanmoins grâce à mon dévouement et à ma volonté de me soumettre à la volonté d'Allah SWT, je suis parvenu à passer de ''Hey Talibé'' à un ''Pardon, Monsieur puis je vous parlez s'il vous plaît ?"
Cependant de Talibé à multimillionnaire, laissez moi vous dire que rien ne m'a été épargné.
Chapitre 01 :
Ce matin comme d'habitude je venais de me faire réveiller par notre soit disant ''maître coranique '' qui nous éparpilla de l'eau froide alors que l'on était tous endormi au sol collé serré l'un à l'autre à la verticale pour que nous 50 puissions tous avoir de la place.
Comme de coutume, nous nous levons tous par rang pour aller au robinet afin de nous rincer le visage ainsi que la bouche ensuite de faire nos ablutions.
On se met en place derrière le maître pour faire la prière de l'aube puis chacun de nous prenait respectivement un pot de tomate vide pour y mettre tout ce que l'on aura récolté de la journée.
Avant de partir, notre maître coranique se met devant la porte pour compter si le nombre de Talibé est à la normale en nous rappelant chaque fois que quelqu'un sort '' Revenez avec 1500f".
Notre règle était de lui ramener 1500f à défaut d'être attaché à l'arbre jusqu'à l'aube ou de se faire tendre par quatre recevant ainsi la cravache à n'importe quelle partie de corps. À cela s'ajoute le fait que l'on mangeait exceptionnellement que si des personnes nous ramenait du riz ou autre en tant qu'aumône mis à part ça on mangeait dans la rue, de ce que l'on trouvait par ici et par ailleurs et de ce que les gens nous offrait comme nourriture.
Une fois au dehors de la baraque, je laissais mes pieds me dirigeait à n'importe quel lieu sans oublier de réclamer des pièces quand j'apercevais des gens qui à la place ne m'offrait que du sucre. Ça faisait à peine deux heures que je trotinais dans les rues de Dakar et mon pot de tomate s'emplissait totalement que de sucre.
Ceci me fit rire, qu'est-ce que je pourrais bien faire de se sucre si je n'ai même pas de quoi le tremper. En fait je me suis toujours demander qu'est-ce qui pouvait bien se passer dans la tête de ces gens pour offrir du sucre à des personnes qui peinent même à trouver de l'eau. Ohlolo la société sénégalaise, on en verra de toute les couleurs.
J'avais la forte habitude d'aller à des lieux où je pourrais observer les gens faire ce que je ne pouvais pas faire, aller à des endroits où je ne pouvais pas aller ou avoir ce que je n'avais pas. Je ne sais pas pourquoi mais moi ça m'a toujours passionné de regarder ces gens qui avait tout parce qu'au fond de moi je me disais que si un jour Allah SWT m'offrait cette chance là, je saurais m'y prendre avec modération car je sais ce que c'est d'être un moins que rien aux yeux des gens.
Aujourd'hui j'étais en ville, j'étais assis sur un banc scrutant le paysage qui s'offrait à moi, franchement il y en a des gens chanceux. Cependant deux voitures se garaient juste devant moi et un homme très imposant en sortit en présence de ses gardes du corps,
il me fixe quelques instants.
-Tu.es.assis.dans.le.banc.publique.de.mon.entreprise. Prononce t'il mot pour mot comme s'il se retenait de me frapper.
-Je...je..suis désolé monsieur. Pardonnez moi ! Dis je poliment en me levant pour m'en aller.
-Attends ! Me dit il. Comment ça se fait que tu parles français ? Je veux dire une personne comme toi ne parlent jamais français. Ajoute t'il lorsque je revenais à sa hauteur.
-Oui c'est parce que ma mère était française. Elle m'a apprit à parler, à lire et à écrire la langue avant que je ne vienne apprendre le Coran.
-Était ?
Lorsqu'il me posa cette question, ses gardes corps se mirent à cligner des yeux comme si ce Monsieur n'avait pas cette habitude.
-Oui était. Parce...parce que depuis lors je ne l'ai plus revue.
-Et dis moi mon petit tu as quel âge ?
-j'en ai 17 ans.
-17ans ? Mais à 17ans tu devrais déjà être hors d'un école internat coranique et en plus j'aurais dit que tu en as 23ans.
-Quand je terminerais le Coran, j'aurais le droit de partir. Souris je.
-Je sais que je pose trop de questions mais comment est-ce que tu t'appelles ?
-Je m'appelle Karim Aidara monsieur.
Il me sourit à son tour avant de sortir de sa poche 60.000f qu'il me tendit. J'ecarquillais les yeux et mit ma bouche en forme de 0 devant tant de billets. Ils se mirent tous à rire et je crois aussi apercevoirent des gens au loin nous prendre en photo.
-Est-ce que c'est pour moi ?
Il fit oui de la tête.
-Alhamdoulilah. Merci beaucoup monsieur, qu'Allah SWT vous récompense. Dis je en prenant l'argent pour le mettre aussitôt dans ma poche. J'espère que je ne vais pas me faire arnaquer. Rajoutais je en montrant d'un signe de tête les gens qui prenaient des photos.
-Oh t'en fais pas pour eux. Bon au-revoir Karim !
-Au revoir Monsieur ! Rétorquais je avec un sourire avant de m'en aller en invoquant Allah SWT sans cesse.
Je m'arrête devant une femme assit au sol tenant un bébé dans ses bras entrain de pleurer discrètement, en fait je n'en étais pas encore sûr mais lorsque je m'approchais j'en eut la certitude.
-Madame est-ce que je peux vous aidez ?
Elle me regarde avec mépris avant de répondre.
-Qu'est ce qu'un Talibé pourrait m'apporter ? Demande t'elle sur le ton de l'énervement.
-Eh bien disons que la volonté SWT passe par n'importe qui tant qu'Il le décide. Qu'avez-vous ?
-Mon enfant est malade, il a la maladie de la végétation luxuriante. Expliqua t'elle en laissant couler une larme.
-Une végétation luxuriante qu'est-ce que c'est ?
-Qui se développe. Ça lui empêche souvent de respirer car ça lui bouche les narines. Il me faut plus d'argent que j'en ai pour le soigner.
-Combien ?
-J'ai besoin de 50.000f et qu'est-ce que tu vas faire dis moi ? Je ne crois pas en Dieu ni en l'au delà alors fiche la paix avec tes paroles absurde. J'ai plus urgent que ça.
-Vous devriez y croire Madame parce que c'est peut-être Lui qui m'a envoyé vers toi. Lui souris je en lui tendant la somme totale que m'avait donné le monsieur.
Elle eut la même réaction que j'avais lorsque je vis l'argent.