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Shayane et le berceau de l'équilibre naturel

Shayane et le berceau de l'équilibre naturel

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5.0
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Chapitres

Shayane, une jeune guerrière indigène, et sa tribu vivent cachés au fin fond d'une des plus vastes forêts primaires de la planète : l'Amazonie. Leur vie se déroule sans véritable encombre et suit son cours telle l'eau d'une rivière peut-être bien trop calme... car rien ne dure éternellement. La forêt amazonienne étant devenue une injuste proie et une énième victime de la bêtise humaine, Shayane et sa tribu devront redoubler d'efforts pour repousser cette nouvelle menace et défendre leur terre dans le but de maintenir l'équilibre naturel du monde... Protéger la Nature n'aura jamais été aussi vital. À PROPOS DE L'AUTEUR Pour Arnaud Baroz, la littérature permet deux choses : s'évader et s'instruire. Avec cet ouvrage, il souhaitait écrire un texte engagé qui puisse faire voyager les lecteurs, les faire réfléchir et surtout les faire réagir. La déforestation amorale qui sévit en Amazonie depuis (trop) longtemps est un sujet fragile qui l'a toujours intéressé et révolté. Le conte, permettant de faire passer des messages forts et une morale, lui a semblé le moyen approprié pour aborder ce sujet.

Chapitre 1 No.1

Quelque part au plus profond de la forêt amazonienne...

Aux premières lueurs du jour, alors que l'aube colorait à peine le ciel de ses couleurs chaudes et apaisantes, Shayane s'était réveillée avec une profonde envie d'aller se promener dans les bois encore humides afin de profiter de la tranquillité matinale. Elle avait enfilé une tenue légère presque entièrement végétale, s'était équipée de sa lance fétiche et était allée se plonger à l'intérieur de la forêt brumeuse. Sa mère l'ayant vue se lever, elle lui avait assuré qu'elle partait simplement chasser, bien qu'en réalité elle était surtout allée s'entraîner.

Elle s'était ainsi éloignée de son village pour rejoindre le lieu où elle avait l'habitude de pratiquer tous ses entraînements quotidiens. Arrivée là-bas, elle avait d'abord couru entre des arbres en essayant d'esquiver les obstacles se dressant sur sa route. Puis, elle s'était mise à grimper à plusieurs troncs afin de perfectionner son agilité et durcir la force à l'intérieur de ses bras. Elle s'était aussi entraînée à viser le plus précisément possible et à envoyer sa lance sur des cibles aléatoires, avant de finalement se lancer dans un vrai jeu d'orientation à travers la forêt dans le but d'aiguiser tous ses sens.

Si elle souhaitait un jour rejoindre les rangs des guerriers de sa tribu, elle devait continuellement se dépasser et connaître sa terre sur le bout des doigts.

Après cet entraînement matinal, elle s'était assise en hauteur sur la branche d'un arbre pour s'y reposer. De là-haut, elle avait une vue imprenable sur la beauté aux mille teintes de vert des environs qui constituaient son chez-soi. Se perdre entre les arbres aux feuilles couvertes de gouttelettes d'eau scintillantes, déambuler parmi les diverses plantes tropicales aux fleurs de couleurs vives, suivre le chemin tracé par les cours d'eau claire et pure, observer les quelques animaux qui osaient se montrer, découvrir des trésors cachés sous la terre fraîche et fertile... voici ce qui rythmait ses journées, en plus de la chasse, des diverses cueillettes et de tous les autres moments partagés avec ses proches. Elle ne voyait jamais le temps passer.

D'ailleurs il était grand temps de rentrer au village car Allana, sa mère, devait certainement l'attendre avec impatience.

L'habitat se situait au fin fond des bois, caché par une végétation très dense. Il était entouré d'arbres hauts formant une barrière et se composait de plusieurs petites cabanes qui avaient été soigneusement bâties par leurs habitants avec les nombreuses matières végétales qu'offrait leur vaste terre. Un peu plus à l'arrière du village, un jardin partagé y avait été aménagé près d'un maigre bassin dont l'eau potable provenait d'un ruisseau tout proche d'ici.

En arrivant près des premières cabanes, Shayane salua avec respect les quelques membres de sa tribu qu'elle croisa sur son chemin et elle courut jusqu'au pied du solide tronc d'un imposant arbre situé au nord et aux limites du village. C'était ici, en hauteur, que se trouvait sa demeure. Elle contourna le grand arbre, monta les marches en bois d'une courte échelle et traversa un petit pont suspendu bien attaché à des branches jusqu'à arriver en dessous de la cabane. Là, elle gravit à nouveau de fines marches boisées avant d'arriver à destination.

- Je suis de retour ! s'exclama-t-elle en déposant sa lance à l'entrée.

En pénétrant à l'intérieur de l'habitat, elle trouva sa mère à genoux, occupée à couper de petites baies qu'elle trempait ensuite dans un pot de terre remplie d'eau claire pour les nettoyer. Ses beaux et longs cheveux brun foncé aux mèches pourpres étaient rassemblés en une longue tresse qui pendait derrière son dos à moitié nu. Lorsqu'elle se retourna et qu'elle vit sa fille sur le seuil de l'entrée de la maison, elle lâcha ce qu'elle était en train de faire, se leva en vitesse et vint la prendre dans ses bras.

- Je me demandais bien où tu étais passée, avoua-t-elle, soulagée.

- Je ne suis jamais bien loin du village, répondit Shayane, vous le savez bien.

Allana passa la main dans les longs cheveux châtain clair aux reflets roux de sa fille.

- Alors, qu'as-tu vu de beau ce matin ? lui demanda-t-elle en continuant à laver et à couper les aliments.

- Des fleurs aux pétales bleus que j'ai cueillies et quelques animaux par-ci par-là, affirma Shayane. Ah... si ! J'ai également eu l'occasion d'approcher un daguet rouge.

- Un daguet rouge ? Ils se font rares ces temps-ci. L'as-tu chassé ?

- Il s'est échappé, je l'ai laissé partir. Mais ne vous en faites pas, j'aurais l'occasion de chasser d'autres bêtes.

Allana plissa les yeux ; sûrement avait-elle deviné que sa fille n'était pas réellement allée chasser. Cette dernière se contenta d'un clin d'œil innocent et se dirigea vers l'extérieur.

- Je ressors, dit-elle avec entrain, il fait bon dehors et...

Sa mère la retint doucement par le bras, le regard soudainement grave.

- Attends, Shayane, lui conseilla-t-elle. J'ai cru voir Paloma arriver.

Shayane eut un air perplexe. Elle s'approcha de la petite ouverture qui servait de fenêtre pour jeter un rapide coup d'œil à l'extérieur. En bas, une femme marchait dans le village en direction de l'arbre qui abritait la demeure des proches de Shayane. Ses cheveux brun foncé étaient rassemblés le long de son épaule droite et les diverses plantes qui composaient son habit léger flottaient dans l'air avec le vent. C'était bien Paloma, une messagère de la tribu. Quelles nouvelles apportait-elle aujourd'hui ?

Dès qu'elle eut franchi le seuil de l'entrée, Allana s'empressa de lui demander :

- Paloma, je suis ravie de te voir. Que me vaut ta venue soudaine ? Où est le reste de la troupe ?

Cette dernière soupira et répondit :

- Il s'est passé quelque chose dans la forêt, ils sont restés enquêter sur les lieux. Pourrais-je te parler ? C'est urgent.

- Shayane, l'interpella Allana en se tournant vers elle, pourrais-tu nous laisser ?

Sa fille acquiesça et sortit de la cabane sans broncher, l'air toutefois déçu. Elle aurait souhaité avoir le fin mot de l'histoire. Tant pis, elle trouverait bien une autre occupation, les activités ne manquaient pas au village. En début d'après-midi, elle alla pratiquer un peu de jardinage avec un ami de longue date à sa mère. Ce fut l'occasion pour elle de piquer et grignoter quelques baies qui traînaient.

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