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MES FEMMES : le chaud et le froid

MES FEMMES : le chaud et le froid

Les ecrits de késsia

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Comme on le dit souvent , la jalousie est un maux qui tue à petit feu l'amour . C'est l'histoire d'un homme qui aime sa fiancée mais cette derniÚre n'est pas apprécié pas sa belle famille surtout sa belle mÚre alors la famille a décider d'épouser à l'homme la petite et derniÚre femme ( veuve) de son cousin mort . Ce qui amÚne la premiÚre à détruire l'amour que lui portait son mari à cause de la jalousie.

Chapitre 1 Épisode 1

Je regarde mes oncles à tour de rÎle, ainsi que ma mÚre. Comment peuvent-ils se permettre de prendre des décisions à ma place ? Je me demande ces vieux se croient à qu'elle époque.

Je regarde l'assemblĂ©e avant de reporter mon regard sur la femme assise sur la moquette tĂȘte baissĂ©e, son bazin d'un blanc immaculĂ© la recouvre complĂštement.

Je ne l'ai jamais vu auparavant, d'ailleurs mĂȘme si je l'avais vue, comment le savoir vu qu'elle est toute couverte et s'obstine Ă  garder la tĂȘte baissĂ©e sur ses jambes. Je suis tirĂ© de mes pensĂ©es par mon oncle Saliou.

- Ousmane, je sais que nous te mettons devant le fait accompli mais devant le destin on est impuissant, le destin est inévitable mon enfant...

Il se tait un moment et regarde les autres qui acquiescent tous.

- Ton frÚre n'aurait jamais voulu mourir et laisser sa famille, partir et laisser femmes et enfants. Jamais il n'aurait voulu cette vie pour sa famille, mais Allah seul reste le maßtre décideur. La mort est inévitable c'est un chemin que nous emprunterons tous un jour, tÎt ou tard, mais je prie le Seigneur que ça soit le plus tard possible.

- Amen ! Répond l'assemblée.

- Ousmane mon enfants, c'est à toi qu'incombe cette lourde tùche de prendre soin d'elle. Elle est ta femme à présent et toi son mari...

- Mon oncle excusez-moi de vous interrompre, je ne peux pas prendre une autre femme. Vous savez que je me marie dans un mois et la polygamie je ne n'en veux pas sans vous offenser, c'est pas une vie pour un homme comme moi. Je ne saurais ĂȘtre Ă©quitable entre les deux. J'aime ma femme et aucune autre.

- Je comprends tout à fait, tu es allé chez l'homme blanc ou tu as fait tes études, et tu as tendance à réfléchir comme eux. Oui je sais qu'on ne peux rien contre cela, mais tu es le seul qui a une seule épouse enfin une fiancé, les autres ont déjà trop de charges et seul un jeune frÚre de son défunt mari peut l'épouser. Birama c'était mon neveu, je ne peux pas prendre sa femme ainsi que tous les autres présents... Il avait quatre femmes et c'est la seule qui reste, sa plus jeune épouse, et étant les aßnés de cette famille nous avons décidé qu'elle sera ta femme tu ne peux refuser Ousmane.

Non il doit bien y avoir quelqu'un pour la prendre, sinon qu'il la retourne Ă  ses parents. Moi je ne peux simplement pas Ă©pouser la femme de mon cousin, pff cousin que je ne connaissais mĂȘme pas bien. Je l'ai peut-ĂȘtre vu une ou deux fois et c'est sur moi il veulent mettre ce fardeau ? En plus la femme d'un villageois, mĂȘme s'il s'Ă©tait fait un peu de sous dans l'extraction artisanale et la vente d'or ça reste quand mĂȘme un villageois Ă  mes yeux et nous savons tous qu'un villageois Ă©pouse une villageoise.

Je ne peux pas me mĂ©langer Ă  ce genre de personnes. Non pas que je m'estime supĂ©rieur Ă  lui mais c'est d'ĂȘtre honnĂȘte avec moi-mĂȘme. Tout ceux de ma famille qui vivent Ă  l'intĂ©rieur du pays, je fais ce que je peux pour chacun, mais ça s'arrĂȘte lĂ .

Nous avons tous un standard de vie, d'aspiration pour notre avenir et le mien n'est pas d'épouser une femme du village et de surcroßt devenir polygame. Ce n'est pas dans mes projets et cela n'est pas prÚs de changer. J'ai déjà trouvé ma moitié.

Je regarde cette femmes en commençant par ses pied pour juger, pour avoir une idée du genre de personne que s'est. Mais je ne vois rien d'autre que la plante de ses pieds.

Elle est assise sur la moquette du salon pied nue. Ses pieds sont trĂšs propre et jolie quand mĂȘme. Ses ongles sont couverts de vernis et elle a appliquĂ© des dessins en fleurs et feuilles de hennĂ© qui quittent de son gros orteil jusqu'au niveau de ses chevilles.

Sa peau ébÚne est luisante on aurait dit du velours. Elle est de teint noir et ce simple critÚre la disqualifie déjà. Je n'aime pas les femmes de teint noir. Non je n'en veux pas. Les femmes, je les aime bien clair et en chair, plus c'est clair mieux s'est. C'est la premiÚre chose qui m'attire chez une femme.

De son accoutrement nul doute c'est vraiment une nouvelle marié. Pff au lieu de me demander mon avis ils la marient et me l'envoi.

En Europe quand tu dis aux autres que ta femme t'entends au pays ils ne te croient pas, tu peux te retrouver marier du jour au lendemain. Tu es là-bas entrain de dormir tranquille, et ta famille t'appelle pour te montrer une parfaite inconnu en te disant que c'est ta femme, de tout faire pour l'envoyer à cÎté de toi et tu n'as pas le droit de refuser sinon c'est toute ta famille que tu as à dos. C'est pourquoi les mariages à l'étranger ne durent jamais ça capote toujours.

Bref je continue mon inspection mais

c'est tout ce que je vois et rien d'autre.

- Mes oncles, je suis sincĂšrement dĂ©solĂ© mais je ne peux pas rĂ©pondre favorablement Ă  cette requĂȘte. J'ai dĂ©jĂ  une femme que j'aime, et je ne vais pas rentrer dans des histoires de polygamie vous-mĂȘme vous savez comment ça se termine. Et comme je vous ai dit je me marie bientĂŽt. Je ne veux pas perdre ma paix intĂ©rieure et risquer de mourir jeune, non vraiment ce n'est pas pour moi, je ne peux-tu pas gĂ©rer deux femmes.

- Si ce n'est que ça tu peux dormir tranquillement mon enfant. Hawa que tu vois lĂ , elle n'a aucun problĂšme, absolument aucun. Depuis que Birama l'a Ă©pousĂ© mĂȘme ses co-Ă©pouses chantent ses Ă©loges alors que c'Ă©tait elle la derniĂšre hein. Wallaye mon fils au nom de Dieu, c'est pourquoi nous te la proposons sinon il y a longtemps que nous l'aurons reconduit chez ses parents. C'est une femme soumise, qui n'a aucun problĂšme, mĂȘme si tu la piĂ©tine elle va te demander pardon pour ne pas entrer en conflit. Elle est trĂšs douce et gentille.

Tout ce que je dĂ©teste chez une femme, pensais-je en levant les yeux au ciel. Je dĂ©teste ces bĂ©nie oui oui, ces femmes insipides sans aucun caractĂšre. Non merci je n'en veux pas, j'aime les femmes qui s'affirment qui ont la tĂȘte sur les Ă©paules et non pas froid aux yeux. J'aime les femmes qui me tiennent tĂȘte lorsqu'il le faut comme ma tigresse, ma Zayate.

- Mon oncle je suis désolé mais ma réponse reste inchangée c'est non.

- Ousmane, je m'appelle l'oncle FodĂ©. Ce que Saliou refuse de te dire est que si tu refuses de prendre cette femme aujourd'hui tu auras laissĂ© une orpheline une veuve Ă  la merci des alĂ©as de la vie sans aucun soutien aucunes sources de revenus, sans personnes pour lui venir en aide. Je sais que le blanc a du t'enseigner lĂ -bas qu'il ne faut pas abandonner l'orphelin et la veuve comme nous l'enseigne le Coran n'est-ce pas ? De ne pas leur refuser notre aide tant qu'on peut oĂč bien je me trompe ?

- Oui mais...

- D'accord on a compris tu ne veux pas d'elle comme femme, mais malheureusement c'est Ă  toi qu'elle a Ă©tĂ© donnĂ©, elle est ta femme Ă  prĂ©sent, l'eau est dĂ©jĂ  versĂ©e on ne peut plus la ramasser. MĂȘme si tu ne veux pas d'elle comme femme garde la, prend soin d'elle en attendant qu'on trouve une meilleure situation pour elle

- Quelle solution mon oncle ?

- Jusqu'Ă  ce qu'elle ai un autre homme pour la prendre comme femme ou au moins qu'elle termine son apprentissage en couture. Nous avons peur du pĂ©chĂ© Ousmane, cette fille, elle n'a plus ni mĂšre ni pĂšre, DjĂšnaba nous a expliquĂ© dans quelles conditions elle l'a donnĂ©e Ă  son mari en tant que quatriĂšme femme. Pour l'amour de Dieu c'est une orpheline, nous ne pouvons pas l'abandon Ă  son sort parce que son mari est dĂ©cĂ©dĂ©, non nous ne pouvons pas faire cela, tu es le seul qui n'aies pas beaucoup de charges de nous tous. Tu peux mieux l'aider que nous autres. Alors s'il te plaĂźt garde lĂ  au moins jusqu'Ă  ce qu'un autre homme veuille d'elle, nous allons la donner en mariage lĂ -bas ou qu'elle soit en mesure de se prendre en charge elle-mĂȘme.

- ...

- S'il te plaßt Ousmane c'est un bon compromis, me dit maman, ne permet pas que cette enfant soufre juste par refus, ai pitié s'il te plaßt.

- Ok mais alors qu'elle reste chez toi je vais m'occuper d'elle lĂ -bas.

- D'accord mais vu que ta femme n'est pas lĂ  elle va rester ici en attendant et aider Oumou, en plus vous allez mieux faire connaissance et ainsi tu sauras comment l'aider d'accord ?

- ...

- Pour l'amour de Dieu mon garçon.

Ils s'y mettent tous.

- Ok j'accepte mais qu'elle ne se considĂšre pas comme mon Ă©pouse. Je prends juste soin d'elle comme je l'aurais fait pour ma petite sƓur si j'en avais. Je lui finance une formation et on est quitte on est d'accord ?

- D'accord.

- Et qu'elle reste Ă  sa place, ma femme c'est ma femme et elle est Ă  respecter. Je ne veux pas entendre un jour qu'elle lui a fait des histoires me suis-je fait comprendre ?

- Oui trÚs bien elle va rester à sa place, répond mon oncle.

- Je veux l'entendre de sa bouche.

- Hawa, l'appelle mon oncle.

- Oui j'ai compris, je ne lui ferais jamais d'histoire elle rĂ©pond d'une voix plutĂŽt douce sans pour autant relever la tĂȘte.

En tout cas si son comportement est pareil on ne devrais pas avoir de problĂšme.

- Et je veux que les liens du mariage soit brisé aujourd'hui.

- On ne peux pas le faire tout de suite c'est contre nature Ousmane ! Le mariage vient a peine d'ĂȘtre scellĂ©.

- Si ce n'est pas fait d'ici le retour de ma femme je me laverais les mains de tous engagements, je vous préviens.

- D'accord avant ton mariage nous allons briser vos liens.

- Okay comme tout est claire maintenant, ça va, j'ai une réunion dans peu de temps, je retourne au bureau.

- Okay mais il faut l'installer d'accord non ? Dit maman.

- Oui oumou la dame de ménage va l'installer dans la chambre d'amie. Dis-je en me levant.

Ils m'avaient appelé d'urgence et m'ont fait quitter le bureau hélico presto.

J'appelle oumou lui donne les consignes avant de prendre ma voiture et filer Ă  mon bureau.

AprÚs ma réunion, je m'installe dans mon bureau et réfléchis à comment annoncer cette histoire à Zayate. Je risque de me prendre des projectiles, mais c'est pour la bonne cause. J'ai les moyens si je peux aider pourquoi pas.

A mon retour j'aurais une discussion avec elle, histoire de voir comment je peux lui venir en aide. Peut-ĂȘtre qu'elle a des projets en attendant qu'elle ne trouve un Ă©poux.

Mon téléphone sonne, je regarde, mon amour :

- Salut bébé !

- Bonsoir amour, je répond d'une voix grave.

- Tu n'es pas encore rentré.

- Euh disons dans une heure, j'ai presque fini ici.

- Ok.

- Tu m'appelles alors quand tu rentres ?

- Oui bébé, en plus j'aimerais qu'on discute de quelque chose.

- Quoi ?

- Plus tard bébé.

- Non dis-moi Bébé de quoi il s'agit, je ne peux pas attendre. Il y a un problÚme avec ma boutique ?

Sa boutique de parfum et lingerie n'est pas loin de mes locaux.

- Non la boutique n'a rien bĂ©bĂ©, je veux qu'on discute au calme, alors laisse-moi rentrer tu veux bien mon cƓur ?

- Hmm ok.

Je raccroche et souffle, putain je ne sais mĂȘme pas par quoi commencer. Mon tĂ©lĂ©phone sonne Ă  nouveau :

- Allo !

- Oui bébé tu peux passer à la boutique s'il te plaßt, Fifi va te remettre un colis tu rentre avec et le met pour moi dans mon coffre fort.

- Ok pas de souci.

- Merci mais tu ne veux vraiment pas me dire de quoi il s'agit ?

- Zayate !!!

- Ok ok Ă  toute ...

J'appelle ma secrétaire pour qu'elle me fasse un café bien corsé. Je dois étudier minutieusement un dossier trÚs important.

Je suis concessionnaire auto, les voitures c'est ce qui me passionne le plus. Et j'en ai fait mon gagne pain. Lorsque j'ai fini mes études de commerce, à l'obtention de mon Bachelor of International Business Administration du Groupe Sup de Co Montpellier en France j'ai travaillé chez un concessionnaire pendant deux ans afin d'acquérir des compétences qui puissent me permettre de mener à bien mes ambitions, et je m'en suis plutÎt pas mal sortie.

Je vous présente le concessionnaire attitré de la marque Peugeot et Citroën.

S'associer Ă  une grande marque n'est pas la chose la plus facile Ă  faire. Il faut dĂ©montrer Ă  la marque ses capacitĂ©s en terme de vente, de mĂ©canique, et de gestion ; notamment en ce qui concerne les trĂšs grandes marques automobiles comme CitroĂ«n, Peugeot etc... Si la marque est convaincue, vous signerez un contrat de concession. Je vous prĂ©cise que ce contrat se conclut pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e. Le concessionnaire est Ă©galement affectĂ© Ă  une zone gĂ©ographique bien dĂ©finie, ce qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre un avantage puisqu'elle lui assure l'exclusivitĂ© de la vente des produits de la marque sur tout un secteur.

OCH Motors Guinée est situé en plein centre ville, nos locaux sont composés de bureaux, showroom, atelier pour la partie maintenance et réparation, le stock de véhicules à vendre, le stock de piÚces détachées, des outils, meubles spécialisés, et véhicules spécialisés pour le remorquage et la réparation. Et ainsi petit à petit nous faisons mon équipe et moi notre petit bonhomme de chemin.

Je n'arrive plus Ă  me concentrer sur ce dossier. Je ferais mieux de bouger avant que ma dragonne ne commence Ă  cracher du feu ou qu'elle s'imagine que je traine parce que j'ai rendez-vous avec une autre femme. Il n'y a pas plus jalouse.

Je descend, déverrouille à distance ma Citroën C4 Casus avant de grimper en saluant le vigile.

Je me gare devant sa boutique de parfum et lingerie quelques minute plus tard. Je sors verrouilles les portiÚres et pénÚtre la boutiques.

Je salue les filles, récupÚre le colis, passe vers le restaurant me prendre des déserts et rentre à la maison.

Je ne trouve personne dans le séjour. Je met les desserts au frais et trace dans ma chambre prendre un bain rapidement me change et descend. Je trouve que Oumou ma dame de ménage a dressé la table.

- Bonsoir Monsieur

- Comment allez-vous ?

- Bien merci et vÎtre journée.

- Fatiguant mais ça va.

Je prends place, oumou s'Ă©clipse je me sers.

- Oumou !

- Oui Monsieur, dit-elle en hĂątant le pas vers moi.

- Euh vous pouvez appeler notre invité pour le dßner.

- Elle a déjà manger elle dort à présent.

- Aussi tĂŽt ? Ok c'est bon alors.

- Ça sera tout ?

- Oui merci Oumou.

Je finis de manger rejoins ma chambre je trouve deux appels en absence de Zayate, je rappelle de suite

- Qu'est-ce que tu fous ? Je t'appelle, tu refuses de prendre ! Tu Ă©tais avec tes putes n'est-ce pas ?

- Zayate, tu sais que j'ai horreur de ce que tu fais là, tu le sais ça n'est-ce pas ?

- Je m'en fiche, crit-elle, va te fair...

Clic

Je ne veux pas entrer dans une dispute maintenant sinon ce que je vais lui annoncer va ĂȘtre plus difficile Ă  faire passer d'autant plus qu'elle est loin. Elle est au philippine pour acheter sa robe de mariage. Ensuite de lĂ -bas elle ira en France avant de revenir.

« Quand tu te sera calmé, appelle-moi on va discuter je viens de rentrer, je mangeais mon téléphone est branché en haut » Je l'envoie le message et pose mon téléphone.

Elle me rappelle aussi tĂŽt. Je rĂ©ponds sur mon mac et active la vidĂ©o. Son beau vissage m'apparaĂźt, je souris bĂȘtement en sentant mon cƓur se gonfler d'amour. Qu'est-ce que j'aime cette femme. Zayate, c'est un beau brin de femme. MĂ©tisse Libanaise moitiĂ© Soussou du cĂŽtĂ© de sa maman. Pour ĂȘtre belle m'a femme l'est. Grande de taille, elle Ă©tait mannequin et a arrĂȘtĂ© il y'a trois ans, cela fait cinq ans que nous somme ensemble. Je l'ai rencontrĂ© Ă  tout hasard dans un restau ici et tout de suite j'ai eu le coup de foudre mĂȘme si j'avoue les dĂ©buts n'ont pas Ă©tĂ© facile mais on a su surmonter. Elle a vingt-huit ans et nous vivons ensemble depuis deux ans. Si ça ne dĂ©pendait que de moi on serait dĂ©jĂ  marier mais Madame veux le mariage du siĂšcle donc elle le prĂ©pare minutieusement sans se presser

- C'est bon tu es calmée ?

- Oui, elle répond. A son visage je vois qu'elle a envie de crier mais elle se retiens.

- Alors parle à présent je t'écoute.

- Promets-moi d'abord que tu ne vas pas t'emporter et me laissera aller au bout de mes phrases.

Elle fronce ses sourcils avant de croiser ses bras sous son opulence poitrine.

- Je ne vais pas m'Ă©nerver alors parle.

- Bon voilĂ , cet aprĂšs midi mes oncles m'ont appelĂ© d'urgence Ă  la maison qu'il ont Ă  me parler. Je suis arrivĂ© ici prĂ©cipitamment croyant qu'il c'Ă©tait passĂ© quelque chose. Tu te rappelles du dĂ©cĂšs du fils de l'oncle Gaoussou oĂč on Ă©tait parti saluer Ă  Matoto ?

- Oui je me rappelle.

- Tu sais qu'il est de coutume chez nous que les jeunes frĂšres hĂ©ritent de la femme de leur dĂ©funt frĂšre n'est-ce pas ? Les parents sont venus me proposer de prendre sa derriĂšre Ă©pouse, j'ai refusĂ© bien Ă©videmment mais il se trouve qu'elle n'a nulle part oĂč rester, ils proposent qu'on l'aide jusqu'Ă  ce qu'elle trouve un homme pour l'Ă©pouser ou une situation.

- Et tu as été catégorique et ils sont partis avec elle n'est-ce pas ?

- Attends bébé, ce n'est pas si simple. Ils avaient déjà scellé le mariage je ne savais pas.

- HaĂŻdara ne commence pas tu m'entends ? Ne tente mĂȘme pas ce que tu veux faire lĂ  est-ce que tu comprends ? MĂȘme pas marier que tu me ramĂšnes une co-Ă©pouse ?

Elle crie.

- Chérie calme-toi que je t'explique la situation. C'est selon la coutume qu'elle est ma femme mais moi j'ai été claire la dessus, je ne suis pas son mari. Elle reste juste jusqu'à ce qu'elle trouve une situation et elle s'en ira par la suite. C'est une orpheline paraßt-il.

- JE M'EN FICHE... M'EN FICHE TU M'ENTENDS ? Je ne veux de personne dans ma maison si elle est orpheline c'est pas des orphelinats qui manquent dans ce pays. Tu t'arranges comme tu veux mais je ne veux pas la trouver chez moi. Je savais que ta famille allait faire une chose pareille, je le savais.

Elle est rouge de colĂšre, mon Dieu je crois que ça va ĂȘtre plus compliquĂ© que prĂ©vu pensais-je en soupirant.

.

.

.

.

.

À suivre....

Continuer

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