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AIMER : EST-CE UN MAL ?

AIMER : EST-CE UN MAL ?

The world of stories

5.0
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Chapitres

Clamer haut et fort qu'on est libre. Oui. C'est bien beau. C'est louable. Parfois c'est exceptionnel. Le dire reste différent du fait de le vivre... Je suis libre: qui ne l'a jamais sorti de sa bouche ? Être libre et s'habiller selon un code. Un code établi par une société. Être libre et manger comme les autres. Avec des couverts alors qu'au fond, on veut juste s'asseoir par terre et se servir de ses doigts. Peu importe le nombre de comptes bancaires à notre nom. Être libre et être obligé de côtoyer des gens insipides, à la limite crétins, pour ne pas déroger à une règle de bienséance. Être libre et acheter son pain à la boulangerie, cirer ses chaussures chez le petit du coin. Faire la queue dans les banques, patienter lors d'un embouteillage. Être libre et ne pas pouvoir rire lors des funérailles en constatant l'hypocrisie de certains. Être libre et tomber amoureux d'un tiers sans être certain d'avoir un avenir avec... Parce que ? Vous n'êtes pas de la même ethnie, de la même religion, de la même "classe sociale " de la même ville où de la même "race". Classe sociale et race. Attardons nous un peu sur ces points. Si parmi vous, quelqu'un a une définition précise de ces termes, qu'il m'en fasse cadeau. Si ma mémoire est bonne. L'Égypte antique avait établi une classe sociale pour son peuple. Les nobles, les scriptes, les prêtres, les artisans, les paysans, les serviteurs et les esclaves. Merci de corriger s'il y a erreur. Antique, lisez bien. Le contraire de antique c'est... Contemporain. En d'autres termes, l'époque à laquelle nous vivons. Les trains de vie ont changé, mais pas les mentalités rustiques qui bousillent des générations. Inutile de rappeler qu'on naît sans rien amener et qu'on meurt sans rien ramener. Ce type de discours n'a rien changé. Comme le fait que quand on a besoin de sang ce n'est pas celui de ton "pair" qui va te sauver. La seule manière de faire comprendre à ces suffisants, c'est de suivre ces inepties et laisser la vie les éduquer. D'un autre côté, le terme race paraît tellement péjoratif. En réalité, elle n'a même pas de définition. Comprenez par là, une signification scientifique. Par déduction tout son champ lexical est insensé. Pour revenir à la liberté, d'aucuns diront que la liberté n'est pas égal à l'indépendance. Oui. Qu'il n'y a pas de liberté absolue. Oui Qu'il faut des règles, des devoirs dans une société pour éviter la barbarie, l'anarchie. Oui. Les plus pernicieux comprendront qu'il s'agit de libre-arbitre. Dans sa globalité. Refuser, c'est dire non. Pas de place pour des "c'est que... C'est à dire. " C'est sur ces notes qui seront probablement jugées philosophiques que débute ce qui va suivre. Parfois on choisit, ou on est choisi. Parfois on agit ou on subit Parfois on consomme ou on est assommé Parfois on aime quelqu'un qui aime quelqu'un qui aime quelqu'un qui nous aime Parfois on vit ou on survit Parfois on prie ou on rit Parfois on crie ou on nie Parfois on se bat ou on est battu Parfois on assume ou on est abattu. Parfois on accepte notre sort ou on est rejeté Parfois on tente autre chose ou on laisse tomber. Un célèbre écrivain a dit : "La vie est un subtile mélange entre lâcher prise et tenir bon. Comment allier les deux ? La grande question. Quand faut-il lâcher prise, quand faut-il tenir bon ? Où doit-on lâcher prise et où doit-on tenir bon ? Comment ? Quand ? Où ? Il manque quoi et pourquoi. Qu'est-ce qu'il faut lâcher et qu'est-ce qu'il faut tenir ? Pourquoi délaisser ceci et s'appuyer sur cela ? Cette citation résumera, à dire vrai, ce roman. Cette histoire idyllique entre Amadou Bashir Niane et Yolande Erika Dupuy.

Chapitre 1 Chapitre 01

Clamer haut et fort qu'on est libre. Oui. C'est bien beau. C'est louable. Parfois c'est exceptionnel. Le dire reste différent du fait de le vivre...

Je suis libre: qui ne l'a jamais sorti de sa bouche ?

Être libre et s'habiller selon un code. Un code établi par une société.

Être libre et manger comme les autres. Avec des couverts alors qu'au fond, on veut juste s'asseoir par terre et se servir de ses doigts. Peu importe le nombre de comptes bancaires à notre nom.

Être libre et être obligé de côtoyer des gens insipides, à la limite crétins, pour ne pas déroger à une règle de bienséance.

Être libre et acheter son pain à la boulangerie, cirer ses chaussures chez le petit du coin. Faire la queue dans les banques, patienter lors d'un embouteillage.

Être libre et ne pas pouvoir rire lors des funérailles en constatant l'hypocrisie de certains.

Être libre et tomber amoureux d'un tiers sans être certain d'avoir un avenir avec... Parce que ? Vous n'êtes pas de la même ethnie, de la même religion, de la même "classe sociale " de la même ville où de la même "race".

Classe sociale et race. Attardons nous un peu sur ces points.

Si parmi vous, quelqu'un a une définition précise de ces termes, qu'il m'en fasse cadeau.

Si ma mémoire est bonne. L'Égypte antique avait établi une classe sociale pour son peuple. Les nobles, les scriptes, les prêtres, les artisans, les paysans, les serviteurs et les esclaves. Merci de corriger s'il y a erreur.

Antique, lisez bien. Le contraire de antique c'est... Contemporain. En d'autres termes, l'époque à laquelle nous vivons. Les trains de vie ont changé, mais pas les mentalités rustiques qui bousillent des générations. Inutile de rappeler qu'on naît sans rien amener et qu'on meurt sans rien ramener. Ce type de discours n'a rien changé. Comme le fait que quand on a besoin de sang ce n'est pas celui de ton "pair" qui va te sauver. La seule manière de faire comprendre à ces suffisants, c'est de suivre ces inepties et laisser la vie les éduquer.

D'un autre côté, le terme race paraît tellement péjoratif. En réalité, elle n'a même pas de définition. Comprenez par là, une signification scientifique. Par déduction tout son champ lexical est insensé.

Pour revenir à la liberté, d'aucuns diront que la liberté n'est pas égal à l'indépendance. Oui.

Qu'il n'y a pas de liberté absolue. Oui

Qu'il faut des règles, des devoirs dans une société pour éviter la barbarie, l'anarchie. Oui.

Les plus pernicieux comprendront qu'il s'agit de libre-arbitre. Dans sa globalité.

Refuser, c'est dire non. Pas de place pour des "c'est que... C'est à dire. "

C'est sur ces notes qui seront probablement jugées philosophiques que débute ce qui va suivre.

Parfois on choisit, ou on est choisi.

Parfois on agit ou on subit

Parfois on consomme ou on est assommé

Parfois on aime quelqu'un qui aime quelqu'un qui aime quelqu'un qui nous aime

Parfois on vit ou on survit

Parfois on prie ou on rit

Parfois on crie ou on nie

Parfois on se bat ou on est battu

Parfois on assume ou on est abattu.

Parfois on accepte notre sort ou on est rejeté

Parfois on tente autre chose ou on laisse tomber.

Un célèbre écrivain a dit : "La vie est un subtile mélange entre lâcher prise et tenir bon.

Comment allier les deux ? La grande question. Quand faut-il lâcher prise, quand faut-il tenir bon ? Où doit-on lâcher prise et où doit-on tenir bon ?

Comment ?

Quand ?

Où ?

Il manque quoi et pourquoi.

Qu'est-ce qu'il faut lâcher et qu'est-ce qu'il faut tenir ? Pourquoi délaisser ceci et s'appuyer sur cela ?

Cette citation résumera, à dire vrai, ce roman. Cette histoire idyllique entre Amadou Bashir Niane et Yolande Erika Dupuy.

Un sénégalais bon teint, lambda issue d'une grande famille du Fouta. Et une franco-portugaise qui s'est installée avec sa famille là, à la porte de l'Afrique.

Le père de Yolande est un élément français envoyé par son pays d'origine pour assurer la sécurité sénégalaise. Il a fait plus de 20 années de service à tel point que ce pays qui l'a adopté est dans son coeur. Accompagné par sa fidèle et tendre épouse portugaise Barbara Oliveira qui est la mère de ses 3 enfants. 2 garçons et une fille. Les deux premiers ont rejoint leurs épouses pour fonder un foyer là-bas. Il n'y avait plus que Yolande à la maison. Sa petite protégée. C'était sans aucun doute sa préférée car elle ne discutait jamais ses ordres et le respectait par dessus tout.

Yolande a fait des études de médecine car c'était le rêve de son père d'avoir dans la famille un médecin car lui-même avant d'être forcé à faire l'armée adorait ce métier. Ses fils ont suivi la voie de leur instinct faisant fi de sa demande. Yolande faisait ainsi sa fierté, il l'exhibait comme un trophée devant ses collègues et amis.

Elle avait à peine 26 ans, la jeune femme. Élancée, teint mate et cheveux frisés, elle croquait la vie à pleine dent. L'avènement Bashir a complètement fait disparaître la monotonie de ses jours. Son sénégalais salvateur. Il rendait sa vie presque parfaite.

Leur amour était inattendu. Étant de la Marine, il remettait souvent des commissions au Capitaine Éric Dupuy durant des années. Seulement, il n'a jamais su qu'il avait une fille. Jusqu'au jour où celle-ci eut besoin d'aller d'urgence au centre-ville mais que malheureusement sa voiture refusait de s'allumer. Elle était rentrér sans frapper dans le bureau de son père mais s'excusa avant de refermer la porte. Son père lui demanda de lui dire le problème qu'elle avait. Elle lui expliquait ce que sa traîtresse de voiture venait de lui faire. Bashir écoutait cette voix derrière lui sans connaître le visage de la propriétaire. Voulant aider, il proposa de l'amener puisqu'il se rendait au port.

Éric ne savait pas qu'en laissant sa fille avec lui, il allait faire jaillir le feu de l'amour entre eux. Sans arrière pensée, il était ravi de les présenter. Le jeune homme était correct en disant seulement : Ravi de vous connaître Mlle Dupuy.

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