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Mon destin

Mon destin

MIRAH

5.0
avis
467
Vues
22
Chapitres

Louna Entre haine , amour , trahison, vengeance

Chapitre 1 Chapitre 01

Le réveil a sonné et m'a fait savoir qu'il est 4 heures du matin, l'heure à laquelle je me réveille souvent. Aujourd'hui est un jour particulier pour nous élÚves car c'est la rentrée. J'ai un peu paressé avant de finir par me lever. Je vois maman qui dort encore à points fermés. Je me met alors à vaquer aux taches ménagÚres. Dehors le vent souffle trÚs fort, les grondements de tonnerre résonnent sans cesse, un orage menace d'éclater d'un moment à l'autre. Je n'aime pas du tout ce temps de l'année. J'ai toujours eu peur des éclairs de tonnerre.

À chaque rentrĂ©e au dĂ©but du mois d'octobre, il pleut annonçant la saison pluvieuse. Je dirai que c'est une bĂ©nĂ©diction comme le disent souvent les sages. Il paraĂźt que l'annĂ©e est souvent fructueuse lorsqu'il pleut ainsi. Deux heures de temps aprĂšs je suis prĂȘte, vĂȘtue de mon uniforme. Je vois maman qui vient vers moi avec son joli sourire que j'adore tant.

Moi: Bonjour maman

Elle ( me faisant la bise ) : Bonjour mon bĂ©bĂ© ( me regardant de la tĂȘte au pieds ) on dirait que quelqu'un est impatiente d'aller au collĂšge.

Moi ( joviale ) : Eh oui maman comme toujours, je suis trÚs excitée et je n'attend que l'heure pour y aller.

Elle : Laisse moi te faire ton petit déjeuner ma puce je reviens.

Elle est partie. J'adore cette femme, elle a toujours été lå pour moi. J'aime tellement ma mÚre et ne laisserais jamais quelqu'un lui faire du mal. Elle est revenue une demie heure plus tard avec un plateau en mains qui contient des omelettes accompagnées de pain grillé et du café au lait juste comme je les aime. J'ai pris le petit déjeuner avec appétit.

Il est Ă  prĂ©sent l'heure de partir. En sortant j'ai vu Amira qui m'attend dĂ©jĂ . Elle a saluĂ© maman et moi. La pluie bat dĂ©jĂ  son plein, il fait lĂ©gĂšrement froid. Nous avons pris nos parapluies et direction le collĂšge qui n'est qu'Ă  une trentaine de minutes de marche de notre maison. S'il faut attendre que cette pluie s'arrĂȘte nous n'irions nulle part. On peut voir des piĂ©tons comme nous, des zemidjans (nom donnĂ© aux conducteurs de taxi motos de chez nous) et ceux qui sont en voitures. Je ne me suis jamais plainte de notre condition de vie, au contraire je remercie le ciel de m'avoir donnĂ© une mĂšre en or.

Je viens de mettre mon pied dans la boue, certains quartiers de la ville de Cotonou ne donnent pas envie de sortir pendant la saison pluvieuse. Nous sommes enfin arrivées au collÚge. Pendant que certains élÚves jubilent ( les anciens surtout qui ne cachent pas leur joie de revoir lours amis, il y en a d'autres qui sont moins gais sûrement qu'ils sont nouveaux.)

Nous nous sommes mises à nettoyer notre classe comme celà se doit à chaque rentrée. Nos professeurs sont venus et ont fait leurs présentations, tout s'est bien passé et nous sommes rentrées. En voulant franchir le seuil de notre chambre, je vois Kadidja et sa mÚre qui sont assises dans la cour entrain de discuter.

Kadidja : Tu as raison maman, on ne mourra pas de galĂšre comme d'autres, on va bientĂŽt sortir de cette maison ( regardant dans ma direction ) tchip.

Si ce n'est pas de la provocation qu'est-ce que c'est ? Elle me cherche celle lĂ  depuis qu'elle sort avec un gars riche on n'a plus la paix dans cette maison.

Moi ( intervenant ) : Tu ferais mieux de la fermer au lieu de raconter des conneries.

Elle ( venant vers moi ) : Qui t'a sonné pauvre fille ( me lorgnant ) qui se sent morveux se mouche, c'est ton problÚme je ne t'ai jamais dit d'écouter la converstion d'autruis.

Moi (énervée) : Je suis toujours calme dans mon coin, mais il faut que tu me cherches Kadi que t'ai-je fait pour recevoir autant de haine et de mépris de ta mÚre bon sang.

Elle (indifférente à ma question): Tu sais quoi tu n'es qu'une pauvre fille comme on le dit souvent telle mÚre telle fille.

Je viens de lui asséner une baffe bien retentissante, c'est parti tout seul oupsss. Contre toute attente elle me la rend. Je me suis jetée sur elle et tire son tissage. C'est la goutte d'eau qui a débordé le vase. J'ai trop supporté leur méchanceté, aujourd'hui je ne vais pas me laisser faire, elle a osé insulté ma mÚre. Je sens un violent coup au dos, c'est Maina sa mÚre qui m'a frappé à coup de balai mais je n'en ai cure. Je vais apprendre à cette impolie qu'on ne s'en prend pas à moi. La mÚre et la fille me battent mais je me défend tant bien que mal, je continue de la cogner, Kadi a le visage enflé . J'entend ma mÚre m'appeler.

Maman ( me tirant ) : Lou lĂąche la.

Moi ( essuyant mes bras pleins de boue ) : Maman laisse moi en finir avec elle. J'en ai marre qu'elles s'en prennent à nous sniff elle est allée jusqu'à t'insulter, je ne peux le tolérer. Je ne permettrais à personne de te manquer de respect tant que je serai en vie.

Maman ( nous conduisant vers la chambre): Lou allons nous en, nous ne gagnerons rien Ă  nous battre.

Elle ( le visage rempli de boue ): Je n'ai pas encore fini avec toi, ce n'est que partie remise ma chĂšre sois sur tes gardes tchip.

La mÚre de Kadidja s'est approchée de maman et a commencé par crier tellement fort en tapant dans ses mains et nous a traitées de poltronnes. J'ai voulu répliquer mais aprÚs avoir lu l'expression qui s'affiche sur le visage de maman je me suis abstenue, et nous sommes parties sans plus faire d'histoire.

Je me nomme Louna AGOSSA Lou pour les intimes (rire), je suis ĂągĂ©e de 17 ans en classe de Terminale. Je suis la cadette de ma famille , Lilly l'aĂźnĂ©e 22 ans est comptable au Gabon et Lilou la benjamine 3 ans Ă  la maternelle . Je suis d'origine bĂ©ninoise et vis Ă  Cotonou l'une des belles villes du BĂ©nin. J'ai connu une enfance joyeuse jusqu'au jour oĂș mon pĂšre a dĂ©cidĂ© de tout gĂącher en amenant cette sorciĂšre vivre avec avec nous Ă  la maison. Elle est devenue sa deuxiĂšme Ă©pouse.

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