C'était les vacances et mon frÚre et moi étions sur le point d'aller au village pour voir notre grand-mÚre, nos cousins et nos cousines. Nous étions tellement joyeux car ça faisait longtemps qu'on ne les avait pas vus. Ce que je ne savais pas, c'est que j'allais rencontrer mon premier amour et qu'avec lui, j'allais vivre les plus beaux moments de ma vie jusqu'à ce que...
Je venais d'arriver chez ma grand-mĂšre.
Tout avait changé. J'admirais le paysage que je trouvais plus beau qu'avant.
Ăa faisait longtemps que je n'y avais pas mis les pieds. Alors je me suis avancĂ©e doucement vers la porte principale. J'avais Ă peine franchi le seuil de la porte que mes cousins et cousines se sont jetĂ©s sur mon frĂšre et moi. Il y avait une joie immense qui se dĂ©gageait et je me suis dit : « ça y est, je vais passer de belles vacances »! J'ai enlacĂ© ces derniers avec une joie immense. Qu'est-ce qu'ils avaient grandi! Subitement, j'ai vu ma grand-mĂšre s'approcher et j'ai couru vers elle, question de me jeter dans ses bras. Le sourire qui Ă©tait sur son visage Ă©tait incroyable! J'Ă©tais heureuse de la revoir. Elle avait changĂ© oui, elle Ă©tait devenue plus belle et plus radieuse qu'avant. Certains voisins sont entrĂ©s par la porte de derriĂšre pour venir nous saluer. Je me sentais vraiment bien. J'Ă©tais chez moi... Mon frĂšre et moi sommes allĂ©s poser nos bagages dans la chambre avec nos cousins qui Ă©taient Ă nos trousses.
- OĂč sont nos cadeaux?
- Attendez qu'on ouvre les sacs!
Il y avait des biscuits, des bonbons, des chocolats, des vĂȘtements et plusieurs autres choses encore. Ma grand-mĂšre Ă©tait devant la porte, elle nous regardait avec beaucoup d'amour et c'est comme si elle disait « Merci Seigneur de m'avoir offert des petits petits-enfants aussi aimables » dans son cĆur. Je lui ai donnĂ© le plus gros paquet de biscuit et mon frĂšre lui a donnĂ© un paquet de bonbon. Nos cousins et cousines ont commencĂ© Ă nous raconter certains choses du quartier, leur nouvelle vie, ils nous posaient des questions, et nous aussi nous faisions pareil.
- ROSINE : Vous avez grandi! Vous faĂźtes quelle classe maintenant ?
- On part au CM2.
Le CM2 c'est la derniÚre classe de l'école primaire, avant d'entrer au lycée.
- NADINE : Waouh, nous aussi!
- ROSINE : Waouh, quatre personnes dans la mĂȘme classe!
- NOĂ : Si ma sĆur et moi on fait le CM2 ici, on sera sĂ»rement dans la mĂȘme salle de classe. Ăa sera bien!
- TRĂSOR : Pour vous oui! Moi je pars au lycĂ©e!
- Waouh, tu es intelligent Trésor!
- ROSINE: : Je te le dis! Et depuis qu'il a eu le Concours et le CEP, on ne respire plus, tellement il nous le rappelle tout le temps!
- TRĂSOR : J'en suis fier, c'est normal! Je me suis tellement battu pour en arriver lĂ ! Je ne dormais plus et j'Ă©tudiais tout le temps!
Dans la famille, TrĂ©sor et mon frĂšre NoĂ© Ă©taient comme des jumeaux. Ils avaient la mĂȘme taille et la mĂȘme corpulence. Ils se ressemblaient beaucoup. C'Ă©tait les deux comĂ©diens de la famille. Ma cousine Nadine et moi Ă©tions comme des jumelles. On avait la mĂȘme taille et presque la mĂȘme corpulence. Elle Ă©tait un peu potelĂ©e et moi moins. L'ambiance Ă©tait plutĂŽt bien. Je me sentais bien! AprĂšs avoir causĂ©, nous sommes sortis pour aller braiser le maĂŻs frais avec notre grand-mĂšre. Tout le monde Ă©tait calme. Chacun Ă©tait concentrĂ© sur son maĂŻs tellement c'Ă©tait bon! AprĂšs avoir fini, elle nous a dit qu'il faut qu'on aille saluer les voisins le lendemain. J'en Ă©tais ravie! On a priĂ© ensemble Ă la cuisine et aprĂšs, nous sommes retournĂ©s Ă l'intĂ©rieur de la maison... Elle est allĂ©e dormir. Les autres et moi sommes allĂ©s dans la chambre, question de causer encore un peu. On aimait bien ça! Il devait ĂȘtre 21h. La chambre Ă©tait sombre car l'ampoule Ă©tait grillĂ©e. La lumiĂšre qui Ă©tait dans la chambre voisine Ă©clairait lĂ©gĂšrement la nĂŽtre. On voyait Ă peine les visages mais on reconnaissait chacun par sa voix. Nous Ă©tions assis sur le lit, en train de causer.
- TRĂSOR : Demain on ira jouer au foot.
- NOĂ : Avec qui?
- ROSINE : Il y a plusieurs personnes dans le quartier. On pourra jouer ensemble.
- NADINE : Comme Adriel par exemple. Vous voyez la maison qui est prĂšs de la nĂŽtre? C'est lĂ oĂč il vit!
- Il y a plusieurs maisons qui nous entourent.
- NADINE : Oui mais je parle de celle qui est en bas.
- Ah oui, elle est presque collée à la nÎtre.
Ils ont commencĂ© Ă parler de lui, en disant que c'est un bon garçon, qu'il est gentil et qu'il est toujours prĂȘt Ă aider les autres.
- TRĂSOR : C'est un ami de la famille. Il vient souvent ici et on cause! Des fois on cause jusqu'Ă trois heures du matin!
- ROSINE : On lui a mĂȘme dit que vous alliez venir et je suis sĂ»re qu'il va venir vous saluer.
- NOĂ : On l'attend alors!
On a commencĂ© Ă planifier nos vacances en choisissant les activitĂ©s qu'on allait faire, les endroits qu'on allait visiter, Ă choisir les jours oĂč on irait aux champs semer le maĂŻs, le haricot, les arachides, cueillir les avocats, les mangues, etc. Il n'y avait rien de mieux que ça! J'avais tellement hĂąte! Quelques minutes aprĂšs, j'ai vu une silhouette masculine entrer avec un t-shirt blanc et un pantalon kaki qui lui allait trĂšs bien bien que je ne parvenais pas Ă distinguer qui ça pouvait ĂȘtre Ă cause de la chambre qui Ă©tait assez sombre... Je voyais un tout petit peu bien seulement.
- ROSINE : Adriel est lĂ !
Ă suivre...
Autres livres par Bree Sei
Voir plus