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Meurtres Ă  Agen

Meurtres Ă  Agen

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5.0
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Chapitres

Toujours trĂšs amoureux de sa femme aprĂšs vingt ans de mariage et dirigeant une entreprise florissante, Olivier Benoit a tout pour ĂȘtre heureux, jusqu'au jour oĂč l'un de ses employĂ©s est abattu Ă  la sortie de son usine. La victime plaisait aux femmes et la police creuse une piste d'adultĂšre... Mais quelques jours plus tard, un autre ouvrier disparaĂźt et bientĂŽt on dĂ©couvre qu'il a Ă©tĂ© sauvagement assassinĂ© lui aussi. Le seul lien entre les victimes, c'est l'usine. Olivier Benoit est pris malgrĂ© lui dans un engrenage Ă©prouvant, rĂ©vĂ©lant peu Ă  peu les dessous d'une tĂ©nĂ©breuse affaire. À PROPOS DE L'AUTEUR Mettre en exergue la rĂ©action psychologique des protagonistes confrontĂ©s Ă  une situation conflictuelle, telle est la motivation de Georges Hamonet quand il Ă©crit ce rĂ©cit. C'est en usant de sa grande expĂ©rience dans le domaine de l'Ă©criture et de la scĂšne qu'il parvient Ă  construire cette aventure singuliĂšre Ă  plus d'un titre.

Chapitre 1 No.1

En cette fin d'aprĂšs-midi de printemps, l'allĂ©e des Jonquilles Ă©tait encombrĂ©e de belles voitures : Porches, Mercedes, BMW... et il y avait mĂȘme la Ferrari de ce flambeur de StĂ©phane ; on s'y serait cru au Salon de l'auto.

Les hommes et les femmes qui descendaient de ces superbes limousines faisaient penser à un défilé de Karl Lagerfeld.

Ils se rendaient Ă  l'invitation d'Olivier et de Carole Benoit qui fĂȘtaient leurs 20 ans de mariage.

⁂

Olivier avait fĂȘtĂ© ses 47 ans le mois prĂ©cĂ©dent. Avec son mĂštre quatre-vingts, ses soixante-huit kilos, ses yeux malicieux, son sourire moqueur et ses cheveux dĂ©jĂ  grisonnants, il attirait naturellement le regard... des femmes en particulier.

Il était sportif et pratiquait réguliÚrement le tennis, le golf, et plusieurs fois par semaine, il s'adonnait à un footing. Le sport, disait-il, lui donnait l'énergie nécessaire au management de son entreprise.

On voyait en lui l'homme de caractÚre, déterminé, courageux qui savait concilier travail, amour et loisirs.

À la mort de son pĂšre, il avait repris l'usine « Imprimerie Jacques Benoit (IJB) » qu'il avait rebaptisĂ©e en « Imprimerie Olivier Benoit (IOB) » et, en moins de trois ans, il l'avait transformĂ©e en modernisant l'outil de production vieillissant, en n'hĂ©sitant pas Ă  s'endetter non plus. Il avait investi dans des campagnes de communication. ParallĂšlement, il avait recrutĂ© de jeunes loups de la commercialisation qui avaient boostĂ© les ventes et par consĂ©quent le chiffre d'affaires et les bĂ©nĂ©fices avaient vite explosĂ©.

Si Olivier attirait le regard des femmes, Carole, sa femme n'Ă©tait pas en reste et les hommes ne pouvaient demeurer insensibles Ă  son charme tranquille. Son visage n'Ă©tait qu'harmonie, lumineux. Ses cheveux chĂątain descendaient en souplesse sur les cĂŽtĂ©s de sa tĂȘte, de son cou et de ses Ă©paules en en Ă©pousant tous les contours. Ses yeux verts, et sa bouche bien dessinĂ©e la rendaient sĂ©duisante.

Son corps était souple, bien proportionné. Sa poitrine était mise en valeur dans sa tenue de mariée qui laissait aussi deviner la forme généreuse de ses fesses.

Carole avait son atelier d'architecte d'intérieur sur les hauteurs de la ville. Elle avait une bonne clientÚle et son style était recherché.

⁂

La villa du bout de l'allĂ©e Ă©tait illuminĂ©e de guirlandes, de projecteurs laser comme un 14 juillet sur les Champs-ÉlysĂ©es et une sono, digne d'un concert de Johnny Hallyday au stade de France qui dĂ©versait des chansons et des rythmes des annĂ©es 80.

La belle demeure blanche de l'allée des Jonquilles, aux allures bourgeoises, dominait une piscine à débordement dont l'eau était multicolorée par des projecteurs de couleurs immergés.

Entre la maison et la piscine, une grande terrasse sur laquelle étaient disposées une vingtaine de chaises.

Sur les cÎtés, la pelouse était occupée par des buffets chargés des meilleures bouteilles de champagne, de whisky et de divers autres apéritifs et jus de fruits.

D'autres tables Ă©taient recouvertes de plateaux de petits fours que lorgnait une tribu d'enfants que les serveurs avaient du mal Ă  disperser

Olivier et Carole Benoit, les hĂŽtes de la soirĂ©e, fĂȘtaient leurs noces de porcelaine, et, on le voit bien, ils n'avaient pas fait les choses Ă  moitiĂ©.

C'est Olivier qui, toujours passionnément amoureux de sa femme, avait scénarisé les festivités. Il avait décidé de recréer leur cérémonie de mariage, pour montrer à tous leurs proches que les années n'avaient pas émoussé ses sentiments pour Carole. Il avait minutieusement recherché les amis qui étaient présents lors de leur mariage. Certains avaient quitté la France, d'autres habitaient trÚs loin et ne pouvaient pas se déplacer et deux d'entre eux étaient décédés.

Son ami Victor qui était le maire de l'époque avait accepté de jouer le rÎle qu'il avait tenu 20 ans auparavant.

Olivier avait convaincu Carole de s'habiller en mariée, mais comme elle n'avait plus sa robe de l'époque elle avait dû en acheter une nouvelle ressemblante. Lui était en costume blanc comme le jour de la cérémonie. Des fleurs jonchaient les marches qui séparaient la maison de la terrasse.

Ni la mĂšre de Carole, ni son pĂšre, ni la maman d'Olivier (son pĂšre Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ©) n'avaient voulu se prĂȘter Ă  cette mascarade.

À 21 heures prĂ©cises, les mariĂ©s firent leur apparition.

Le faux maire de ce jour, le vrai de l'époque, les accueillit. Stéphane Moirand et Isabelle Marot les deux vrais témoins des mariés jouÚrent parfaitement leur rÎle. Des chaises avaient été préparées à l'attention des mariés et de leurs témoins ; ils y prirent place.

Le Maire commença son discours par un solennel

« Tout d'abord, je tiens Ă  vous dire que c'est un grand plaisir pour moi, d'ĂȘtre lĂ , vingt aprĂšs, pour cĂ©lĂ©brer le triomphe de l'amour de mes deux amis Olivier et Carole »

Puis il termina, comme le veut la tradition, aprÚs avoir échangé leurs alliances qu'ils avaient Îtées avant la cérémonie, Victor dit, toujours sur le ton de la solennité :

- Levez-vous, Olivier et Carole.

Ils s'exécutÚrent et le faux Maire poursuivit :

- Je suis heureux de vous unir par les liens sacrés du mariage.

J'espĂšre que vous battrez le record de longĂ©vitĂ© de vie du mariage, dĂ©tenu actuellement par Charlotte et John Henderson qui ont fĂȘtĂ© leur noce de chĂȘne ; il ne vous reste donc plus que 60 ans Ă  vivre ensemble pour atteindre ce record. L'assemblĂ©e rit et applaudit Ă  ces paroles.

- Levons tous nos verres en l'honneur des jeunes mariés !

L'assemblée ne se fit pas prier et se mit à scander :

- Les témoins, un discours, les témoins, un discours...

Martine prit le micro et dit, en s'adressant aux Ă©poux :

- Je vous préviens tout de suite que je ne serai pas présente dans 60 ans.

Ces propos déclenchÚrent des applaudissements et des rires parmi les invités.

Puis Stéphane s'empara à son tour du micro et lança un tonitruant :

- Eh bien, moi, je relÚve le défi ; rendez-vous dans 60 ans et je souhaite bonne route aux anciens, nouveaux époux !

Carole estima que le spectacle avait assez duré et décida d'aller se changer. Olivier resta dans son costume blanc.

Stéphane, l'ami de toujours, tout fringant, comme à son habitude, une coupe de champagne à la main, s'était rapproché d'Olivier.

- 20 ans de mariage et combien d'infidélités, lui demanda-t-il, avec un petit sourire narquois ?

- Aucune, répondit Olivier sans hésitation

- Je ne te crois pas... Pas mĂȘme un p'tit coup demanda-t-il en joignant le geste Ă  la parole, avec une expression libidineuse dans le regard ?

- Je comprends que cela te paraisse bizarre, mais c'est vrai. J'aime vraiment Carole depuis plus de 20 ans avec la mĂȘme passion et les mĂȘmes dĂ©sirs... Sais-tu au moins ce que c'est que d'aimer ?

- Tu ne vas pas m'apprendre çà ?

- Oui pour toi l'amour c'est tirer un coup !

- C'est pas mauvais non ?

- Oui bien sûr avec la personne que l'on aime.

- Te voilà plongé dans la philo comme quand on était au lycée. Tu n'es pas drÎle tu sais et il s'éloigna en ricanant.

La soirée se poursuivit tard dans la nuit.

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