Mariage avec un zillionnaire secret
L'héritière de génie brille après le divorce
Ex-mari, je ne t'aime plus
L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Les regrets de mon ex-mari
Le Prince est une fille : Esclave captive d'un roi vicieux
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Le diamant poussiéreux brille à nouveau
Le retour de l'héritière adorée
Reviens mon amour
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Bonne lecture 😍
PROLOGUE : ISAAC
- Je suis un homme, pas besoin de te dire ce que j’attends de toi.
CLAC !
La gifle avait retenti, tellement fort, tellement violente que les voisins de palier auraient pu l’entendre.
Il souffla soudain de colère et la plaqua violemment sur la porte de l’appartement avant de lui murmurer d’une voix dangereusement calme :
- Tu viens de signer ton arrêt de mort ! ON NE ME FRAPPE PAS !
- Sinon QUOI ??? tu vas me jeter dehors ? tu vas me frapper à ton tour ? tu vas faire quoi ??? TU VAS FAIRE QUOI ??? tu vas me tuer comme tu as fait avec l’autre ?
Et BOUM !
Une pensée de trop
Une phrase de trop
Une affirmation de trop
Un mot de trop
« L’autre ! »
Elle vient de l’appeler l’autre ! pensait-il en encaissant les moindres effets que ce mot avait eu sur lui !
« L’autre »
Un coup qui avait atterri de plein fouet dans sa conscience. Contre toute attente, il desserra son étreinte et posa ses deux mains sur le mur, le regard vide, livide, loin, mais les yeux plantés dans les siens !
Elle comprit.
- Excuse-moi je… je ne voulais pas dire ça.
Elle était pourtant la seule à lui tenir tête, la seule à ne pas la craindre. La seule qu'elle laissait faire ce qu’elle voulait de sa vie, de lui.
Il se mit à la scruter, incapable de détacher ses yeux d’elle, comme si ses excuses lui faisaient soudain comprendre la personne qu’elle était devenue pour lui… celle qu’elle pouvait être dans sa vie; et ce que son opinion représentait pour lui.
Il prit peur
ELLE
…elle venait de le traiter d’assassin, et d’accentuer le poids de sa culpabilité sur sa conscience.
Elle venait tout simplement de détruire le peu d’humanité qu’elle avait réussi à construire en lui.
Ce peu d’humanité qu’il s’était découvert à l’instant même mais qui venait de partir en fumée après ses mots.
Elle releva la main pour lui caresser la joue, pour faire disparaitre ce voile de tristesse et de désarroi de son visage, mais il l’intercepta, fixant cette main comme si elle risquait de le bruler.
Il la lâcha brusquement et recula.
- Eloigne-toi de moi !
Ceci avait résonné comme un fouet dans la tête de la jeune femme. Une simple affirmation qui avait un sens bien plus complexe. Mais il renchérit.
-eloigne toi de moi, je suis toxique pour toi !
- Je ne peux pas ! Je t’aime trop pour le faire !
Il sursauta, puis se détacha d’elle.
Elle le fixa de ce regard qui arrivait à sonder son âme. Ce regard, cet air qui lui montrait carrément qu’elle arrivait parfaitement à lire en lui comme dans un livre ouvert.
Il s’éloigna encore plus afin d’éviter ses yeux… il avait l’impression de passer au détecteur de mensonge devant elle.
Il s’assit sur le sofa, dans le noir de son salon, de telle sorte qu’elle ne voit pas les expressions de son visage. Et là, toute la douleur de son existence se traduit soudain dans les mots qu’il s’apprêtait à prononcer.
- Je ne veux pas de ton amour, je ne veux tout simplement pas d’amour dans ma vie. Ce n’est pas de ma faute, je n’aime pas ce que l’amour me fait c’est tout.
- Tu MENS… cria t-elle en pleurant
- L’amour m’a rendu faible et il me rend toujours aussi faible, il me rend aveugle, il me perturbe et me déconcentre. Je n’ai plus le droit d’aimer, Je n’ai pas le temps d’aimer… je… l’amour c’est pour les faibles.
Sa dernière phrase avait provoqué un hoquet chez la jeune femme qui murmura : mon Dieu quel genre d’homme es-tu ?
- Le genre d’homme que tu ne pourras jamais contrôler, le genre d’homme qu’il ne te faut pas dans ta vie d’innocente. Je suis trop sombre pour toi, pars ! Va-t’en ! je ne te mérite pas !
Elle éclata en sanglots et sortit brutalement avant de claquer la porte derrière elle. Il savait qu’elle était à l’autre bout de la porte, il savait qu’elle pleurait, oui, il n’avait pas besoin de le deviner, il entendait clairement ses reniflements.
Tic
Tac
Tic
Tac
Tic
Tac
Le tictac de la pendule accrochée sur le mur de cet appartement n’avait pas réussi à déconcentrer une certaine personne.
Isaac !
Il avait toujours son smoking sur lui, souliers huilés et bien cirés, gilet gris assorti à sa cravate. Tout semblait parfait pour cet homme aux abords de cadre accompli, Tout, ou… presque tout, sauf l’état de son esprit et de son cœur à cet instant précis.
Il était là, dans le noir, broyant du noir, mais aussi se remettant à peine de ce qui venait de se passer.