Passion explosive

Passion explosive

BIJOURO

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La jeune Flora Marchand est heureuse, elle a trouvé un poste d'assistante personnelle pour le grand et énigmatique Thomas Duvier PDG de la mégalopole la plus prestigieuse au monde. Un homme glacial et dur mais à la beauté à vous couper le souffle. Comment réussir dans son travail sans succomber au charme ravageur de son patron sachant qu'elle est déjà fiancée à Walter?

Chapitre 1 Retour aux sources

Le soleil d'été de la ville de Port-Royal filtrait à travers les rideaux de lin immaculés, dessinant des zébrures de lumière sur le parquet fraîchement ciré. Flora Marchand s'arrêta, laissant tomber un carton estampillé « SOUVENIRS D'ENFANCE » avec un bruit sourd. Le silence de l'appartement, vaste et baigné de lumière, résonnait d'une promesse douce et neuve. C'était un silence bien différent de la cacophonie nerveuse de la capitale qu'elle venait de quitter.

Port-Royal n'avait rien perdu de son charme. C'était une ville d'eau et de pierre grise, où le modernisme audacieux des gratte-ciels du quartier des affaires se heurtait harmonieusement aux vieilles bâtisses en brique du port historique. C'était la ville de ses dix-huit premières années, le lieu où ses rêves s'étaient tissés, puis envolés, avant de la rappeler à lui.

Flora sourit. À vingt- huit elle était de retour, non pas vaincue, mais récompensée. Sa détermination, son efficacité presque clinique et son diplôme avec mention lui avaient valu une place convoitée : assistante personnelle du PDG de Charpenter Tech.

Elle s'approcha de la fenêtre et inspira profondément. Sous elle s'étendaient des rangées de petits cafés et de librairies indépendantes. L'air sentait le sel de mer et le jasmin. Elle se sentait entière ici, ancrée.

Elle se pinça légèrement le bras, comme pour vérifier la réalité de ce nouveau départ. Sa vie était ordonnée, cartographiée. Son travail à Duvier Tech Corp était une étape de carrière phénoménale. Son mariage imminent avec Walter était la cerise sur le gâteau.

Walter...

Un sourire étira ses lèvres, teinté d'une nuance de culpabilité. Walter représentait la stabilité, la clarté. Il était avocat d'affaires, un homme blond, impeccable, prévisible. Ils se connaissaient depuis l'université et leur relation, sans être volcanique, était un havre de paix, une entente parfaite d'ambitions et de respect mutuel. Il n'avait pas pu l'accompagner pour l'emménagement – une affaire cruciale à l'autre bout du pays – mais il était censé la rejoindre le week-end suivant.

Elle attrapa son téléphone, qui affichait un message de lui : "Appelle-moi quand tu auras vaincu le dernier carton. Hâte de te serrer contre moi, mon amour. Je t'ai commandé des sushis pour ce soir. W."

Un petit geste attentionné. Toujours parfait, Walter.

« Dis-donc, ma biche, tu comptes déballer ces briques ou faire la statue devant la fenêtre ? »

La voix résonna dans le hall. Flora se tourna et rit. Bertrand, son ami d'enfance, son roc, son compagnon de déménagement attitré, venait de terminer de monter le canapé. Bertrand était tout ce que Walter n'était pas : exubérant, vêtu d'une chemise hawaïenne bien trop colorée pour un vendredi après-midi, et d'une honnêteté parfois brutale.

« Merci d'être là, Bertie. Je crois que mon cerveau est déjà en mode classement et rangement, il n'arrive plus à ordonner mon corps. »

Bertrand s'essuya le front.

« C'est normal. Tu es en train de réaliser que tu as décroché le Graal. Être la main droite de Thomas Duvier ce n'est pas rien. C'est le Saint-Sacrement de la vie professionnelle. »

Flora haussa les épaules.

« C'est un travail, Bertrand. Un très bon travail, oui. Mais j'espère surtout qu'il n'est pas aussi... légendaire que sa réputation le laisse entendre. »

« Ah, la réputation. Tu veux dire le génie autodidacte de la tech qui a créé un empire à vingt-cinq ans ? Ou l'énigme sociétale qui ne sourit jamais, sort avec personne et vit comme un ermite dans son penthouse de verre ? »

Flora attrapa un classeur.

« Je parle du PDG. Mon devoir est de gérer son emploi du temps, pas sa vie sociale. »

« Bien sûr, ma chérie. Mais tu vas passer tes journées à côté d'un homme qui est, selon les magazines, l'homme le plus beau, le plus riche du monde et le plus inaccessible. C'est une combinaison dangereuse. Walter est à deux mille kilomètres. Fais attention à toi. » Bertrand lui lança un regard insistant. « Cet homme-là est fait de glace et d'électricité. Ne te brûle pas. »

Flora sourit, rassurante.

« J'aime le feu, moi. Et j'aime Walter. Mon cœur est bien scellé. Thomas Duvier est mon patron, rien de plus. Et maintenant, aide-moi à monter cette étagère ou je ne te paye pas ta part de sushis. »

L'anxiété de la veille s'était muée en une excitation concentrée. Le lundi matin, Flora arriva devant l'immeuble de Duvier Tech Corp en tenue de combat : tailleur bleu marine impeccable, coiffure stricte, attitude professionnelle inébranlable.

Le hall était un chef-d'œuvre d'architecture minimaliste et froide : marbre blanc, lignes épurées. Tout ici parlait de réussite et d'efficacité. Elle fut accueillie par Sarah, l'assistante de direction qui l'avait recrutée.

« Bienvenue, Flora. J'espère que vous êtes prête. Monsieur Duvier est... très exigeant. » Sarah ne souriait pas. « Votre bureau est adjacent au sien. Discrétion absolue, efficacité maximale. »

Flora fut conduite dans son nouveau royaume. C'était une pièce lumineuse, dotée d'une baie vitrée offrant une vue plongeante sur la baie. Mais ce qui captiva son regard, c'était la porte massive qui menait au bureau de Thomas Duvier. Une porte de bois sombre et lourd, symbole de la barrière qui séparait le monde de l'homme.

« Vous commencez par la paperasse de base. M. Duvier a deux réunions ce matin. À 14 heures, il vous verra. Il a besoin que vous maîtrisiez le dossier sur l'innovation de la micro-puce d'ici là. »

Sarah la laissa seule avec une pile de documents vertigineuse. Le projet de la micro-puce.

Thomas Duvier était PDG, mais il était avant tout un génie de l'ingénierie médicale. Ce projet était sa passion, sa grande œuvre : une puce capable de lire et de corriger les traumatismes crâniens au niveau neuronal. Un travail qui pourrait sauver des millions de vies, un travail qui justifiait la pression.

Flora s'immergea dans les dossiers, oubliant l'heure. Elle travailla avec une concentration totale, absorbant les chiffres, les noms des chercheurs, les dates de dépôt de brevets. Quand l'horloge afficha 13h55, elle avait assimilé l'essentiel.

Un léger « Toc-Toc » sur la porte massive, et Flora retint sa respiration.

« Entrez, Mademoiselle Marchand. »

La voix était profonde, légèrement rauque. Une voix d'autorité, qui résonnait dans l'immense bureau.

Flora entra. L'espace était encore plus impressionnant que le sien. Une table de conférence longue comme une piste d'atterrissage, des œuvres d'art minimalistes sur les murs, et au centre, face à la baie vitrée, Thomas Duvier.

Il était plus qu'impressionnant ; il était une force de la nature au repos. Vêtu d'un costume anthracite coupé sur mesure, ses cheveux noirs étaient coiffés en arrière, et ses yeux gris, presque argentés, la fixaient avec une intensité qui désarmait instantanément. Sa beauté était en effet celle des magazines, mais en personne, elle était rehaussée d'une aura de pouvoir et d'une mélancolie subtile qui donnait l'impression que le monde entier reposait sur ses épaules.

« Asseyez-vous, Mademoiselle March »

Il désigna la chaise en face de lui sans la moindre chaleur.

« Merci, Monsieur Duvier. »

Flora s'assit, notant la distance qu'il imposait entre eux, à la fois physique et émotionnelle.

Il ne perdit pas une seconde.

« J'ai lu votre dossier. Impressionnant. Vos anciennes références soulignent votre discipline. Mais j'ai besoin de plus que de la discipline. »

Ses yeux, ces yeux d'argent, se posèrent sur elle. « Je travaille entre soixante-dix et quatre-vingts heures par semaine. Je n'annule jamais de réunions, jamais de vols. J'ai un projet en cours, la micro-puce. Il ne tolère aucune erreur, aucun retard, aucune divulgation. Si vous commettez une erreur qui met ce projet en péril, vous serez renvoyée avant la fin de la journée. »

Le ton était plat, sans menace, mais l'effet était celui d'une décharge électrique.

« Je comprends, Monsieur Duvier. Je suis consciente de l'enjeu. »

Flora maintint son regard, refusant d'être intimidée.

Un micro-sourire, si fugace qu'il aurait pu être un tic nerveux, effleura les lèvres parfaites de Thomas.

« Bien. Parlons du planning de la semaine prochaine. »

Pendant l'heure suivante, ils plongèrent dans les détails. Flora était brillante, anticipant ses besoins avant qu'il ne les exprime. Thomas était un patron impitoyable mais juste, reconnaissant ses compétences. La tension n'était pas due à un conflit, mais à une attraction invisible qui se formait dans le silence entre leurs mots.

Au moment où la réunion touchait à sa fin, Thomas s'appuya sur son fauteuil, ses mains croisées sur le bureau.

« Mademoiselle Marchand. Le secret professionnel est essentiel. Mais il y a une chose que je déteste par-dessus tout. »

Il fit une pause, l'observant avec une intensité déconcertante.

« C'est le mensonge. Surtout le mensonge des émotions. »

Flora cligna des yeux. La remarque était trop personnelle pour le contexte.

« Je ne crois pas mentir, Monsieur Duvier. »

« Non. Mais vous vous voilez la face. Je ne vous connais pas, mais je sais lire les gens. Vous êtes ici pour fuir quelque chose. Ou pour vous prouver que vous êtes capable de résister à quelque chose. »

Il se leva, dominant la pièce et Flora.

« Tenez-vous-en aux faits, Mademoiselle Marchand. Les faits professionnels. C'est la seule chose qui vaille. »

Il avait atteint la limite de son acceptation. Il l'avait mise en garde.

« Vous pouvez disposer. Préparez la note pour le conseil d'administration, je veux la lire à 20 heures. »

Flora se leva, le cœur battant à tout rompre. Elle s'était attendue à de l'intimidation professionnelle ; elle avait trouvé une complexité émotionnelle fascinante.

De retour à son bureau, elle envoya un texto rapide à Walter : « Je t'aime. J'ai hâte de te voir. Tout est sous contrôle ici. »

Un mensonge réconfortant. Rien n'était sous contrôle. Le PDG avait regardé droit dans son âme et elle sentait déjà son ordre vaciller.

Elle s'attaqua à la note du conseil, tentant d'ignorer la présence invisible, mais écrasante, de Thomas juste derrière la porte.

L'horloge afficha 19h30. Flora n'avait pas bougé. Elle relisait la note pour la dixième fois. La porte s'ouvrit sans prévenir.

Thomas apparut. Il avait retiré sa veste et déboutonné son col. Il paraissait épuisé, la cravate desserrée. Un homme, pas un mythe.

« Mademoiselle Marchand. Laissez la note. » Il se dirigea vers la machine à café dans le coin.

« Vous n'avez pas dîné. »

Ce n'était pas une question.

« Non, Monsieur Duvier. J'ai commandé quelque chose qui devrait arriver. »

« Annulez. »

Il revint avec une tasse de café noir et une deuxième qu'il posa devant elle.

« Je n'ai pas le temps de manger. Mais vous, si. Et vous ne quittez pas ce bâtiment tant que nous n'avons pas bouclé cette note. »

Il ne l'avait pas invitée ; il lui avait donné un ordre. Et pourtant, il y avait quelque chose de protecteur dans son ton.

« Bien, Monsieur Duvier. »

Ils travaillèrent encore une heure, Thomas debout derrière elle, la tête penchée, commentant chaque paragraphe. L'air était devenu électrique, chaque respiration, chaque mouvement se percevant de manière amplifiée. À 20h45, le travail était terminé.

Flora se leva, épuisée et nerveuse.

« C'est tout pour moi ce soir, Monsieur Duvier. »

Thomas resta silencieux. Il la regarda, vraiment cette fois. Sans aucune distance. Ses yeux gris semblaient scanner sa culpabilité, son anxiété, son attirance.

Il fit un pas. Deux pas. Il était juste devant elle, son odeur de bergamote et de concentration l'enveloppant. Flora ne pouvait plus bouger, ni parler.

« Walter n'est pas là, Flora. »

Sa voix était un murmure, le prénom dit pour la première fois avec une intimité choquante.

« Je... je sais. »

« Je vous avais prévenue. Je déteste le mensonge des émotions. »

Il posa ses mains, chaudes et fortes, de chaque côté de son visage. Le temps se suspendit. Elle sentit le cœur lui battre dans les tempes. Elle aurait dû reculer, le frapper, fuir. Mais elle resta, prisonnière du désir soudain et violent qui la submergeait.

« Vous mentez à vous-même, Flora. Et moi, je ne mens jamais sur ce que je veux. »

Et puis ses lèvres étaient sur les siennes. C'était un baiser dominant, urgent, qui prenait tout ce qu'elle pouvait donner. Il n'y avait pas de douceur, juste l'explosion de l'interdit. Dans les secondes qui suivirent, Flora ne fut plus l'assistante, ni la fiancée. Elle n'était qu'une femme consumée par le feu et l'électricité de Thomas Charpenter.

Il la souleva, l'entraînant vers la porte qui menait à son bureau, sans la quitter des lèvres. L'acte était en cours avant même qu'elle n'ait pu opposer la moindre résistance.

Le contrat était rompu. Le travail, le mariage, la stabilité : tout s'écroulait dans la seconde où elle répondait à son patron. Et elle répondit.

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