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La vengeance du milliardaire

La vengeance du milliardaire

The world of stories

5.0
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De retour en Grèce après avoir passé sept ans dans une des prisons de New York, Alec revient plus déterminé que jamais pour se ressourcer avant de mettre en place son plan de vengeance... Mais il n'avait pas prévu qu'une jeune femme vienne bouleverser tous ses plans...

Chapitre 1 Chapitre 01

Prison JAT Center, New York :

-Allez Kostas, c'est le jour-j.

Alec dévisagea le gardien avant de se lever...Même s'il le dominait de toute sa hauteur grâce aux deux bonnes têtes qu'il faisait de plus que lui, Alec n'était qu'un détenu comparé au gardien, qui avait davantage de droits.

Ce dernier déglutit difficilement sa salive face aux regards menaçant d'Alec, ils savaient tous ici de quoi il était capable... Il n'avait besoin de personne, à lui seul, il savait se faire respecter.

Alec prit son sac de sport qui contenait quelques affaires puis dépassa le gardien pour sortir de sa cellule.

-Donne-moi deux minutes.

Le gardien savait qu'il voulait saluer les autres détenus avant de quitter enfin cet endroit dans lequel il avait passé sept ans de sa vie...

-Oh alors tu nous quittes ! Dit Damon en s'approchant pour lui faire une accolade d'hommes.

Alec esquissa un rire, sa voix de nature grave et éraillée pouvait en faire trembler plus d'uns.

-Enfin mon vieux.

Les autres détenus arrivèrent vers lui pour le saluer.

Damon était du même gabarit que lui, grand et extrêmement musclés. Pendant toutes ses années enfermés ensemble, Alec et lui étaient devenus amis malgré des débuts difficiles. Ils étaient les leaders et savaient comment faire régner le respect.

Damon posa sa main sur la nuque, Alec posa la sienne sur son épaule.

-La patience a payé, retrouve-la et fais-lui regretter. Chuchota-t-il.

Alec acquiesça, il était évident que sa vengeance avait pour objectif de détruire cette femme et tout ce qu'elle avait acquis...

Cette femme a qui, il avait voulu accorder le bénéfice du doute. Lui, qui ne faisait pas confiance, de nature méfiant et intrépide, il avait tout réussit seul : études, entreprise, bâtit une richesse sans nom... Il était connus de tous, la seule chose qui lui manquait était une femme. Et lorsqu'il l'avait rencontré, la seule phrase qu'il s'était dit était : « Pourquoi pas tenté ? »

Même si elle ne lui avait pas fait bonne impression au départ, il lui avait accordé une chance...

Tout en se remémorant ces douloureux souvenirs, il se maugréait intérieurement d'avoir pu être aussi aveugle, naïf...

Il n'avait rien vu venir et pourtant à peine âgé de vingt-quatre ans, il pensait pouvoir tout contrôler.

Aujourd'hui, âgé de trente-et-un ans, Alec était désormais un homme encore plus intrépide et redoutable qu'à l'époque. La prison lui avait forgé un mental d'acier. Il n'était plus ce jeune homme en quête de réussite, assoiffé par l'envie d'en avoir toujours plus.

L'argent était un vice. Un cercle vicieux dans lequel il était tombé les yeux fermés.

Son cousin l'avait prévenu :

« Ne te précipite pas Alec, tout vient à point à qui sait attendre. »

Facile à dire quand celui-ci baignait dans l'or depuis la naissance.

Alec, lui n'avait pas eu cette chance...Sa mère l'avait séparé de son père dès l'âge de trois ans, ce dernier avait tout mis en œuvre pour retrouver son fils mais la mort l'avait aussitôt rattrapé.

Au fil des années, Alec s'était retrouvé tout seul jusqu'à ce que son oncle paternel le retrouve. Alec lui était entièrement reconnaissant mais avait voulu continuer son chemin seul, comme il l'avait toujours appris à le faire. Mais Dareios, son cousin ne l'avait jamais laissé tomber.

Après avoir saluer tous ses camarades, Alec était enfin libre.

Sortant du centre pénitencier, au loin était adossé un homme qui lui ressemblait fortement physiquement, que ce soit la carrure, la posture...

Il esquissa alors un sourire en devinant qu'il s'agissait de Dareios.

-Tu es là. Constata-t-il en lui faisant une accolade.

-Je n'allais jamais raté cette sortie déterminée. Répondit-il en riant.

-Plus déterminé que jamais mon vieux.

-Je l'espère, comment tu te sens ? Demanda-t-il alors qu'ils montaient à bord de la luxueuse Lamborghini noire.

-Comme depuis sept ans. Dit-il simplement en haussant ses épaules solides.

-Alec, ne laisse pas la haine prendre le dessus quand même.

Dareios et lui avait le même caractère, ils aspiraient à l'autorité, la fermeté... Cependant, il était plus raisonnable et calme comparé à Alec.

-La haine coule dans mes veines, Sarah n'aurait jamais dû me faire ça.

Cette phrase était dite d'un calme extrêmement troublant

-Ne te précipite pas, piège-la de manière rusé.

Il tourna la tête vers son cousin.

-Dareios, je ne suis plus le même d'il y a sept ans, j'ai énormément cogité enfermé entre quatre murs...Crois-moi j'ai appris à faire preuve de sagesse.

-Toi, sage ? Rétorqua-t-il taquin.

Alec esquissa un rire malgré tout.

-Faut bien le croire.

Le trajet se poursuivit dans le silence...Alec avait constamment ce besoin d'enfermer son esprit dans une sphère dont il ne laissait personne s'introduire.

Il était en perpétuel combat avec lui-même...

-Quand est-ce que nous repartons au pays ? Questionna-t-il soudainement.

-Je pensais que tu voulais d'abord te reposer.

-Je me reposerai chez moi.

-Alors j'appelle John pour qu'il prépare le jet, nous partirons ce soir.

-Bien.

Il avait quitté son pays d'origine quelques années auparavant pour les États-Unis mais très vite la Grèce et son paysage lui avait manqué...Pour une femme, il avait mis de côté ses habitudes.

Quel idiot ! S'insultait-il. Alec se détestait, comment avait-il pu être aussi aveuglé ? Lui, qui pensait être « amoureux »...Finalement, il n'avait jamais connus ce sentiment.

Son âme noire était constamment torturée...À force Alec, se forçait à penser qu'à de mauvaises choses pour s'habituer à cette douleur qui l'habitait depuis tout petit, afin que plus rien ne l'atteigne.

Et aujourd'hui plus rien ne pouvait l'atteindre...

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Je m'appelle Charbelle ! J'ai perdu mes deux parents dans un accident de voiture alors que je n'avais que 12ans. À leur décès, une amie à maman m'a hébergé chez elle en attendant que mon oncle qui était au Nigéria ne vienne me chercher. Les jours passaient mais ils ne revenait pas. Le mari de ma tutrice n'était pas d'accord de ma présence mais sa femme ne voulait pas me laisser souffrir. Au fil du temps, il finit par accepter que je vive avec eux. Tout allait bien et ils prenaient bien soin de moi. Au fait, ils n'ont pas d'enfant. J'étais comme leur fille et ils ont même voulu faire de moi leur enfant légitime par adoption mais ça n'a pas abouti car la famille de mon père était contre. Le nouvel épisode de mon aventure a commencé le lendemain de mon anniversaire ; je venais de fêter mes 18ans. Mon tuteur ne cessait de me rendre visite dans ma chambre surtout quand il constate que je viens juste de quitter la douche. Souvent, il dit que c'est pour passer mon chargeur. "Ton chargeur charge vite mon téléphone " dit-il. Un jour, il a essayé de m'embrasser mais je l'ai repoussé. Quelques jours plus tard, il me proposa de coucher avec lui en échange d'une moto neuve mais j'ai refusé systématiquement. Avec le temps, son comportement devenait insupportable et je ne savais comment prévenir sa femme. J'ai ensuite raconté ce qui s'est passé à ma meilleure amie puis elle m'a recommandé d'en parler à sa femme. C'était compliqué et je ne savais par où commencer. Aussi, je me demandais si elle va me croire. Avec beaucoup de courage, j'ai fini par informer ma tutrice. Elle ne m'avait pas cru et elle me menaçait sous prétexte que je veux détruire son foyer. C'était le début des hostilités entre elle et moi ; heureusement qu'elle n'a rien dit à son mari. Un jour, elle m'a rappelée pour me demander de lui prouver que son mari essaye vraiment de coucher avec moi. Durant nos échanges, elle m'a proposé de la biper si je remarque qu'il veut recommencer et surtout de le laisser m'embrasser pour qu'elle soit convaincue. Le week-end suivant, alors qu'elle avait demandé la permission à son mari pour aller au salon de coiffure, je me retrouvais seul avec lui au salon. Nous regardions la Tv mais il ne cessait de sourire chaque fois que nos regards se croisèrent. Gênée, je suis partie me coucher dans ma chambre. Quelques minutes plus tard, il vint frapper à ma porte. Sans plus tarder, j'ai bipé ma tutrice avant de l'ouvrir. Je n'avais pas encore embrassée un homme dans ma vie. Assis près de moi sur mon lit, il me tenait pas la hanche en me parlant d'amour jusqu'à me faire coucher sur le dos. J'avais très peur et je regardais l'heure. Tout ce que je voulais, c'est que ça femme vienne vite découvrir vraiment de quoi je parlais. Il commençait par m'embrasser et me caressait avec tendresse puis je me suis laissée emporter.... Il était toujours couché sur moi. Après qu'il eut soulevé ma robe, j'ai senti un corps étranger me pénétrer. J'étais complètement emportée par ses va et viens... Tout à coup, sa femme ouvrit la porte sur nous : "Charbelle ?".

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