Ma Vengeance au-delà du Tombeau

Ma Vengeance au-delà du Tombeau

Gavin

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Pour une simple dispute fabriquée par ma demi-sœur, mon père m'a enfermée dans le sauna du domaine. Il a ignoré mon asthme et a ordonné aux domestiques d'augmenter la chaleur toutes les trente minutes. Cinq jours plus tard, quand la police a enfin forcé la porte, je n'étais plus qu'une ombre calcinée fondue dans la pierre. Mon esprit, lui, est resté. J'ai flotté dans ce manoir, spectatrice impuissante de leur comédie macabre. J'ai vu Floria, ma demi-sœur, utiliser mon propre carnet pour falsifier une lettre de fugue. J'ai vu Nicole, ma belle-mère, consoler mon père en lui disant que j'étais une enfant ingrate partie sans se retourner. Elles buvaient du champagne et planifiaient leurs vacances pendant que mon cadavre pourrissait à quelques mètres d'elles. Mon père voulait croire à ce mensonge. C'était plus facile que d'admettre qu'il avait torturé sa propre fille à mort pour plaire à sa nouvelle femme. Mais le lieutenant Magnier n'a pas cru à la fugue d'une asthmatique partie sans ses médicaments. Il a traqué les incohérences, le silence numérique absolu, jusqu'à acculer mon père devant la porte verrouillée du pavillon. « Monsieur Soulié, ouvrez cette porte, ou nous l'enfonçons. » L'odeur de la mort a envahi la pièce, brisant le déni de mon père en mille morceaux. Son hurlement d'horreur face à mes restes n'est que la première étape de ma vengeance.

Chapitre 1

Pour une simple dispute fabriquée par ma demi-sœur, mon père m'a enfermée dans le sauna du domaine.

Il a ignoré mon asthme et a ordonné aux domestiques d'augmenter la chaleur toutes les trente minutes.

Cinq jours plus tard, quand la police a enfin forcé la porte, je n'étais plus qu'une ombre calcinée fondue dans la pierre.

Mon esprit, lui, est resté. J'ai flotté dans ce manoir, spectatrice impuissante de leur comédie macabre.

J'ai vu Floria, ma demi-sœur, utiliser mon propre carnet pour falsifier une lettre de fugue.

J'ai vu Nicole, ma belle-mère, consoler mon père en lui disant que j'étais une enfant ingrate partie sans se retourner.

Elles buvaient du champagne et planifiaient leurs vacances pendant que mon cadavre pourrissait à quelques mètres d'elles.

Mon père voulait croire à ce mensonge. C'était plus facile que d'admettre qu'il avait torturé sa propre fille à mort pour plaire à sa nouvelle femme.

Mais le lieutenant Magnier n'a pas cru à la fugue d'une asthmatique partie sans ses médicaments.

Il a traqué les incohérences, le silence numérique absolu, jusqu'à acculer mon père devant la porte verrouillée du pavillon.

« Monsieur Soulié, ouvrez cette porte, ou nous l'enfonçons. »

L'odeur de la mort a envahi la pièce, brisant le déni de mon père en mille morceaux.

Son hurlement d'horreur face à mes restes n'est que la première étape de ma vengeance.

Chapitre 1

Romane POV

Mon père a demandé où j' étais. Encore. Comme si mon corps n' était pas déjà là, quelque part, en décomposition, oublié au fond de ce puits de chaleur qu' ils appellent un sauna.

Je les ai vus. Tous. Leurs yeux vifs, leurs mains tremblantes. Ils savaient. Ils ont toujours su. Mais personne n'a rien dit.

Godelieve, notre gouvernante de toujours, a baissé les yeux, sa voix n'était qu'un murmure tremblant quand elle a désigné le pavillon de la piscine. L'endroit de ma punition. L'endroit de ma mort.

Mon père a tressailli, un tic familier dans sa mâchoire carrée. Il était furieux. Pas contre eux. Contre moi. Toujours contre moi.

« Elle a besoin d' une leçon, » avait-il grommelé, ses mots claquant comme des fouets. « Elle est rebelle, indisciplinée. Ma patience a des limites. »

Godelieve avait osé lever les yeux, juste un instant. « Monsieur, la chaleur... et son asthme... » avait-elle murmuré, la peur dans les yeux.

« L' asthme ? Une excuse de plus pour attirer l' attention ! » Il avait balayé ses craintes d' un revers de main. « Un peu de discipline ne lui fera pas de mal. C' est pour son bien. »

Ses veines pulsaient sous sa peau bronzée. Ses poings se serraient, écrasant l'air autour de lui. Il était une tempête qui n'attendait qu'à éclater.

« Je suis son père ! » avait-il tonné, ses mots résonnant dans le grand hall. « C' est mon rôle d' éduquer ma fille ! De la remettre sur le droit chemin ! »

Il parlait de son rôle, de son devoir. Mais il avait oublié. Oublié la fille qu'il prétendait aimer. Oublié ma mère, celle qui m'avait donné ce nom, Romane, et cette vie qu'il me retirait maintenant.

Godelieve avait ouvert la bouche, sans doute pour plaider ma cause une dernière fois. Mais un regard noir de mon père l'avait réduite au silence. Une peur glaciale s'était lue dans ses yeux.

« Quelqu' un l' aide, j' en suis sûr ! » Ses yeux balayaient le personnel, perçant chaque visage. « Elle ne peut pas être aussi insolente toute seule ! »

Quelqu'un m'aidait ? Oui. C'était la douleur. La douleur d'être invisible. La douleur d'être remplacée. Cette douleur était ma seule alliée.

Ils parlaient de moi au présent. Mais je n'étais plus là. Mon corps était une enveloppe vide, calcinée, oubliée là-bas. Je n'étais qu'un souvenir amer, une ombre qui planait sur ce manoir.

De mon perchoir invisible, je voyais la cruauté dans ses yeux. L'indifférence qui avait remplacé l'amour. Il ne me cherchait pas. Il cherchait une excuse. Une justification à sa propre faiblesse.

Puis, la porte du salon s'est ouverte. Floria. Toujours le timing parfait.

Elle est apparue, comme d'habitude. Ses cheveux blonds parfaitement coiffés, ses vêtements de marque, un sourire forcé collé sur ses lèvres. L'image même de la perfection fabriquée pour papa.

D'un coup, la tempête sur le visage de mon père s'est apaisée. Ses yeux, si durs un instant auparavant, se sont adoucis, remplis d'une tendresse qu'il ne m'avait jamais montrée.

« Ma chérie, tu vas bien ? » Sa voix, autrefois rauque de colère, était maintenant douce comme du miel.

Elle avait ce pouvoir. Le pouvoir de calmer la bête. Ou plutôt, de la rediriger vers sa vraie cible.

Floria s'est avancée, a posé une main délicate sur son bras, son regard empli d'une fausse préoccupation. « Je suis juste un peu secouée, papa. »

« Mon ange. C' est fini maintenant. » Il a serré sa main. « Romane ne te fera plus de mal. »

« Cette fille... » Il a secoué la tête, un dégoût palpable. « Toujours à semer le trouble. Toi, tu es si douce, si compréhensive. »

« Romane t' a brûlée, Floria. Volontairement. Je ne peux pas laisser ça passer. »

« C' était peut-être un accident, papa... » La voix de Floria était si fine, si fausse. « Elle était tellement jalouse du collier. »

« Un accident ? » Mon père a ri, un son sec. « Les accidents ne laissent pas de telles marques. Nicole me l' a dit. »

« C' est la jalousie, Floria. Pure et simple. Elle ne supporte pas que tu sois ici, que tu fasses partie de notre famille. »

Jalousie. Oui, il avait raison. Mais pas la sienne. La jalousie d'une enfant qui voyait son père glisser entre ses doigts, happé par un autre amour, une autre famille. Il avait préféré croire l'étranger à son propre sang.

Ai-je jamais été digne d'être aimée par lui ? Ou n'étais-je qu'un fardeau, le reliquat d'un passé qu'il voulait effacer ?

Godelieve s'était éloignée, murmurant avec le jardinier. Ils échangeaient des regards, des chuchotements. Des fragments de vérité qu'ils n'osaient pas articuler.

Le visage de Godelieve était une page de chagrin. Elle ne disait rien, mais ses yeux criaient l'injustice. Elle savait que mon père était aveuglé.

Floria, toujours dans son rôle, avait laissé échapper un soupir larmoyant, posant sa tête sur l'épaule de mon père. Un spectacle bien rodé.

« J'aimerais tant que tu sois mon vrai père, » avait-elle chuchoté, juste assez fort pour être entendue. « Tu es le seul qui me comprenne. »

Mon père l'avait serrée contre lui, un sourire doux sur les lèvres. Il était son héros. Son père rêvé.

« Je suis ton père, Floria. Pour toujours. » Ses mots, une poignardée dans mon cœur invisible.

C'est alors que Nicole, l'amour de sa vie, était apparue. Elle flottait dans la pièce, une vision de grâce et de froideur.

Mon père s'était redressé, son regard s'allumant. Ses yeux ne voyaient qu'elle. Toujours elle. Elle était sa lumière, sa raison d'être, sa justification.

« Mon amour, tout va bien ? » Sa voix était un murmure soyeux, un baume sur la colère de mon père.

Il avait aimé ma mère, c'est ce qu'il disait. Mais cet amour-là, pour Nicole, était d'une intensité différente. Une obsession. Une dépendance. Ma mère n'avait été qu'un tremplin. Nicole, elle, était son abîme.

J'avais vu Nicole s'installer ici, petit à petit, après la mort de ma mère. Chaque objet déplacé, chaque photo rangée, chaque pièce imprégnée de son parfum étranger. Elle avait effacé ma mère, puis moi.

Parfois, dans mon désespoir, je me disais que ma mère avait eu de la chance de partir si tôt. Elle n'avait pas eu à voir ça. Elle n'avait pas eu à voir l'homme qu'elle aimait se transformer en marionnette.

Ma mère avait cru en lui. Elle avait bâti son empire, lui avait donné sa fortune, son nom. Et il l'avait trahie. Elle n'avait pas vu le loup sous la peau de l'agneau.

Mais maintenant, je pouvais la rejoindre. Enfin. Dans un endroit où son amour était pur, sans trahison, sans mensonges. Où il n'y avait que nous, et la paix.

Si je devais renaître, que je ne sois jamais plus sa fille. Jamais plus l'héritière de son nom, de sa cruauté.

« Philippe, mon amour, nous ne devrions pas être trop durs avec Romane, » avait dit Nicole, sa voix pleine d'une fausse compassion. « Elle est jeune, elle fait des erreurs. »

Elle lui caressait le bras, son contact était si doux, si apaisant. Il avait fondu. Toujours.

« Elle m'épuise, Nicole. Elle ne fait que nous créer des problèmes. » Sa voix était fatiguée, mais la colère avait disparu.

« Nous sommes une famille, Philippe. Nous devons montrer l'exemple. La réprimander, oui. Mais pas la briser. »

La famille. Ce mot sonnait creux dans ma tête. Une farce cruelle jouée par des actrices de seconde zone. Elles parlaient de ne pas me briser. Elles m'avaient déjà pulvérisée.

Elles étaient restées là, Nicole et Floria, dans le salon climatisé, pendant que je brûlais. Elles avaient ri, échangé des potins. Ma souffrance n'était qu'un bruit de fond.

Le « sauna du pavillon piscine. » Un lieu de détente transformé en chambre de torture. Une ironie cruelle qui n'échappait qu'à eux.

Il fut un temps où j'étais fière de lui. Fière de son intelligence, de sa force. Fière d'être sa fille. Ce temps-là était mort bien avant que mon corps ne le soit.

Le sauna. C'était devenu mon tombeau. Ma cage ardente. Le lieu où ma vie s'était éteinte, souffle après souffle.

La chaleur m'avait étreinte, une étreinte mortelle. L'air, épais et brûlant, me coupait la gorge. L'asthme, mon compagnon de toujours, était devenu mon bourreau. Chaque inspiration était une lame. Chaque expiration, un adieu.

Mon corps luttait, mes poumons brûlaient. J'avais cherché de l'air, de l'eau, une échappatoire. Mais il n'y avait rien. Que le vide. Et puis, le silence. Le grand silence.

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